"C'est l'hôtel le plus bizarre," dit Robert Pattinson. Il est au TIFF pour promouvoir sa dernière collaboration avec David Cronenberg, la satyre hollywoodienne Maps To The Stars et il n'aime pas trop la suite dans laquelle nous sommes pour faire l'interview. "Je n'arrête pas de penser que si j'étais resté dans une chambre ici...il y a des mauvaises vibrations dans chaque chambre."
Il se décrit comme une personne spirituelle, l'ex-idole de Twilight capte les vibrations dans les chambres d'hôtels et les scénarios de films.
"Il y a quelques choses de discordant et d'étrange à ce sujet. Je peux pas vraiment dire ce que c'est."
Il ne parle plus de la chambre, il parle de Maps To The Stars. C'est une satire hollywoodienne, un regard amer sur la célébrité des enfants, la soif de gloire et les secrets difficiles à garder, mais Pattinson dit que c'est autre chose qui a attiré son attention.
"Je ne pense pas avoir vraiment réfléchi à l'aspect hollywoodien," dit-il. " J'ai aimé l'aspect mystique. David parle toujours d'être cet militant athée mais chacun de ses films est tellement spirituel. Il dit, 'C'est n'est pas ça du tout,' mais si ça l'est !"
"Peut-être que je l'ai interprété comme ça car je suis une personne très spirituelle mais la dernière scène est cette chose bizarre transcendante. Il y a un autel et une maison incendiée. C'est comme si la famille était une religion. Et aussi la manière dont la famille réagit aux autres, il y a ce serment d'honneur de sang bizarre, comme tous ces prêtres qui cachent des choses dans l’Église Catholique. Cacher ces secrets dégoutants car ils pensent qu'ils vont les détruire."
La film utilise la notion de la mythologie d'Hollywood comme une palette pour peindre un tableau du comportement stupide, vénal et stratosphérique qui se passe dans les coulisses des communautés fermées et des boîtes de nuit de Beverly Hills.
Le film, raconte Pattinson, reflète, "Ce que ça avait l'habitude d'être. Beaucoup de choses ont changé à L.A. Quand j'ai commencé à aller à L.A tout le monde était mineur et si vous étiez un acteur connu, les règles ne s'appliquaient pas. Vous pouviez avoir 16 ans et aller en boîte mais maintenant avec les appareils photos des téléphones partout ça n'existe plus. Cette période était si bizarre. Vous voyiez un acteur de 14 ans saoule, faire des lignes sur la table. C'était dingue. Maintenant il le font simplement dans la maison de leurs parents."
C'est le second film que Pattinson a fait avec Cronenberg. Le jeune acteur dit du réalisateur de 70 ans que c'est "amusant de passer du temps avec lui" et aussi qu'ils partagent la même envie de repousser les limites.
"J'aime faire des choses qui ont l'air un peu dangereuses et il n'y a pas beaucoup de personnes qui font ça. Je ne me lie pas vraiment aux choses normales. J'aime les choses qui sont un peu surréalistes. Je les trouve plus facile à jouer. Je ne suis pas attiré par les drames classiques. Je ne me sens pas comme ça. J'aime les choses qui sont un peu décalé."
Source
Traduction Sabine@therpattzrobertpattinson.blogspot.com/
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