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samedi 18 novembre 2017

Nouvelle interview de Robert Pattinson avec lvz.de


Traduction :

Monsieur Pattinson, dans votre nouveau film "Good Time" vous jouez un voleur de banque qui a besoin d'argent. Savez-vous combien d'argent vous avez en ce moment dans votre poche ? 
Qui utilise encore de l'argent ? Quand j'étais à Londres récemment, je ne savais même pas qu'une nouvelle pièce de monnaie était sortie. J'ai demandé bêtement : Qu'est ce que c'est ? Le monde entier a changé et personne ne me le dit. 

Serait-ce parce que les autres paient toujours pour vous ? 
Pas vraiment. Mais c'est pourquoi je ne peux pas retirer de l'argent à un ATM, parce que je n'arrête pas d'oublier mon code. Aux États-Unis vous payez peut-être un ticket de parking en espèces. Mais ne vous inquiétez pas : Je me souviens du prix du pain. Je ne vis pas dans une bulle, si c'est ce que vous voulez dire. Pour moi, c'est important que je gagne plus d'argents que ce que j'ai dépensé à la fin de l'année. 



Devez-vous faire attention au solde de votre compte après "Twilight" ? 
Eh bien, si vous ne gagnez rien, il y a de moins en moins d'argent. Ce n'est pas un bon sentiment. 

Les super-riches évitent encore et encore de payer des impôts, le footballeur Cristiano Ronaldo est soupçonné : pourquoi ces gens font-ils cela ? Quelques millions n'ont pas d'importance. 
Ronaldo doit être tellement sur le terrain de football qu'il peut difficilement perdre du temps à penser à son argent. D'autres gèrent ses actifs. Il est entouré de beaucoup de gens qui organisent sa vie. Qui sait qui a ses mains dans le jeu ?

Vous voulez vraiment dire que Ronaldo n'a aucun contrôle sur son propre argent ?
Peut-être que quelqu'un autour de lui a pris une coupe financière. Mais c'est difficile à comprendre de toute façon : Ronaldo ne peut pas dépenser tout son argent et il est définitivement responsable de cela. Mais qui sait quoi que ce soit sur la comptabilité. 

Surtout sans Code PIN. 
C'est exactement cela !

Dans votre thriller où vous volez une banque, vous vous rendez dans les coins les plus sombres de l'Amérique, même dans les prisons. Avez-vous regardé autour de vous ?
Avant ce film, je n'avais jamais vu une prison de l'intérieur. Maintenant oui. 

Pourquoi devriez-vous connaître les prisons : vous payez vos impôts, n'est ce pas ?
Eh bien, j'espère que quelqu'un le fait pour moi. 

Comment avez-vous vécu la visite derrière les barreaux ?
C'était choquant de voir à quel point les prisonniers étaient jeunes. Il y avait des adolescents qui vont passer le reste de leur vie dans une cellule. J'ai 31 ans, donc je suis encore assez jeune, mais ces gars étaient encore plus jeunes : inimaginables ! Nous étions dans un département où les prisonniers particulièrement violents finissent. Tout le monde est dans une cage et quand il se déplace dans la prison, il doit porter des mitaines étranges. Il ne peut pas bouger ses mains dedans. Et quand il a de la visite, il doit rester derrière une certaine ligne. 

Cela ne ressemble pas à une réhabilitation réussie. 
Ces personnes, que ce soient des meurtriers ou non, ne sortent généralement plus jamais. Le film mentionne la prison de Rikers Island dans l'East River à New York. Cette institution va finalement être fermée. La violence y est effrayante : on peut mourir après avoir été arrêté, avant même d'avoir été accusé d'un crime. Ou on vous accuse d'infractions supplémentaires, parce que vous vous êtes retrouvé dans une bagarre. 

Comment vous rappelez-vous le battage médiatique autour de Twilight : avez-vous trouvé que cette folie autour de vous était une sorte de prison ?
Il y avait des moments où j'étais dans un état de choc. Je ne savais même pas ce qui se passait autour de moi. C'était étrange : j'avais seulement 22 ans, soudainement j'avais deux, trois ans de plus. J'ai travaillé tout le temps, tournant beaucoup. C'était de la folie. Ma première vraie pause a été après le dernier film Twilight. 

Comment vous êtes-vous libéré ?
J'ai fait des pas très prudents dans la réalité. Et j'ai toujours essayé de faire une distinction stricte : il y avait mon personnage de film et ma vraie vie, complètement sans rapport avec ce qui arrive au vampire Edward Cullen. 

Et aujourd'hui ?
Maintenant, je fais des films plus personnels qui me ressemblent plus et sur lesquels j'ai plus de contrôle. Sur des films gigantesques et coûteux, il pèse une énorme pression. La question la plus importante est la suivante : Comment bien de millions ces films vont rapporter ? C'est ridicule. Aujourd'hui je tourne avec des cinéastes comme David Cronenberg, Anton Corbijn ou dans Good Time avec les frères Ben Safdie et Joshua Safdie. La bonne nouvelle c'est que si les gens aiment ce que vous faites, alors ils vous feront un peu plus confiance sur le prochain film. Et cela vous donne une liberté artistique. 

Vous êtes-vous enfin débarrassé du vampire Edward Cullen ?
J'ai bien peur que non. Même après ce film, presque personne dans la rue ne va venir vers moi en criant "Hey, Connie, le braqueur de banque". Mais je ne veux pas me débarrasser du vampire à tout prix. Cela voudrait dire que je regrette ce que j'ai fait. 

A quel point vous investissez-vous dans un rôle ?
Autant que possible. Entre les films, j'ai beaucoup de temps pour traîner avec les gens. Mais quand je travaille, je n'aime pas avoir du monde autour de moi. Je préfère alors une existence solitaire. Je me présente sur les lieux des semaines voir des mois avant, pour... - eh bien, assimiler. Sinon, je perçois le film comme une source de stress. C'est du luxe bien sûr. Une personne avec une famille ne peut pas faire cela. Je ne veux penser à rien d'autre que le film. 

Est-ce que la star d'Hollywood Robert Pattinson a déjà plongé dans un rôle aussi profondément que pour le voleur de banque Connie ?
C'était quelque chose de spécial. Nous avons filmé dans un style guérilla dans les rues de New York sans permission. Ce n'est pas une vie normale. Personne ne va au travail dans le film, ou se rencontre lors d'un dîner. Connie est poursuivie par la police et j'ai essayé de disparaître comme un fantôme dans la foule. 

Est-ce que cela a fonctionné ?
Nous avions vraiment des situations étranges : Quand nous étions dans le Queens, les passants essayaient d'arrêter les policiers et de les faire trébucher. Les gens ne savaient pas que nous faisions un film. Ce qui est fou c'est que de vrais flics jouaient les flics du film. La réalité a été dupliquée. 

Une fois nous nous sommes rencontrés à Berlin, vous aviez une lubie amusante : Vous mettiez du miel dans votre café. Est-ce que vous faites toujours cela ?
C'est bizarre. Je ne me rappelle pas de cette habitude. Ça a l'air dégoûtant. En attendant, je ne bois presque plus de café de toute façon. 

Pourquoi pas ?
Je deviens rapidement déséquilibré, peut-être que je vieillis simplement. Je ne bois presque plus d'alcool. Et quand je mange une pizza, je prends 10 kg - ou plus que le poids de la nourriture.

Source  Via & Via

Traduction : Sabine@therpattzrobertpattinson.blogspot.com

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