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dimanche 2 juin 2019

Nouvelle interview de Robert Pattinson avec Inquirer + 2 nouvelles photos


Traduction de l'interview :

Los Angeles - La carrière de Robert Pattinson post-"Twilight", dans laquelle il se tourne vers les films indépendants, a livré sa meilleure performance à l'écran à ce jour. Dans le drame d'horreur de Robert Eggers "The Lighthouse", qui a été présenté pour la première fois au festival du film de Cannes, Robert et son coéquipier solitaire, Willem Dafoe, ont reçu les éloges des critiques. 

Le film en noir et blanc a gagné le prix de la critique à Cannes pour le meilleur second long métrage de la quinzaine des réalisateurs et de la semaine de la critique. 

Peter Hammond de Deadline a écrit que la performance de Robert était à prendre en compte au moment de la saison des récompenses : "Avec des critiques la proclamant comme sa meilleure performance à l'écran à ce jour, [la compagnie de film indépendant] A24 peut s'en saisir. Les électeurs adorent quand ils voient quelques choses de complètement inattendu de la part d'un acteur, et c'est ce qu'il fait ici."

Durant une pause dans la frénésie Cannoise, Robert s'est assis pour une interview. Il décrit son personnage d'Ephraim Winslow dans ces termes : "Willem Dafoe est un gardien de phare vétéran et je suis son nouvel assistant. Nous effectuons des travaux de maintenance sur un phare, qui est mystérieux, et il se peut qu'il y ait quelque chose de bizarre à propos de l'île."

"J'étais un bûcheron au Canada et cette île est littéralement au milieu de nulle part au large de la côté du Maine. Il essaie d'échapper à son passé. Chaque fois que je l'explique, je ne sais pas de quoi je parle (Rires)."

Extraits de notre conversation :

Pouvez-vous me parler du fait de travailler dans un film où il n'y a que vous et un autre acteur, Willem Dafoe ? 
Je ne savais pas que Willem serait choisi à l'origine. Mais quand il a eu le rôle, je me suis dit, Wow, juste en regardant dans quoi je me lançais. Je savais simplement que cela allait être passionnant et difficile. 

A quel point avez-vous apprécié le côté physique du rôle ?
C'était ridicule. Le premier jour, je creusais une tombe. Il faisait si froid que je ne pouvais même pas enfoncer la pelle (rires). Robert Eggers adore rendre les choses aussi difficiles et réelles que possible. 
Et en soulevant le baril de pétrole dans l'escalier, nous soulevions réellement cette m**de. Je n'ai jamais été aussi en forme de ma vie. Vous n'avez pas à jouer - les éléments vous obligent à être réactif. 


Aimez-vous des rôles comme celui-ci où vous n'êtes pas idéalisé ? 
C'est toujours agréable d'avoir un costume sur le visage. Vraiment, pour certaines raisons, j'adore être sale dans les films. Je pense que c'est parce que vous n'avez pas un maquilleur qui vient toutes les 10 secondes pour vous arranger. 

Aviez-vous souvent réfléchi aux phares avant ce film ?
Je ne pense pas avoir beaucoup réfléchi aux phares en général (rires). Mais avec ce [film], ils ont construit un phare. C'est un plateau. Quand vous regardez le film, c'est un tel exploit des décorateurs. C'était au Cap Forchu, où nous avons tourné. 
Il était fait en bois et nous pensions qu'il allait se briser en deux secondes (rires). C'était incroyable de marcher dedans et on pouvait voir la lumière sur une distance de 16 miles. 

Quel est le phare au sens figuré dans votre vie ?
J'aime bien ne pas en avoir un. J'aime être un poisson qui s'agite dans son bocal sans savoir dans quelle direction je vais (rires). 

Quelle a été l'étincelle créative pour faire ce film ?
J'ai vraiment aimé "The Witch". Je savais que Robert Eggers avait un talent très particulier et spécifique. Regardez "The Witch" et les détails qui ne ressemblent en rien à ce que font les autres. 

Le film est en noir et blanc. Que pensez-vous que cela ajoute au film ?
Nous tournions avec ces objectifs des années 30. Vous vous rendez compte de la façon dont les films étaient tournés à l'époque. Vous avez besoin d'énormément de lumière. 
Dans les scènes où il n'y a que Willem et moi, face à face, il y a tellement lumière sur nos visages, vous ne pouvez pas voir l'autre acteur. Donc, durant la première semaine, je voyais seulement une silhouette du visage de Willem et vous pouviez à peine garder les yeux ouverts. 
L'équipe était entrain de brûler. Il faisait 130 degrés ou quelque chose de ce genre près de la lumière. Comment faisaient-ils pour avoir autant de lumière dans les années 30 ? C'est incroyable. Dans quelques scènes, on dirait vraiment un film de Buster Keaton. C'est bizarre. 

Qu'aimez-vous à propos du Festival du Film de Cannes ? 
Cannes est si énorme en Angleterre. Peu importe ce qui a été nommé pour la Palme d'Or, c'est ce qui a cristallisé mon goût pour le cinéma quand j'étais adolescent. Donc, dès que j'ai commencé à jouer, c'est là que je voulais que tout mes films aillent. J'adore la façon dont ils célèbrent la culture cinématographique. 
J'ai vraiment remarqué cela quand je suis venu pour la première fois. Personne ne m'a posé de questions personnelles. Les gens sont vraiment enthousiastes à propos des films. Même s'il y a un grand marché du film, cela ne semble pas vraiment être du business. 

Vous avez souvent été dans les médias, attendu comme le prochain Batman. Que pouvez-vous nous en dire ? 
Je peux parler de "The Lighthouse" (rires). Désolé. 

A quel point êtes-vous heureux ces jours-ci ? 
Vraiment heureux. J'aime faire des films où il semble y avoir un risque. Donc, quand ils payent et éclairent, c'est merveilleux. 

Les retours sur le film, notamment à Cannes, sont enthousiastes. Quelle importance cela a-t-il pour vous ?
Oh oui, sans aucun doute. C'est ce que j'ai pensé du film, mais ensuite vous voulez que les gens l'apprécient également. J'ai regardé le film et j'ai vraiment adoré, mais c'est différent quand quelqu'un d'autre l'aime. 
Surtout à Cannes, où les gens expriment largement [leurs réactions]. Il y a de grandes chances pour qu'ils se contentent de sortir en disant, "C'est de la m**de." Donc c'est toujours agréable d'avoir cette réaction.

Vous faites très bien face aux pressions de la gloire. Quelle est votre approche ? 
C'est assez facile d'entendre des applaudissements et de se dire, oh, c'est moi qu'ils applaudissent. Dès que vous vous laissez penser cela, alors vous êtes foutus (rires). 
Vous devez toujours garder cette séparation. En fait, c'est assez difficile, surtout si vous vous sentez faible et que vous recherchez une validation de cet autre étrange. Ce n'est même pas un faux éloge, mais ce n'est pas un éloge particulièrement pour vous. C'est un éloge non mérité. 
Il s'agit également d'avoir de bons amis. Mes amis sont essentiellement les mêmes depuis que j'ai l'âge de 12 ans. 

Quand vous avez commencé, vous étiez dans deux des plus grosses franchises de film au monde, "Twilight" et "Harry Potter". Depuis cet époque, vous vous êtes tournés vers des films indépendants. Pouvez-vous me dire comment vous choisissez vos projets ?
Ces deux films étaient des films de studio à 200 millions de dollars. Je n'ai jamais vraiment pensé à pourchasser un public. 
Les films que j'ai fait étaient simplement ceux qui m'attiraient. Si des films à gros budget que j'avais envie de faire s'étaient présentés ces dernières années, je les aurais poursuivis. 

Pouvez-vous préciser la façon dont les rôles vous intéressent ? 
Je ne pense pas à cela, cela va être un film plein de défis. Il y a, à certains égards, le défi du rôle en lui-même. 
Quand vous lisez un scénario pour la première fois, vous vous dites, oh, je ne sais pas comment l'aborder. Il y a quelque chose d'attrayant dans ce type de défi. 
Je ne pense pas du tout au produit final. Je pense simplement au processus. Plus il sera difficile, plus il y a de chances que cela soit difficile et enrichissant. 

Qu'en est-il de votre carrière musicale ? 
Je fais des petits morceaux par-ci par-là. J'ai enregistré quelque chose pour le film de Claire Denis ("High Life"). C'était la première fois que j'étais dans un studio d'enregistrement depuis une éternité. J'ai un peu attrapé le virus. 

Où vivez-vous ces jours-ci ? 
Un peu plus à L.A. Je ne suis pas allé à Londres depuis un moment. 

Comment repensez-vous à la période "Twilight" ? Quand ces films sont à la télé, comment réagissez-vous ?
J'en parlais à quelqu'un tout à l'heure. Il disait, "Même quand les films "Twilight" sont sortis, je ne vous voyez pas comme un beau garçon." J'ai vu le premier à la télévision, et je me suis dit que le fait que les gens pensait que j'étais joli... Je ressemblais littéralement à une geisha rejetée (rires), à une geisha de seconde zone. 
C'est génial. Ce qui est étrange à ce sujet, c'est que même dans la mode et dans d'autres domaines, cela commence à devenir un peu rétro. 


Source Via

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