Après avoir fini la traduction, je me suis aperçue qu'elle était très similaire à celle de Vanity Fair Italia. Comme je l'ai traduit en entier, je vous la poste quand même :)
Traduction :
Pattinson a déclaré avoir été attiré par le projet grâce à la passion et au talent exceptionnel du cinéaste sud-coréen. A la conférence de presse du film à Séoul en janvier, Pattinson a décrit Bong comme "un cinéaste avec lequel tous les acteurs rêvent de travailler."
Au-delà de cela, l'histoire du film est digne d'un roman. "Je n'avais pas lu un tel scénario depuis longtemps et je ne pense pas que j'en lirai à nouveau un comme cela. Et puis, savoir que c'est quelqu'un avec son niveau qui a écrit ce scénario, qui, d'une certaine manière, ressemble également à une farce de science-fiction." explique l'acteur de 38 ans.
[...]
Parlez-moi un peu de Mickey Barnes et le découvrons-nous au début de l'histoire.
Robert Pattinson : J'aime décrire Mickey Barnes comme un pâtisser raté. Il a essayé de lancer une boutique de macarons sur Terre, mais elle a fait faillite. Il a contracté un prêt auprès de personnes peu recommandables, mais il ne peut pas les rembourser, donc il essaie de fuir la planète. Mais il n'a pa lu les petits caractères de son contrat et il s'est engagé à vivre une vie infernale. Mais comme sa vie était horrible avant, c'est en quelque sorte la meilleure chose qui lui soit arrivée. C'est un personnage assez ridicule, mais il a un grand cœur.
Comment s'est déroulée votre première rencontre avec le réalisateur Bong Joon-Ho ? Aviez-vous des attentes particulières ?
Pattinson : J'étais extrêmement nerveux. Je ne savais rien du projet et c'est une figure légendaire - Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre. Notre rencontre a été très amusante, car il tournait autour du pot et ne voulait rien dire sur le film et tout cela était traduit. C'était une rencontre amusante et je l'ai beaucoup apprécié dès la première rencontre. J'ai aussi beaucoup aimé les performances des acteurs dans ses films et je savais que quoi qu'il fasse, ce serait quelque chose de très inhabituelle...et généralement c'est ce qui m'attire.
Avec Mickey 17 et Mickey 18, quels ont été les plus gros défis pour vous de jouer deux versions distinctes du même personnage et de jouer presque toujours face à soi-même ?
Pattinson : La plus grande difficulté était que nous étions dans un vaisseau spatial avec un équipage limité, donc les personnages ne pouvaient pas être trop différents les uns des autres dans l'histoire, mais ils devaient être facilement différenciable pour le public. Pour y parvenir, nous avons dû essayer un tas de prothèses. Au début, il y avait ces prothèses d'oreilles et pleins d'expériences complètement folles. Je crois qu'il y a un moment où j'avais des joues vraiment potelées pour 17, je portais ces gros trucs à l'intérieur de mes joues. Je suis vraiment content que ça ne soit pas arrivé. En y réfléchissant bien, on se rend compte qu'il suffit de pas grand-chose sur le plan esthétique pour montrer au public que : "Oh, ce sont des types différents," cela peut-être simplement un regard. Mais c'est dingue devoir comment cela fonctionne. On distingue presque immédiatement qui est qui.
Décrivez-nous ce que c'est que de travailler avec le réalisateur Bong et d'être sur un plateau où il est aux commandes.
Pattinson : C'est drôle, parce que nous n'avons pas beaucoup parlé du personnage ou autre. Nous en avons parlé lors de la préproduction, mais pas tant que cela. Nous avons simplement eu quelques dîners et ensuite nous avons parlé football la plupart du temps [rires]. Mais sur un tournage comme celui-ci, où tout est énorme - un vaisseau spatial gigantesque, une autre planète, une grosse équipe, beaucoup d'acteurs, avec pleins de gens en arrière-plan - on pense qu'on sera plus nerveux qu'on ne l'est en réalité. Il y a quelque chose dans l'attitude de Bong. Il est imperturbable et il a ce côté amusant et bienveillant quand il dirige... On a l'impression que rien ne peut mal tourner quand on travaille avec lui. Je pense que tout le monde lui faisait confiance et c'était un tournage vraiment agréable.
Selon vous, qu'est-ce qui fait que ses films plaisent aux cinéphiles du monde entier ?
Pattinson : Je pense qu'il fait partie de ces personnes qui ont une vision unique au monde. C'est drôle. On se dit que la personne qui est capable de toucher le plus large public est celle à laquelle on peut le plus s'identifier, mais Bong est, je trouve, un type inhabituel. Il voit les choses à sa façon. Je suppose que c'est ce que possède tout artiste brillant - une vision singulière - et cela vous fait voir les choses différemment. Mais personne d'autre n'aurait pu réaliser ses films Ils sont incroyablement unique.
Vous avez beaucoup de scènes avec Naomi Ackie, et la relation entre Mickey et Nasha est merveilleuse à voir. Qu'apporte-t-elle au personnage de Nasha et comment est-ce de travailler avec elle ?
Pattinson : Naomi est très drôle, assez inhabituelle, et sauvage également. Je ne pouvais jamais prédire ce qu'elle allait faire. Mais elle est aussi chaleureuse. La relation entre Nasha et Mickey est assez étrange, Mickey n'est pas le genre de personne à nous faire dire : "Oh, c'est le gars avec qui je veux être." Il n'est même pas vraiment humain, et cela ne semble pas la déranger du tout. Elle regarde au-delà de ses défauts. Elle voit clairement au-delà de la surface ; elle ne juge pas un livre à sa couverture. Ou peut-être qu'elle le fait...peut-être qu'elle aime vraiment la couverture et ne se soucie pas du contenu [rires].
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