La traduction :
Robert Pattinson était dans un aéroport en Mai, en train d'angoisser. Il se rendait à Cannes pour la première du drame fou de Robert Eggers, The Lighthouse, anticipant nerveusement la réaction du public, quand la nouvelle est tombée : Pattinson, le monde vient juste de le découvrir, sera Batman. "J'étais terrifié," dit-il à Empire. "Je commençais également le film de Chris Nolan [Tenet], cette semaine là. J'étais un peu bouleversé. Et ensuite l'info sur le casting a fuité quand je montais dans l'avion pour Cannes. J'avais peur que tout le monde se dise que j'avais fait fuité l'info. Tout cela était vraiment stressant ! C'était une semaine vraiment, vraiment intense."
Ses semaines ne vont être que plus intenses. Les films de Pattinson étaient énormes dès le départ - Harry Potter et la coupe de feu était son troisième rôle à l'écran avant de frapper avec les cinq films Twilight, mais depuis il a pris un tournant en travaillant avec des personnes comme David Cronenberg, les frères Safdies et Claire Denis, sur des films d'arts et d'essais éclectiques, se transformant d'un rôle étrange à un autre. Maintenant, 7 ans après avoir rendu ses crocs, il se lance de nouveau dans le cinéma grand public - mais cela ne veut pas forcément dire qu'il va sacrifier l'étrangeté. Peut-il apporter ses explorations non conventionnelles, intenses et psychologiques à Gotham ? "Oui, je l'ai toujours voulu," dit-il. "La seule chose qui est compliquée c'est la classification du film. Dès que vous faites un film interdit au moins de 17 ans, vous êtes plus libre." C'est peu probable que The Batman sera classifié ainsi - il y a trop de choses en jeu pour une telle franchise, et ce n'est pas une exception comme Joker de Todd Phillips. Et pourtant, Pattinson veut briser certaines barrières. "Par rapport au personnage en lui-même, je veux le pousser aussi loin que possible. Et je pense que Matt Reeves aussi. Vous pouvez faire des choses dingues avec ce rôle." Il veut devenir fou. Devenons fous.