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mardi 15 août 2017

Robert Pattinson parle de ses insécurités et de Good Time avec Business Insider


Traduction :

"Robert Pattinson s'ouvre sur ses insécurités et son nouveau film."

Robert Pattinson est peut-être plus connu pour le rôle qui l'a transformé en superstar mondiale et en obsession des tabloïds, en jouant Edward Cullen dans la franchise "Twilight", mais il rend les choses difficile pour ceux qui veulent le garder dans cette boite. 

Dans son dernier film, "Good Time" (dans certains cinémas Vendredi, sortie nationale le 25 Août), Pattinson donne la meilleure performance de sa carrière jusqu'à présent en jouant Connie, un petit criminel qui se lance dans une mission pour libérer son frère handicapé mental de prison. Après que les deux ratent un braquage de banque, nous suivons Connie dans un voyage étrange à travers New York, durant lequel tout ce qu'il fait tourne mal. Pour se transformer en truand crasseux du Queens, l'acteur de 31 ans a passé plusieurs mois à travailler avec les réalisateurs Josh et Benny Safdie (Benny joue le frère de Connie dans le film) avant le début du tournage, ce qui incluait de s'habiller comme le personnage et d'improviser des performances avec Benny en public.

Avec un groupe de paparazzi impatient l'attendant dehors, Business Insider a parlé avec Pattinson à l'hôtel Bowery à New York, pour discuter de son nouveau rôle, sur pourquoi il passe beaucoup de temps sur les sites internet dédiés aux films et avec plus de films "Twilight" à venir, s'il considérerait à nouveau de jouer Edward Cullen.

Jason Guerrasio : Vous avez dit en interview que c'était une photo du dernier film des Safdie "Heaven Knows What", qui vous a donné envie de travailler avec eux. Qu'est-ce que vous recherchiez, en terme de créativité, à cette époque ?
Robert Pattinson : Cela. Je veux dire, je ne fais rien d'autre. Je regarde littéralement des sites web sur des films toute la journée. [Rires]

G : Wow.
P : Aussi des sites de critiques de livres, n'importe où où il pourrait y avoir quelque chose. Je suppose que j'essaie de comprendre ce qui pourrait être dans l'air du temps. Quelque chose qui ait du sens. C'est très très difficile de trouver quelque chose qui soit dans l'air du temps. 

G : Donc votre processus pour le choix des rôles est différent de la méthode traditionnelle d'Hollywood, avec un agent vous envoyant du matériel. Vous recherchez le matériel.
P : Je pense que c'est bien plus qu'un scénario. J'ai fait un film après 'Good Time' [intitulé 'Damsel'] qui provenait d'un scénario et c'est marrant. Mais au départ, je l'ai lu et je ne l'ai pas compris. Et ensuite, j'ai vu ce film "Kumiko the treasure Hunter," que les réalisateurs, les frères Zellner, avaient fait avant et j'ai appelé mon agent pour lui dire "Qui sont ces gars ?" et il disait "Tu viens d'avoir une offre pour leur film et tu as dit 'non'" et je lui ai répondu "Oh Merde ! Attends !" [Rires] Je pense que vous avez besoin de plusieurs éléments. Et je suis une de ces personnes qui pensent que si vous faites quelque chose de bien une fois, même si c'était il y a longtemps, je pense...





G : Qu'il y a toujours du bon en eux.
P : Oui. Parce que peu de personnes font de bonnes choses. 

G : Mais avec les Safdie vous avez vu cette photo, vous étiez intrigués, mais que ce serait-il passé si vous les aviez rencontré et qu'ils étaient de mauvaises personnes. Est-ce que vous les auriez soumis à une enquête approfondie d'abord ?
P : Non. J'avais vu la bande annonce "Heaven Knows What" et ils m'ont fait une si forte impression que je savais que j'avais raison. Le montage, l'utilisation de la musique, c'est juste audacieux. Je me souviens qu'après avoir vu "Heaven Knows What" pour la première fois, je me suis dit sur le volume de la musique 'Jésus, c'est assourdissant."

G : Donc, à vos yeux, même si ces gars étaient de vrais connard, vous auriez pu faire avec, car vous aimiez ce qu'ils font ?
P : Oui, à 100%. Cela s'est bien passé car je les aimais vraiment. Mais à la fin de la journée vous le faites pour faire quelque chose. 

G : Pas pour devenir meilleurs amis avec eux.
P : Et parfois, c'est bien si vous détestez la personne. [Rires] La production du film a duré seulement 3 mois, je pense que vous pouvez faire n'importe quoi en trois mois. 

G : Il y a eu tellement de préparation pour ce film. Était-ce amusant de se maquiller et de se promener dans les rue de New York sans être reconnu ? Par opposition à maintenant, où nous sommes dans le hall d'un hôtel et où les paparazzi sont juste devant la porte à vous attendre.
P : C'est une expérience satisfaisante. A chaque fois j'essaie de faire quelque chose de nouveau et qui surprend les gens. Au moins une personne. Mais ce n'est pas comme si je l'éteignais. Je ne fais pas un film et puis je retourne à ma vie normale. Quand je finis un film, le lendemain je pense au suivant. 

G : Est-ce parce que c'est ce que vous voulez ? Vous voulez être occupé ?
P : Oui. Mais aussi parce que la plupart du temps je trouve les choses par moi-même. Je ne suis pas un gars d'A&R. Je ne sais pas combien de temps je vais pouvoir le faire. Je suis toujours fasciné par les acteurs qui ont une telle confiance dans leur carrière qu'ils peuvent faire un projet, puis partir en vacances. 

G : Et puis il y a des acteurs qui disent non à tout.
P : Oh, je dis non à tout également. Mais parce que j'aime peu de choses, quand je prend un rôle je me prépare et ça prend du temps, même pour des petits rôles, je le fais. 

G : Vous avez fait des mois de préparation pour Good Time à un moment avec Benny vous avez travaillé dans une station de lavage ?
P : C'était en fait pour un test caméra, mais la caméra était éloignée. Nous l'avons fait au milieu de la nuit. Nous avions la permission du directeur, mais tous ceux qui travaillaient là-bas, n'avaient aucune idée de ce que nous faisions. Ils pensaient seulement que nous étions nouveaux. Et ce n'était pas comme si nous l'avions fait pour l'expérience de laver des voitures, nous l'avons peu fait. Benny, dans la peau du personnage, paniquait et moi, également dans la peau du personnage, je l'ai giflé. Benny m'a frappé au visage. [rires] Les gens ont essayé de nous séparer mais j'ai adoré que ce soit hors de contrôle. C'est pour cela que je voulais être dans ce film. C'est le monde réel et les gens réagissaient. C'était intéressant de voir comment les gens réagissaient à une situation folle qui se passait devant eux. 

G : Est-ce que ça a atteint un point où il y avait trop de travail de préparation ? Que votre esprit était surchargé et que vous aviez juste besoin d'y aller et de tourner le film.
P : Si quelqu'un est enthousiaste, non. Il y a eu tellement de fois où j'ai envoyé un émail à Josh à propos du personnage. Quelque chose du genre, "Je viens juste de réaliser qui était le gars," et c'était accompagné de cette longue explication. Et ensuite Josh me répondait un émail 10 fois plus long. Ils étaient donc enthousiastes, ce qui m'a rendu enthousiaste également. Je trouve que le travail d'un réalisateur consiste beaucoup à vous convaincre que ce que vous faites est utile. "Oui, cela signifie quelque chose, on ne fait pas que s'amuser.". Même si à la fin de la journée c'est un film. Mais à l'époque, c'était autre chose. Je n'avais pas le sentiment que j'étais entrain de faire un film, je faisais face à moi-même. Je ne sais pas ce que c'est. Donc si quelqu'un est assez enthousiaste pour vous convaincre que c'est important, c'est en quelque sorte magique. 

G : Est-ce que ça a pris du temps pour vous débarrasser de Connie une fois le tournage fini ?
P : En fait, je regardais le film l'autre jour et je me suis dit, "Ça ne me dérangerait pas de recommencer." J'adore sa façon de parler, c'est un personnage nerveux et il a différents angles. C'est amusant.

G : Donc quand vous le voyez à l'écran, vous ne vous sentez pas épuisé de l'avoir joué, vous vous voyez le jouer à nouveau?
P : Oui, oui, oui. Je trouve que son personnage a beaucoup de détails. Je ne le vois même pas en criminel. Je veux dire, il braque des banques, mais ce n'est pas une histoire ou l'accent principal de sa vie est le fait d'être un criminel. C'est au fin fond de son esprit. J'ai parlé à ce gars qui était un braqueur de banque et qui venait de sortir de prison après 8 ans, quand nous avons commencé le tournage. J'essayais de comprendre pourquoi il a fait cela et il m'a répondu "Je voulais juste de l'argent." Et je me disais, ok, c'est cool. Il se déguisait pour voler les banques, c'est un homme intelligent, mais c'est intéressant qu'il ait simplement éliminé l'idée des conséquences. Vous le faites car vous voulez de l'argent que vous vous fassiez attrapés ou non. C'est tout. Je trouve cela profond. La peur de se faire prendre est éliminée. 

G : L'idée d'être la vedette d'une franchise vous intéresse t-il à l'avenir ? Je veux dire, faire "Twilight" a pris 10 ans de votre vie. Pourriez-vous recommencer cela à nouveau ?
P : Hum, oui. Si vous avez quelque chose dont vous tombez amoureux. Je me dis toujours que tout ce que je fais sera mon dernier travail, donc chaque jour est un cadeau. [Rires] Toute cette vie est un accident pour moi. Ce serait sympa. Mais si je fais à nouveau quelque chose comme cela je pense que plus vous êtes établis, plus ce sera facile pour vous. Je trouve que je suis encore trop jeune, mais pour certains [acteurs établis], le projet est à vous, ils vous font confiance. Alors que si vous n'êtes qu'un gamin, vous devez suivre ce qu'ils disent. Car tout le monde a peur, il y a trop d'argent en jeu. Mais avec un film comme Good Time, je suis bon marché, [rires] je peux garantir un certain chiffre au box-office, je veux juste avoir une autre chance après cela. 

G : Lionsgate a récemment dit qu'ils étaient intéressés par le fait de faire plus de films "Twilight". Est-ce que cela vous intéresse, s'ils viennent à vous appeler, pourriez vous revenir en arrière et jouer Edward ?
P : Je veux dire, je serais très fasciné de voir comment ils pourraient expliquer que non seulement un vampire peut sortir à la lumière du jour, mais peut aussi vieillir un peu. [Rires]

G : Eh bien, c'est à cela que sert les effets spéciaux, non ?
P : Oui. 

G : Que diriez-vous s'ils permettaient à Edward d'être tué ?
P : Je ne sais pas. Quand il n y a pas de matériel source, c'est délicat. En plus, toute la série se passe sur un an, donc oui, je pense que cela peut-être redondant. Parce qu'il y a tellement de films qui parlent de la tension sexuelle, donc une fois que c'est consommé, c'est tout. [rires]."

Source

Traduction : Sabine@therpattzrobertpattinson.blogspot.com

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