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mardi 15 août 2017

Interview vidéo de Robert Pattinson dans l'émission The Late Show With Stephen Colbert - Le 9 Août 2017



Traduction :

Stephen Colbert : Mon premier invité ce soir a connu la célébrité grâce au film Twilight, aujourd'hui il reçoit de très bonnes critiques pour sa performance dans Good Time. Merci d'accueillir Robert Pattinson. Comment allez-vous ?
Robert : Ça va, c'était l'avant-première hier soir donc je n'ai que 10% de mes fonctions en ce moment.
SC : La première était ici à New York ? Pourquoi seulement 10 %, vous êtes allés à une after-party ? Vous êtes venus ici juste après la fête la nuit dernière ?
Robert : Et bien, après plusieurs interviews désastreuses durant la journée.
SC : Des interviews désastreuses, que voulez-vous dire ?
Robert : J'ai fait mauvaises interviews sur mauvaises interviews.
SC : Cela se termine maintenant, car ici ce sera une interview géniale. Qu'avez-vous fait d'autres aujourd'hui ? Des interviews pour la télé ?
Robert : Non pas pour la télé.
SC : Alors je m'en fiche. Vous devez être fatigués, n'est-ce pas ?
Robert : Ça va, même s'il fait froid ici.
SC : C'est pour cela qu'il fait si froid, car nous voyons nos invités comme de la nourriture, nous voulons la garder fraîche. Vous avez commencé à Londres, de ce que j'ai compris. Votre première pièce était "Our Town" ? Vous étiez Georges dans "Our Town", Quel petit rôle sympa pour commencer, Qu'est ce qui pourrait être moins célèbre que de jouer George ?
Robert : J'essaie désespérément de me souvenir de quoi 'Our Town' parle, j'en parlais l'autre jour. Cela parle d'une ville ?



SC : De vampire et de loup, qui dans le nord-ouest pacifique, tuent une fille qui s'appelle Emilie ! Cela parle de Grover's Corner, dans le New Hampshire et de la grande déconstruction de l'expérience humaine et de la manière dont la vie de chaque être humain est extraordinaire à cause de la beauté et du besoin de l'humain à avoir une relation.
Robert : Pour moi la seule chose dont cela parlait, c'était que je devais embrasser Helen Ziegler, qui jouait Émile. Et c'est pour cela - son nom était bien Ziegler ? - c'est pour cela que...
SC : C'est pour cela que vous avez eu le rôle, car vous pouviez embrasser une fille ?
Robert : C'est la raison pour laquelle je suis acteur.
SC : Pour embrasser des filles ?
Robert : Oui, des centaines !
SC : Comment est-ce que ça marche ? Vous en avez eu assez ! En plus d'avoir joué Cedric Diggory dans Harry Potter.... Au passage, est-ce que vous avez rencontré notre guitariste là bas ?
Robert : Une fan d'harry potter ?
SC : oui une grande fan d'harry potter ! Elle ne connaît pas votre travail, mais c'est une très grande fan d'harry potter. Et ensuite il y a eu les films Twilight. Puis vous avez fait des films indépendants fascinants, vous avez fait deux films de David Cronenberg, Cosmopolis et Maps To The Stars, The Lost city of Z cette année, vous avez travaillé avec Werner Herzog un des réalisateurs les plus indépendants. Pourquoi pas un autre blockbuster ? Pourquoi vous aimez les plus petits films ?
Robert : J'ai le luxe de ne pas devoir travailler constamment, donc j'ai la possibilité de choisir ce que je veux faire et c'est ce que je veux faire. Les scénarios... je vois tout comme étant un blockbuster, vous espérez que ce sera un blockbuster, vous espérez qu'au moins une personne le verra. Mais on ne sait jamais.
SC : Le nouveau film, vous êtes merveilleux dans le film, il a eu de très bonnes critiques, une standing-ovation de 6 minutes à Cannes cette année... Vous jouez Connie, qui vient du Queens, un petit escroc du Queens. Était-ce difficile pour vous d'avoir l'accent du Queens ?
Robert : Pas vraiment ! Quand vous faites un film New Yorkais, il y a quelque chose de très cinématographique à propos de l'accent New Yorkais. Mais l'accent du Queens, c'est assez spécifique. J'ai toujours trouvé que c'était intéressant d'avoir un dialecte régional, cela rend le rôle encore plus spécifique.
SC : Est-ce qu'il y a une phrase que vous devez dire en premier pour pouvoir trouver l'accent New Yorkais ?
Robert : Selon moi, je fais l'accent d'un des réalisateurs.
SC : Est-ce qu'il le savait ?
Robert : Il n'arrêtait pas de dire, "Tu ne me joue pas, arrête de dire aux gens que tu me joues, car tu joues un psychopathe si tu ne l'avais pas remarqué."
SC : Vous alliez parlé de votre accroche....
Robert : Il y a ce truc - c'est ce documentaire - Connaissez-vous John Alpert ? Il a fait cet incroyable documentaire "Une année dans une vie de crime", il parle de petits criminels, ces gars ont un charisme inné, ils vivent du vol à l'étalage, ils sont très cinématographiques. C'est ce qui m'a inspiré, leur façon de parler, de bouger.
SC : Maintenant, j'ai un extrait à montrer. Vous avez un frère, votre frère a un handicap mental, qu'est ce qui se passe dans l'extrait.
Robert : Je lui donne une expérience de vie, comme un bon grand frère le ferait, ce qui veut dire le faire sortir du bureau de son psychiatre pour aussitôt aller voler une banque.
SC : Cela ne se passe pas bien.
SC : C'est intense.
Robert : C'est ce niveau d'intensité durant tout le film, avec les réalisateurs nous avons inventé un nouveau genre, qui s'appelle simplement "panique". C'est juste de la panique. Si vous voulez savoir ce qu'est une crise de panique de 90 minutes au cinéma, c'est à cela que ça ressemble.
SC : Avant que vous ne partiez, félicitations, c'est une couverture très sympa, l'édition de septembre de GQ. En vous voyant ici et sur la couverture, je dois vous demander... avez-vous un peigne ?
Robert : Je ne sais pas ce qu'il se passe avec mes cheveux, j'étais dans les coulisses...il n y a rien à faire...
SC : J'aimerai pouvoir le faire...

Traduction : Sabine@therpattzrobertpattinson.blogspot.com

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