Nouvelle interview (et nouvelles photos) de Robert Pattinson et Matt Reeves avec Los Angeles Times

Jay L. Clendenin fait toujours de superbes photos !

"ok guys, I want something a bit more serious, let's try a hand on Rob's shoulder..."

the making of a portrait with The Batmen#RobertPattinson @mattreevesLA #TheBatman

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— Jay L. Clendenin / guy MAYBE going to SXSW (@jaylclendenin) March 3, 2022

Update : Ajout de photos :

Traduction des parties concernant Robert :

Pour beaucoup, l'idée que l'ancien vampire de "Twilight" s'attaque à l'un des personnages les plus emblématiques des super-héros dans The Batman, qui sort vendredi, semblait une bat-astrophe potentielle. 

Pattinson a pris les premières réactions sans sourciller. "En fait, j'ai été moins moqué que d'habitude," a déclaré l'acteur, assis aux côtés de Reeves, sur Zoom récemment. Il rit. "J'ai été assez choqué. 'Seulement 70% d'avis négatif ? Un plus !'"

Rob, vous avez passé la dernière décennie à travailler avec des réalisateurs comme David Cronenberg, Claire Denis et les frères Safdie, sur des films plus petits et plus artistiques. Vous ne sembliez pas sur le chemin vers un film de bande dessinée. Alors, qu'est-ce qui vous a attiré ici ?

Pattinson : Il y a cinq ans, j'étais la dernière personne à penser que je serai choisi pour être Batman. Normalement, je ne suis pas considéré pour les rôles de super-héros. Habituellement [dans ces rôles], soit vous êtes un total inconnu, soit quelqu'un qui, je ne sais pas, semble plus évident. 

Je ne comprends pas ce qu'il y avait à propos de Batman, mais j'étais vraiment obsédé et je n'arrêtais pas de pousser mon agent à ce sujet. J'ai adoré le travail de Matt sur la planète des singes et une grande partie de son travail. Et je me disais, si tu peux obtenir cette performance d'un singe...[rires] Ensuite j'ai rencontré Matt et il avait une approche tellement intéressante du personnage, c'était très différent et plutôt dangereux. C'est comme une très grande montagne à gravir. 

Reeves : A cause de tous ces films que vous avez mentionnés, je pensais que Rob pourrait ne pas être intéressé par le fait de figurer sur cette liste [pour le casting d'un super-héros]. Mais pour une raison quelconque, dans mon esprit, c'était Rob. D'après le travail que j'ai vu de lui, je me disais, 'Wow c'est un caméléon.' Surtout dans le film des frères Safdie [Good Time], il y avait une sorte de désespoir et de motivation, mais aussi une vulnérabilité que je trouvais très Batman, et je trouvais que ce mélange était très puissant. 

Compte tenu de toutes les itérations précédentes du personnages dans les films, les séries TV, les jeux vidéos et les bandes dessinées, quelles ont été vos premières réflexions sur la façon dont vous pourriez aborder Batman d'une manière nouvelle ?

Pattinson : Lors de notre première rencontre, Matt a mentionné que Kurt Cobain était l'une des références du personnage. Rien que cela, ça m'a mis une idée en tête. Il y a quelque chose par rapport à ce tourment qu'il s'impose que j'ai toujours trouvé intéressant et aussi le fait d'hériter d'une vie que vous n'êtes pas tout à fait sûr de vouloir, mais que vous ne pouvez pas abandonner. Je me souviens que nous avons beaucoup parlé de Michael Corleone.

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Tout grand film est un défi, mais ici, vous faites cette vision de Batman sombre et inspirée de Kurt Cobain, tournant souvent la nuit et sous la pluie, en plein milieu d'une pandémie mondiale. A un moment donné, la production a dû s'arrêter parce que Rob a contracté le COVID. Je dois vous demander, vous êtes-vous vraiment amusé ?

Pattinson : Il y a un plaisir étrange à passer de longues périodes dans le costume et dans le noir. Vous êtes assez isolé du monde lorsque vous portez le masque et c'est assez méditatif. Vous êtes seul la plupart du temps. Personne ne discute avec vous parce que vous portez le masque et que vous ne pouvez pas entendre. Cela permet de se glisser dans un état zen. 

Il y avait tellement de chaos dans la vraie vie, tous les jours, dès que vous sortiez du studio et regardiez votre téléphone, vous deviez vraiment mettre en sourdine une partie des infos pour vous concentrer sur ce que vous faisiez. Tout comme quand Bruce enfile le costume, vous entrez dans un état étrangement simpliste où vous ne pouvez vraiment vous concentrez que sur une seule chose. Vous vous dites, "Si le monde existe toujours après la fin du film, il y aura toujours des fans de Batman, alors vaut mieux ne pas tout gâcher."

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Les enjeux pour ce film sont déjà énormes, mais il sort deux ans après une pandémie qui a fait des ravages dans l'industrie cinématographique et mis en doute l'avenir du cinéma. Cela augmente-t-il la pression sur ce film pour prouver que les films comptent toujours ?

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Pattinson : Chaque film est un vrai pari, à chaque fois. Mais c'est une chose très différente quand personne ne se soucie ou ne sait pas ce que vous faites et que vous devez susciter l'intérêt. Quand les gens attendent quelque chose, il y a une certaine appréhension. On a l'impression de monter sur le ring. Vous entrez dans le Colisée. 

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