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samedi 26 octobre 2019

Nouvelle Interview de Robert Pattinson avec Inquirer

On peut également découvrir de nouvelles photos de Robert durant la promo du film à Los Angeles le week end dernier !


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Update : Ajout de la traduction de l'interview :

Première Partie :

Los Angeles - Robert Pattinson n'arrête pas de se masturber - et d'en parler - dans des films. Il se masturbe  encore une fois dans le film acclamé du réalisateur Robert Eggers, The Lighthouse.

Robert l'a fait dans trois autres films : "The Devil All The Time", "High Life" et "Damsel". Alors, se masturber pour la quatrième fois à l'écran est un sujet récurrent dans les interviews de l'acteur britannique.

"On m'a dit de ne plus en parler à chaque interview," a déclaré Robert en riant. Nous l'interviewons depuis son adolescence dans les films "Harry Potter". Il était très détendu, joyeux et spontané lors de cette récente interview à Los Angeles.

"Il y avait cette interview que je faisais l'autre jour," a expliqué Robert, qui a maintenant 33 ans. L'âge l'a déridé, le rendant plus drôle et beaucoup plus ouvert. "J'ai passé 20 minutes à parler encore de masturbation (rires). C'est le cas dans chaque interview. J'ai dit à Robert Eggers que la presse pour ce film était folle, tous les gros titres disent "Pattinson refuse d'arrêter de se branler (rires).'"

"Littéralement, je pense qu'il y a quelque chose qui ne va pas chez moi," a-t-il ajouté en souriant, alors qu'il brosse ses longs cheveux blonds avec ses doigts.

La scène de masturbation dans un hangar a été la première scène qu'il a filmé pour "The Lighthouse", un film en noir et blanc - à la fois bizarre, drôle et sombre - qui a suscité de bonnes critiques depuis ses débuts à Cannes en mai dernier.

Pour leurs interprétations de gardiens de phares à la fin du 19ème siècle, Robert (Ephraim Winslow) et Willem Dafoe (Thomas Wake), sont isolés sur une île reculée au large du Maine, livrés à des soliloques ivres, se déchaînant l'un contre l'autre, entre des moments de tranquillité et d'homo-érotisme, ils ont eu des critiques élogieuses.

"C'est étrange car lorsque nous le faisions - tout ce que contient le film était incroyablement sérieux - c'est une scène très sombre et c'est ce qui m'a vraiment attiré," a expliqué Robert à propos de la scène de masturbation. "Il y a quelque chose chez moi après coup lorsque je fais la promotion du film. Je veux tout alléger.

"Mais à l'époque, ce moment est une scène très bizarre et c'était également magnifiquement écrit dans le scénario. Mais c'était quelque chose à laquelle je pouvais peut-être un peu trop m'identifier (rires)."

Non seulement Robert est plus engagé lors des interviews. Au fil des ans, il est devenu un excellent acteur, après les films "Harry Potter" et "Twilight".

"Peu à peu, vous apprenez un peu ici et là," a-t-il dit. "j'adore encore plus le métier d'acteur à chaque travail. Quand je faisais "Harry Potter", je ne savais vraiment pas si cela allait être le cas. Je suis tombé dans le métier d'acteur et c'était vraiment amusant.

"Mais j'ai du mal à me dire que c'était il y a presque 15 ans. Et de me dire que je suis toujours aussi excité par chaque rôle que je fais. Ensuite, vous trouvez une nouvelle façon de le faire - j'adore toujours cela. Mais oui, c'est un processus d'apprentissage progressif. Et je regarde une tonne de films."

Sur le fait de travailler avec Eggers, qui après son premier film "The Witch", un film d'horreur étrange et sauvage, a fait "The Lighthouse", Robert a répondu, "Si vous regardez 'The Witch', vous pensez qu'il est probablement plus étranger qu'il ne l'est (rires). Mais c'est un homme très agréable (rires). Surtout après avoir vu ce film et "The Witch" vous vous dites, ce gars est cinglé (rires). Mais oui, il est incroyablement amical. Il y a certainement quelque chose d'étrange [chez lui] mais d'une façon agréable. Je pense que pour réaliser, l'excentricité est assez grande.

"Robert (Eggers) travaille extrêmement dur. J'adore les gens qui ont beaucoup d'ambition. Il a rendu les choses difficiles pour lui-même. Il se crée tellement de handicaps différents. "

"Il disait, nous devons tourner sur pellicule, avec des objectifs des années 20, sur des négatifs noir et blanc, sur place, dans des conditions météorologiques incroyablement difficiles. Il embrassait tout cela. Et ensuite, de construire ce phare. Vous ne pouviez pas dire que ce n'était pas un vrai phare quand vous étiez dedans. 

"Je me souviens que quand nous y sommes arrivés (en Nouvelle-Écosse, au Canada) nous nous disions, wow vous avez trouvé le plateau de tournage parfait. Mais il n'y avait rien ici avant. C'était juste une falaise de sable."



Les articles ont souligné la manière dont Robert a fait preuve de rigueur dans certaines de ses scènes. Eggers a déclaré à propos du tournage de cette scène dans le hangar : "Rob était vraiment à fond dedans. Et vous savez, c'était inspirant." Willem nous a confirmé que Robert enfonçait ses doigts dans sa gorge avant une scène afin d'avoir un certain regard.

"J'aimerais savoir de quelle méthode il s'agit," a réagi Robert en éclatant de rire, quand on lui demande jusqu'où il peut aller pour certaines de ses scènes. "J'aime aller loin quand je tourne. J'aime avoir un réalisateur comme Robert (Eggers) qui peut s'opposer à moi, car, surtout avec un scénario comme celui-ci, j'ai l'impression que cela devrait être vraiment extrême."

"Mais en termes de méthodes, vous écoutez ce que veut faire votre corps et parfois c'est bizarre ce qu'il veut faire. Parce qu'il n'y avait qu'un seul autre acteur (Willem) et car j'avais vraiment confiance en Robert, cela semblait plus normal de faire ce truc étrange - je ne sais même pas comment le décrire - j'aimerais bien savoir quelle méthode c'est. Mais oui, je ne fais que suivre mon instinct sombre et cela conduit parfois à des endroits intéressants."

Quand on lui demande s'il est aussi doué qu'Ephraim pour les tâches ménagères - jeter des seaux de merde et de pisse dans l'océan, frotter le sol, transporter des objets lourds dans les escaliers et pousser des brouettes pleines de charbon - Robert rit de nouveau en admettant, "Non. J'allais mentir. Je suis absolument inutile. Je suis un acteur ! Je ne peux rien faire, je n'ai aucune compétence."

"Chaque travail que vous faites en tant qu'acteur, vous réalisez que quand vous terminez le travail, eh bien, je ne pourrais jamais le faire dans la vraie vie (rires). Je ne peux rien construire. Je ne peux rien faire. Tout ce que je peux faire, c'est de devenir fou et de pleurer (rires)."

Le Britannique ajoute, "L'autre avantage c'est que je bouge tellement que cela ne me dérange pas. Je ne remarque pas si quelque chose est sale (rires). C'est assez merveilleux. Je ne juge pas les autres sur le désordre non plus. Il faut que ce soit extrêmement désordonné au point où ce sont des accumulateurs compulsifs."

Robert a affirmé qu'il était doué pour rester seul dans la vraie vie. "Je suis assez bon pour être seul. Je voyage tellement. Mais c'est assez addictif. Une fois que vous passez beaucoup de temps seul, c'est assez difficile d'avoir des gens autour."

Deuxième partie :

Los Angeles - "Rien ne me stresse plus vraiment," a déclaré Robert Pattinson lors de notre récente conversation. En effet, dans cette interview en deux partie, l'acteur était d'humeur enjouée et sincère.

Robert a souvent ri en nous parlant de ses films, dont "The Lighthouse" de Robert Eggers, dans lequel il donne la meilleure performance de sa carrière à ce jour, "The King" de David Michôd et du très attendu "Tenet" de Chris Nolan et "The Batman".

Faisant référence à la lente descente vers la folie de son personnage de gardien de phare, Robert a déclaré qu'il pouvait s'identifier : "Je suis vraiment devenu fou à cause de l'isolation par le passé. Cela se produit assez progressivement et vous ne vous en rendez pas vraiment compte (rires). Vous cessez de vous soucier de votre [apparence]... Il y a eu des moments où je ne changeais pas de vêtements pendant des mois (rires). Mon isolement est également associé à des TOC.

"Plus vous réduisez votre monde - maintenant que je ne vis que dans ma chambre - je dois mettre un drap sur ma télé, pour que les démons ne sortent pas (rires)."

Il y a une scène où Ephraim, disons-le, se met en colère contre une mouette.

"Sans aucun doute quand j'étais plus jeune - je pense que tous les gars, quand vous avez la vingtaine - vous ne savez pas comment gérer la frustration," a expliqué Robert à propos des crises de colère. "Maintenant, je ne me souviens pas de la dernière fois où je me suis fâché comme cela dans la vraie vie. Je n'ai pas été assez énervé pour prendre un poulet en caoutchouc et le frapper (rires).

"Mais j'adore le faire [être en colère] dans des films, cependant. C'est comme de se battre. Vous en retirez beaucoup après coup et vous quittez le tournage avec tellement d'adrénaline, vous vous sentez prêt à faire autre chose. Beaucoup de choses étaient comme cela dans ce film, très physique et donnant de l'adrénaline et vous avez l'impression d'avoir vraiment fait le travail."

Il a souligné, "après ces scènes, vous vous sentez complètement calme."

Dans la vraie vie, comment se détend-il ? "Les petites choses qui avaient l'habitude de me frustrer sont devenues plus satisfaisantes pour trouver des solutions. Si quelque chose vous frustre, si vous réfléchissez immédiatement à pourquoi et que vous essayez de le définir, alors vous pourrez en tirer parti ensuite. Rien ne me stresse plus vraiment."

Dans "The King" de David Michôd, Robert vole la scène dans le rôle du Dauphin de France - de longues mèches blondes, des costumes façon princesse et un accent français délicieusement exagéré alors qu'il se moque, en anglais, du roi d'Angleterre Henry V/Prince Hal, joué par Timothée Chalamet.

"C'est drôle, tout le monde parle de mon accent, mais pour moi ça sonne comme un français," a plaisanté Robert. "Je veux dire, je ne le faisais pas en blaguant."

Son partenaire, Joel Edgerton, qui joue Sir John Falstaff, aurait beaucoup ri en entendant Robert dire pour la première fois ses répliques en anglais avec l'accent français.

"Il y avait quelques lignes que je trouvais drôles," a déclaré Robert. "Je trouve toujours cela bizarre dans des films comme celui-ci, où vous jouez quelqu'un qui parle anglais avec un accent, et je me demandais, pourquoi il parlerait anglais. Cela n'a pas de sens.

"Et quand j'essayais les costumes, j'avais vu tous les autres costumes. 

"J'ai vu ces méga robes que j'allais porter et je me suis dis, oh, c'est génial. Cela me fait bouger différemment. Puis, quand David Michod m'a laissé me tresser les cheveux pour aller au combat (rires), j'ai fait des tresses. Dès que quelqu'un vous laisse allez loin avec quelque chose, comme l'a dit Hunter S. Thompson (auteur et journaliste), 'La tendance est d'aller aussi loin que vous le pouvez.'"

Tourner "The King" en été en Hongrie, lui a permis de faire quelque chose de son enfance. "J'ai fait beaucoup d'équitation dans la campagne, ce que je n'avais pas fait depuis mon enfance. C'était amusant. J'ai appris à faire du galop pour la première fois. C'est l'un des moments les plus cool que j'ai vécu.

"Ce n'est pas dans le film, mais il y a un plan pour lequel j'ai appris à galoper pour charger, lever le drapeau français et à laisser sept chevaliers s'organiser en formation derrière moi quand je galope sur une colline. Mon Dieu, il n'y a pas de meilleure raison d'être acteur que de faire cela une fois dans votre vie."

Avant d'enfiler le costume de "The Batman", Robert doit terminer "Tenet" réalisé par Nolan, une épopée d'action qui implique de l'espionnage, le voyage dans le temps et l'évolution.

"Je suis toujours en train de le tourner," a-t-il révélé à propos du film qui est entouré de secret. "Il y a tellement de parties du film où je me disais, je n'arrive pas à croire que cela arrive. C'est tellement énorme, si étrangement audacieux, mais de la même manière, "The Lighthouse" est stylisé, esthétique et a un joli ton. Chris fait le même genre de choses, mais sur ces toiles immenses. Je n'arrive pas à imaginer à quoi cela va ressembler. Mais ça va être assez incroyable."

En attendant, prendre du muscle pour jouer Batman est en attente. "Oui, l'entraînement est vraiment une grande partie," a-t-il dit. Mais il a souligné que, "parce que je tourne toujours "Tenet" de Chris, je dois attendre d'avoir fini. Donc, je le termine dans quelques semaines, puis je vais me torturer durant quelques mois (rires). 

"Je ne peux même pas supporter de planifier pour le moment, mais je vais tourner de nuit pendant deux mois (pour 'Tenet') et enchaîner directement (avec l'entraînement physique pour "The Batman"). J'ai immédiatement appelé mon entraîneur et lui ai dit :"Vous vous rappelez ce que j'ai dit au sujet des stéroïdes ? Je le retire (rires) !"

Alors que Robert crée son propre Batman, l'ancien Batman, Christian Bale, lui a fait des recommandations,  il réagit en ces termes : "l'interprétation de Batman par Christian était incroyable. Je n'arrive pas à croire que je tourne un film de Cris également. J'adore la façon dont Christian l'a fait.

"Et pour un rôle où votre visage est souvent couvert, il y a quelque chose d'assez simple dans le personnage  à bien des égards. Mais en voyant combien de personnes différentes l'ont interprété, on peut l'intégrer de tellement de façons différentes - on peut le jouer pour rire, pour n'importe quoi. Je trouve que l'idée de Christian était absolument brillante. J'ai une petite idée (de sa façon d'interpréter Batman), mais nous verrons comment cela fonctionne."

L'agenda chargé de Robert, qui chante, joue de la guitare, du piano et compose, laisse peu de temps pour ses inclinations musicales. "J'adorais chanter," a-t-il déclaré. "C'est étrange. J'ai l'impression que moins je fais de musique, plus je me me sens compétent en tant qu'acteur. Mais j'en fais toujours, chaque fois que j'écoute une chanson que j'adore à la radio."

Ces jours-ci, Robert écoute davantage de musique classique. "J'écoute cette radio classique. Elle joue de la musique classique en haute qualité. J'ai décidé d'écouter des symphonies et de les écouter entières, car je ne l'avais jamais fait. C'est vraiment agréable à écouter, comme si vous regardiez un film."

Et Robert aime toujours danser. "J'aime toujours cela. Quand j'étais enfant, me faire prendre entrain de chanter et danser sur les plus grands succès de Billy Ocean par ma sœur est probablement toujours le moment clé de ma vie (rires)."

En regardant son avenir immédiat, Robert a déclaré que sa décision de faire un gros film de Chris Nolan ne veut pas dire qu'il tourne le dos à des petits films indépendants qu'il avait embrassés dans la phase post Twilight de sa carrière.

"Je n'ai pas pris la décision de m'en détourner (des films indépendants)," a-t-il souligné. "Je veux simplement faire ce que je veux.

"Et étrangement, j'ai beaucoup apprécié cela pendant "Twilight", comme cette anticipation et vous pouvez tout gâcher. Avec d'autres films où personne ne sait à quoi s'attendre, comme avec "The Lighthouse", c'est un peu comme si personne ne verrait (rires) Ephraim Winslow.

"Je suppose que je me sentais assez confiant au début de l'année."

En riant une fois de plus, Robert a ajouté :"Et je veux être sur la grande scène."

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