Pour la sortie du nouveau parfum Dior Homme, Robert a réalisé quelques interviews :
Traduction de l'interview avec Vogue :
Robert Pattinson n'en est pas à son coup d'essai. Et par là, nous parlons de Dior Homme Parfum et toute l'énergie sexy et ambrée qui l'accompagne. "Nous sommes ensemble depuis plus d'une décennie," dit l'acteur en plaisantant un matin d'automne. "C'était avant que tout le monde ne travaille pour un parfum."
En décrivant Homme, récemment réinventé par le directeur artistique de la maison de couture pour les parfums, Francis Kurkdjian, Pattinson dit : "le parfum ressemble plus à une aura qu'à un parfum que l'on vaporise." Avec des notes de fleur d'iris, de vétiver, de patchouli et d'ambre, c'est un parfum qu'il aime mettre lorsqu'il cherche à faire bonne impression. Comme lorsqu'il a rencontré le réalisateur Bong Joon-Ho, le réalisateur de son prochain projet, Mickey 17, dont la sortie est prévue en mars cette année. "Bong est peut-être l'un des cinq réalisateurs au monde qui a ce niveau d'expertise et d'influence. C'est un artiste très spécial."
L'acteur souligne également qu'il n'est pas novice lorsqu'il s'agit de faire des scènes audacieuses pour les publicités d'Homme, qui impliquent qu'il conduise une moto sur la plage. "J'ai appris à conduire une moto pour Batman, donc quand Dior m'a demandé si je savais conduire, j'ai dit oui. Enfin, je pouvais plus ou moins conduire une moto. Mais rien que d'essayer de démarrer une moto sur du sable mouillé est littéralement impossible. Je me suis dit : "Je vais mourir sur ce coup-là."
Ajoutez à cela une fille dans ses bras (littéralement) et Pattinson ne peut qu'en rire. "Si l'homme Dior peut faire cela facilement, eh bien, c'est très impressionnant."
Pattinson dit, cependant, que rien de tout cela - conduire vite, faire des cascades audacieuses - ne lui ressemble dans la vraie vie. "Je suis très anxieux, je n'aime pas du tout conduire vite dans la vraie vie," dit-il. "Je ne peux même pas faire de créneau ! J'ai besoin d'un voiturier comme dans Clueless. Mais il ressort une certaine fierté lorsque je suis filmé. Tout d'un coup, je me dis : "Ouais, je peux conduire à 190 km/h dans ce petit espace."
Les cascades qu'il fait dans Mickey 17 lui correspondent bien plus, plaisante Pattinson. "C'est le genre de cascades où vous vous blessez souvent. Il faut simplement tomber et manquer de coordination. C'est vraiment dans mes cordes."
Mais les récents changements dans sa vie personnelle - l'acteur a accueilli un bébé avec sa partenaire Suki Waterhouse en mars 2024 - l'ont poussé à être encore plus réticent au risque qu'auparavant. Cette étape importante a également introduit un nouveau parfum dans sa vie, dont il est obsédé. "Je me souviens que les gens disaient : 'Oh, n'aimes-tu pas l'odeur des bébés?', mais je me disais qu'ils sentaient juste le talc pour bébé," dit-il en riant. "Puis, j'ai eu un bébé et je me suis dit : 'Mon bébé sent incroyablement bon'. Il y a quelque chose, je peux l'identifier. Elle ne sent pas comme les autres bébés."
Traduction de l'interview avec Esquire :
Francis Kurkdjian est l'un des parfumeurs les plus célèbres au monde. En 1995, il a créé Le Male pour Jean Paul Gaultier, qui a été, à un moment donné, le parfum masculin le plus vendu en Europe. En 2009, il a fondé sa propre maison de parfums de luxe, Maison Francis Kurkdjian, qui fait partie aujourd'hui de LVMH. En 2021, Kurkdjian a été nommé directeur artistique de Christian Dior Parfums.
Robert Pattinson est l'un des acteurs les plus polyvalents et les plus respectés au monde. Parmi ses films figurent la saga Twilight (2008-2012) ; Good Time (2017) ; The Lighthouse (2019) ; et The Batman (2022).
Il est le visage du parfum Dior Homme depuis 2012. La campagne qui a suivi pour la marque, mettant en scène Pattinson et un mannequin dans une chambre à coucher new-yorkaise, a été applaudie pour son style cinématographique. (En 2016, Pattinson est devenu ambassadeur mondial pour Dior Homme).
Pour le lancement d'un nouveau parfum Dior Homme, j'ai discuté avec Francis Kurkdjian et Robert Pattinson de parfums, films et de ce qui entre dans la création d'un parfum à succès.
Esquire : Bonjour Robert. Quel est le personnage que vous incarnez dans le nouveau film promotionnel pour Dior Homme Parfum ?
Robert Pattinson : Je pense que c'est une continuité de la première campagne de 2013. Le personnage d'origine était quelqu'un de vraiment apathique. Il y a un désir agressif, de ne s'intégrer nulle part. [L'équipe] s'est inspirée de personnages archétypiques : James Dean et Marlon Brando. Mon personnage veut tout expérimenter. Il n'est jamais vraiment à l'aise. Il essaie de se définir de manière assez passionnée. Et je pense qu'au fil des campagnes, il est devenu plus romantique et sensuel.
Votre travail consiste à vendre une odeur en créant un sentiment et une atmosphère dans une publicité. C'est un travail assez étrange.
Robert Pattinson : Je suis atroce. J'ai réalisé au cours des dernières heures à quel point je suis mauvais lorsqu'il s'agit de parler d'odeur [nous parlons à la fin de la journée, pendant laquelle Pattinson et Kurkdjian ont donné de nombreuses interviews]. Je suis capable d'activer et de désactiver mon odorat, ce que je trouve très utile. C'est intéressant de voir comment Francis aborde son travail. Le parfum a été développé bien avant la campagne. Donc, oui, je suppose que tout cela n'est qu'une réponse au travail de Francis.
[...]
Robert, que vouliez-vous dire en disant que vous avez la capacité d'activer et de désactiver votre odorat ?
Robert Pattinson : [Il commence à rire, peut-être parce qu'on lui demande, une fois de plus, de parler de quelque chose d'aussi ésotérique que l'odorat] Même si je donne les meilleures réponses, il n'y a pas de bonnes réponses.
Allez, vous pouvez le faire.
Robert Pattinson : C'est étrange. Je l'ai remarqué dans mon dernier travail. Pour une raison que j'ignore, les gens n'arrêtaient pas de s'excuser de leur odeur. Et je me suis rendu compte que je pouvais ne rien sentir du tout. Ensuite, j'ai réalisé que lorsque je travaille, je n'ai aucun sens... Je suis presque entièrement à l'intérieur de mon propre corps. Je n'ai conscience que des expressions faciales des gens. Je ne sais pas. C'est une capacité étrange à avoir !
Ce que vous dites, c'est que vous êtes un acteur tellement formidable, que vous êtes toujours dans l'instant.
Robert Pattinson : [se moque sérieusement] Oui. C'est seulement une concentration extrême. Quelqu'un pourrait faire le pire pet à côté de moi et je ne le saurais même pas.
Quelles odeurs vous rappellent votre enfance ?
Robert Pattinson : Eh bien, vous parlez à quelqu'un qui vient de Londres [Il est né à Barnes]. Et il y a une odeur très particulière à Londres. Attérir à l'aéroport de Gatwick - à chaque fois que je partais en vacances quand j'étais enfant, j'avais toujours l'impression de partir de Gatwick - il y a une odeur très très très forte pour moi là-bas. Ca me rappelle toujours mon enfance. C'est extrêmement nostalgique.
Gatwick sent meilleur qu'Heathrow ?
RP : Oui, ce n'est pas tellement le cas à Heathrow. Ca à l'air plus "normal". Je suppose que si vous partez en vacances en Espagne, vous partez toujours de Gatwick. Donc, j'associe beaucoup l'odeur de l'aéroport de Gatwick à l'enfance. Il y a quelque chose de particulier également dans le fait d'aller dans le Dorset. Les plages du Dorset me rappellent toujours l'enfance.
Y-a-t-il des odeurs que vous associez aux personnages que vous jouez ?
RP : Certainement l'odeur du masque pour Batman.
Quelle est l'odeur de ce masque ?
RP : Eh bien, le cuir. Mais c'est aussi un mélange - parce que vous êtes enfermés dans un masque en cuir et vous êtes aussi extrêmement anxieux en permanence. Et le cuir est poreux, donc il prend vraiment une odeur émotionnelle. Quand j'ai fait l'audition pour Batman, j'ai dû essayer tous les masques [des acteurs qui avaient joué le rôle]. Même après 20 ans, ils avaient tous encore l'odeur de chaque acteur. C'est assez étrange.
Qui sentait le plus bon ?
RP : Je pense que Clooney sentait le plus bon.
Bien sûr. Ce que vous avez décrit ressemble à l'odeur de la peur. Cela à l'air horrible.
RP : Oui. [Rires] L'odeur de la peur est la résonance émotionnelle la plus forte !
Et Thomas Howard, le gardien de phare du 19ème siècle, dans The Lighthouse ?
RP : C'est une des raisons pour laquelle je peux changer mon odorat ! Ce film sentait tellement mauvais que [les odeurs] se ressentaient. Il y avait tellement de scènes [qui sentaient mauvais]. Parce que nous devions faire tourner des mouettes en rond tout le temps. Donc, il y avait des seaux de poissons pourris partout, sur tout le plateau. Juste pour qu'il y ait des centaines de mouettes. C'était un électrochoc. Je me disais : 'Ah ! Oh, maintenant je suis au travail.' J'ai beaucoup de respect pour les marins pêcheurs [après ça].
Connie Nikas, le petit escroc dans Good Time ?
RP : [Immédiatement] Oh, c'est un mélange étrange de sang et de vape.
Est-ce que Batman sentira différemment dans The Batman : Part II ?
RP : J'espère que oui !
Pouvez-vous nous la décrire à ce stade ?
RP : Je n'ai encore rien vu, donc je ne sais pas. Mais peut-être...un peu plus d'iris ?
Quelques publicités pour un parfum deviennent aussi célèbres que le produit qu'elles vendent. Quelle est la clé ?
RP : Je ne pense pas que l'on puisse prédire quoi que ce soit. Même si vous passez un bon moment sur le plateau…J'ai fait beaucoup de publicités durant lesquelles vous passez un très bon moment et vous pensez que cela va se traduire par quelque chose de merveilleux, mais ce n'est pas le cas. On n'a même pas l'impression que vous passiez un bon moment. C'est une alchimie très étrange. Je me souviens de la première publicité [pour le parfum Dior Homme] que nous avons faite avec [le réalisateur] Romain Gavras. Nous avons tourné tout le truc avec une chanson d'A$AP Rocky - à l'époque A$AP Rocky n'était pas très connu. Nous avons faite toute la pub avec cette chanson jouant en arrière plan. L'attitude que nous incarnions était plutôt hip hop. Et puis, ils l'ont changé pour Led Zeppelin ["Whole Lotta Love"] à la fin. Et ça avait l'air tellement naturel avec cette chanson de Led Zeppelin, même si elle lui donnait une ambiance très différente. Donc, on ne sait jamais. On tire dans le noir et on espère.
[...]
C'est comme l'industrie du cinéma, Robert.
RP : Essayer de prédire à quoi ressemblera le marché dans quelques années... c'est presque ridicule. C'est difficile de savoir si vous aimerez toujours ce que vous faites dans deux ans, sans parler de quelqu'un d'autre.
Comment pouvons-nous apprendre à mieux apprécier les odeurs ?
RP : Faites des recherches avec Francis. Regardez quelques interviews !
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