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jeudi 31 juillet 2014

Alex Bilmes, le rédacteur en chef de Esquire , parle de Robert Pattinson et de The Rover dans son édito

imagebam.com

"Pattinson, comme vous le dira toute adolescente , est devenu super célèbre dans la peau du mélancolique vampire Edward Cullen. Son public a été jusque là constitué de jeunes filles et de leurs mères excentriques. Ils l'ont nommé R-Pattz mais nous n'avons pas besoin de rejoindre cette émasculation.

Et de toute façon comme le rapporte Sanjiv Batthacharya dans son portrait de Pattinson, tout ça est sur le point de changer. A 28 ans, Pattinson n'est plus le beau gosse à la peau pâle des jeunes années. avec The Rover, il s'annonce comme un grand talent avec une performance qui envoie balader tous ces artifices de la franchise.

Le film se déroule dans l'outback dystopique Australien ( est ce qu'il y en a un autre genre?), 10 ans après un événement cataclysmique nommé l'Effondrement. Pattinson incarne Rey, un jeune homme laissé pour mort en bord de route dans une ville désertée, sans foi ni loi, avec un seul 4X4. Blessée au ventre par balles, est effrayé , stupide , désespéré , agité et corruptible. Il est récupéré par Pearce, un taciturne, intense tireur d'élite ( existe t-il un autre genre) et il fonce vers son destin.

The Rover est un Western dans la lignée de Sergio Leone et un road movie post apocalypse sur les traces de Mad Max. Certaines choses sont un peu trop intenses à vrai dire: parfois le film est sombre et implacable à un tel point qu'on tombe dans l'absurdité. Mais de nombreuses scènes sont grandioses. Une en particulier m'a frappé : Pattinson est assis seule à l'avant de la voiture la nuit. Illuminé par le tableau de bord, il chante, avec quelques fausses notes , un chanson pop "Ne me déteste pas car je suis beau". Une pause intelligente d'auto-réflexion au milieu du chaos. Je me demande ce que les Twihards vont faire de cette scène?

The Rover n'est pas le seul film intriguant de Pattinson qu'on va pouvoir voir. A l'automne il sera dans la satire Hollywoodienne de David Cronenberg, Maps to the Stars. Parmi tant d'autres, il a fini de nouveaux films avec Werner Herzog et Anton Corbijn. Encore mieux, il a eu la sympathie de conduire son interview avec Esquire autour d'une bière et d'un barbecue chez Sanjiv à LA. Ce qui nous donne une plus haute opinion de lui. Lisez les articles, allez voir les film et préparez vous à voir vos idées pré-conçues voler en éclats.

source @gossipgyal
traduction Ptiteaurel@therpattzrobertpattinson.blogspot.fr

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