jeudi 31 juillet 2014
Interview de Robert Pattinson avec Best Movies (Italie) - Scans + traduction
Il porte une chemise à carreau jaune et verte , des baskets noires avec de grosses semelles et des épaisses chaussettes en coton. Il porte un pantalon de couleur claire , qu'il semble porter depuis une semaine . Quand il parle , il garde la tête légèrement mise de côté, il ne finit pas ses phrases; tout à coup il me fixe du regard, avec un sourire malicieux et me regarde l'air de dire : “T'en a vraiment quelque chose à faire de ça?” De toutes les stars qu'on puisse rencontrer, Robert Pattinson est celui qui se déguise le mieux. Sa diversité et son potentiel résident dans son allure de guingois , comme son visage, comme une prédestination bizarre .Il semble être là par hasard, et il est devenu célèbre par accident, perdu et amusé, sans suffisance. Par exemple, parlant de sa scène de sexe avec Julianne Moore dans Maps To The Stars, il dit: ”C'était notre première rencontre; c'était mon premier jour sur le plateau. A Toronto, où nous filmions, il faisait une chaleur incroyable et je suais beaucoup. Elle fait partie de ces gens absurdes qui ne suent pas. Jamais. Donc imaginez la situation, j'essayais de ne pas mouiller son dos avec ma sueur ! Et j'ai dû paraître très étrange à ses yeux car elle ne cessait de me demander: “Tu vas bien?”
A 28 ans, il semble se trouver dans une zone de sa carrière qu'il apprécie. Echappé de l'espace post Twilight, il a tout fait pour éviter des scripts faits pour le laisser embourber dans une image de lui qu'il ne reconnait pas, et il devient une présence constante dans des festivals de films très importants. Après une deuxième collaboration avec Cronenberg (Cosmopolis et Maps To The Stars), il a tourné Queen Of The Desert, de Werner Herzog (un film sur la vie légendaire de Gertrude Bell), et en même temps à l'automne son film, The Rover, sortira dans les cinémas italiens. The Rover est le nouveau film de David Michod, un jeune réalisateur Australie, rendu célèbre pour son fameux film noir Animal Kingdom (2010) qui a été projeté à Cannes. Guy Pearce a été choisi pour Animal Kingdom pour le rôle d'un policier et dans ce nouveau thriller post-apocalypse, entièrement tourné dans l'outback australien, il incarne un homme à qui on dérobe son dernier bien, : une voiture qui cache un secret. C'est ainsi que débute l'histoire où (Guy) poursuit les hommes qui lui ont volé sa voiture, avec l'aide d'un mec perturbé et confus qui a le visage de Robert Pattinson.
C'était comment de travailler avec Guy? Il y a des scènes intenses entre vous deux
“C'était génial. Son personnage est complétement différent de lui! Eric devait conserver Rey sous une pression constante. Il me fait un peu penser à une sorte de Terminator, avec des traits faciaux moins effrayants. C'est facile de tomber dans la caricature dans ces situations, au lieu d'être vraiment terrifié. C'était bizarre de partager la scène avec quelqu'un qui devait tant être manichéen, tout blanc ou noir. Ca a créé une dynamique vraiment intéressante.”
Et qu'avez vous à dire de votre personnage? C'est un mec étrange qui n'est pas capable de s'exprimer.
“J'avais une idée précise de lui quand j'ai lu le script pour la 1ère fois. Jamais dans toute ma carrière, j'ai travaillé si dur pour une audition. J'ai répété mes répliques 12 heures par jour pendant des semaines, j'étais obsédé. J'ai travaillé avec ma voix, tentant de trouver un accent particulier. Mais une fois que j'ai eu le rôle, je ne me suis jamais senti aussi livre dans mon jeu d'acteur. Je n'avais aucune limite. La 1ère chose que j'ai demandé à David a été: “Est ce que mon personnage est mentalement déficient?” Et il m'a répondu“Je ne sais pas, c'est toi qui décide.”
Et qu'avez vous décidez? Même après avoir vu le film, reste t-il un doute?
“Je me suis dit que c'était une personnage à qui on disait : “T'es un handicapé”. En fait, il est timide qui manque d'assurance et qui a grandi dans un contexte difficile avec des gens qui ne cessaient de le battre et de lui dire de la fermer . Il en est arrivé au point où il ne doit plus penser par lui même , où suivre les ordres des autres lui suffit. Il a donc abandonné sa propre personnalité. Un mec maltraité dans un sens. Et quand Eric lui parle et lui pose une question,il ne sait pas quoi faire car ça ne lui ai jamais arrivé auparavant. C'est pour cette raison qu' Eric , que tout le monde considère comme un enfoiré, est en fait le seul qui le voit vraiment tel qu'il est.
Après avoir vu Camp X Ray avec Kristen Stewart. Je me suis dit qu'elle avait la même carrière que vous. Sa vie ressemble beaucoup à la vôtre. Comparez vous encore vos choix mutuels dans vos carrières?
“Non. Pas vraiment. Mais nous avons tous les deux les mêmes concepts sur le type de film que nous voulons faire. Jusqu'à il y a deux ans, je ne savais pas précisément ce que je voulais. Tourner Cosmopolis, le présenter à Cannes, m'a vraiment aidé à comprendre ce que j'aimais. Cosmopolis a été une expérience inattendue qui m'a permis d'apprendre à connaître un monde que j'adore : je ferais n'importe quoi pour être à Cannes chaque année
Puisque nous parlons de cela… est ce que ça a été un soulagement de savoir que Cronenberg n'avez jamais vu Twilight?
“Pour moi, ça ne fait aucune différence. De toutes façons, j'aurais auditionné pour le rôle. J'ai toujours tenté de faire des choses différentes pour chacun de mes rôles. Peu m'importe si un réalisateur a vu ou non mes précédents films, car de toutes façons, je ferais quelque chose de différent et d'unique pour lui.”
Récemment vos choix se sont orientés vers des réalisateurs qui adorent faire des films plu sombres , comme Cronenberg, Herzog ou Michôd . Avez vous déjà ressenti cette passion pour ce type de films?
“Ce n'est pas important pour moi. Le film de Herzog, par exemple, ne sera pas aussi sombre. C'est plus un film d'aventure . J'ai fait une liste des 20 réalisateurs avec qui je veux travailler: avec eux je jouerais n'importe quoi, peu importe. Ca me suffit de travailler avec eux. Ces dernières années, j'ai compris que si vous travaillez avec les meilleurs réalisateurs, en fin de compte vous serez toujours heureux du résultat final. Et vous serez toujours mis dans une situation de défi.”
20 réalisateurs mais vous revenez travailler avec Cronenberg?
“J'ai dit oui sans avoir lu le script. J'aime travailler avec lui et j'aime ses films. J'ai compris ces dernières années que j'avais des relations "amicales" avec certains réalisateurs, avant même l'écriture d'un script , j'en avais marre d'attendre. Et puis, tout à coup, tout s'est mis en place parfaitement”
Qui avez vous rencontré?
“Je suis allé à des dîners avec James Gray, tentant de travailler avec lui. On est toujours en contact, on ne sait jamais! (il rit). On a l'habitude de sortir boire un verre ensemble, mais je ne l'ai jamais harcelé avec des lettres bizarres!”
Vous refusez catégoriquement de refaire un film comme Twilight dans le futur?
“J'ai eu d'autres offres pour des rôles similaires. Mais je n'ai jamais fait partie de ce genre d'acteurs “pour les Gros films”. Surement que faire partie de Twilight m'a mis dans cette position d'une certaine façon. Mais je ne me sens pas du tout à l'aise au milieu d'une grosse production ou d'une saga. Mise à part Twilight et Harry Potter, la seule autre grosse production dans laquelle j'ai été fut Water for Elephants. Et ce n'était pas non plus une énorme production, avec son budget de 35 million de dollars . Et ce n'était pas une saga . Après Twilight , j'ai pris la décision que c'était OK pour moi. Je faisais ce que je voulais.”
Finalement, pouvez vous plus nous en dire sur Queen of the Desert,?
“En quelques mots, je voulais travailler avec Herzog, même pour un petit rôle. C'est une personne intéressante, et j'étais plus nerveux à l'idée de le rencontrer que de jouer mon rôle. Le film raconte l'histoire de Gertrude Bell. J'incarne le Colonel Thomas Lawrence, même si je n'avais pas vu Lawrence d'Arabie. Je sais que c'est incroyable! Mon rôle est un personnage secondaire dans les vicissitudes des personnages principaux. Herzog est une personne géniale; il peut vous raconte des tas d'anecdotes folles. Il est excentrique et marrant et incroyablement sûr de lui.”
Traduction Ptiteaurel@therpattzrobertpattinson.blogspot.fr
Scans : twilightitalianmoms.com
Traduction GB : Page Facebook In the Footsteps of Robert Pattinson
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2 commentaires:
Merci pour toute ces traductions c'est vachement intéressant
Pas de quoi ;)
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