Traduction :
Robert Pattinson : Comment la pin-up de Twilight est devenue un candidat aux Oscars.
L'acteur raconte à Kevin Maher comment il est passé d'une idole pour adolescent à un criminel vérolé dans son nouveau rôle et comment il gère l'adoration des fans.
Préparez-vous à recevoir une claque. Dans une industrie fréquemment défaite par sa propre hyperbole (le plus, le plus grand, le meilleur), il est néanmoins étonnant d'assister à la transformation de Robert Pattinson - de la star du film phénomène Twilight, beau et glacial (la franchise de 5 films a gagné 2.5 milliards de livres sterling au box office mondial) à l'un des artistes de 2017 qui mérite le plus un Oscar.
Avec son nouveau film, Good Time, tout a changé pour Pattinson. Il joue Connie Nikas, un délinquant New-yorkais baratineur qui surgit à l'écran avec une intensité inégalée depuis que Robert De Niro a explosé une boîte aux lettres au début de "Mean Streets" en 1973. Nerveux et décharné, sous une peau grêlée, grasse et un bouc, Pattinson disparaît complètement dans le rôle. A Cannes cette année, où Good Time a reçu une standing-ovation de 6 minutes, une réaction fréquente du public entendue lors des projections a été : "Attendez. Je pensais que c'était le film avec Robert Pattinson. Où est-il ?"
Il est là, dans une chambre d'hôtel dans le centre de Londres, grignotant un paquet de mangues séchées et ayant l'air beau. Au sujet de son apparence, il dit : "En fait, cela peut sembler stupide, mais je ne trouve pas cela difficile de ne pas être beau." Mais pour l'instant, il a le visage anguleux, la peau lisse et les cheveux en brosse (pour un nouveau film avec Juliette Binoche, qui se passe dans l'espace). Il porte un jean noir et une veste en cuir et la seule chose curieuse à propos de son apparence c'est une veine sur son front qui gonfle de façon alarmante chaque fois qu'il rit.
Et mec, il rigole. Robert Pattinson, multimillionnaire (son butin personnel de Twilight est estimé à 65 millions de livres) et deux fois nommé l'un des "hommes les plus sexy" par People Magazine, est un rieur. C'est contagieux en fait. Chaque sujet, semble t-il, vaut un bon rire. Sur son régime extrême pour Good Time, par exemple, il dit en riant : "Ne mangez que du thon en conserve. Et mettez une sauce incroyablement piquante sur tout. Cela vous force à manger lentement et vous ne finissez pas vos plats, jamais. Cela ruine toute votre journée. hahahaha." En parlant de son statut amoureux, célibataire ou en couple ? "Ouais. Non. Pas vraiment. En quelque sorte. Ouais. hahahaha." Et sur son travail tourné en dérision dans le rôle d'Edward Cullen, héros de Twilight ? "La seule raison pour laquelle cela a été jugé c'est parce que c'est devenu tellement omniprésent. Je l'ai fait 5 fois. Et si vous faites quelque chose 5 fois, les gens finissent par dire que votre performance est merdique." Plus de rires.
Maintenant, l'accent est mis sur Good Time et les profondeurs dans lesquelles Pattinson s'est plongé pour créer Connie Nikas. Dans le film, écrit et réalisé par les frères Benny et Josh Safdie, Connie braque une banque, il est poursuivi par les flics, il fait irruption dans un hôpital, séduit une adolescente, se lie d'amitié avec un trafiquant de drogue et bat violemment un gardien de sécurité malchanceux (Barkhad Abdi de Captain Phillips). Durant toute cette débandade (le rythme est envoûtant), Pattinson reste profondément charismatique et entièrement crédible - le résultat d'une perte de poids, d'une apparence physique sinistre, d'un accent du Queens parfait et de deux mois "sous couverture dans un appartement en sous-sol d'Harlem avant et pendant le tournage, vivant comme Connie. "J'étais là depuis 2 ou 3 semaines quand j'ai décidé de sortir dans la peau de Connie," dit-il. "C'était le jour où nous avons fait les cicatrices d'acnés, le look graisseux et la veste sale. Et quand j'ai quitté l'appartement j'ai soudainement été approché par tous ces trafiquants de drogue, qui sont sortis de nulle part. Et ça a été un tel choc, parce que j'ai réalisé 'Oh, Wow. Quelque chose vient de se passer. Et c'est sur mon visage.'"
Pattinson, modeste à tort, a fait des films intéressants et admirables depuis Twilight (Cosmopolis de David Cronenberg, Life d'Anton Corbijn), mais rien comme Good Time. Dans le passé, il a prétendu que le succès mondial de Twilight lui avait donné l'impression, en tant qu'acteur, d'être un escroc et aujourd'hui il détourne toutes les éloges de Good Time sur les frères Safdie. "Ils se parlent sur le tournage, encore et encore, ils créent une énergie frénétique et cela vous fait quelque chose, genre [il secoue sa chaise, comme s'il recevait un choc électrique] eeeeewwwwwwww !"
Il est cependant bien plus à l'aise pour parler de masturbation canine. Oh oui, le film présente une scène où Connie est allongé avec le chien d'un trafiquant de drogue. Connie est l'ami des chiens et donc les cinéaste ont placé et filmé une faux pénis en érection sur le chien, pour montrer son "confort primitif" (leurs mots) avec Connie. La scène, toutefois, a été coupée, bien que Pattinson l'ait mentionné lors du talk show américain de Jimmy Kimmel en Août, ajoutant qu'il avait été suggéré, pour plus d'intimité, qu'il masturbe le chien. Cela a entraîné une tempête sur Internet, suivie par une déclaration de l'organisation de défense des animaux, Peta, félicitant Pattinson pour "avoir refusé de masturber un chien". Naturellement, Pattinson rigole. "C'est toujours mon truc préféré au monde," dit-il. "Il y avait une page sur TMZ [le site sur les célébrités] disant, 'Robert Pattinson dans un scandale sexuel avec chien' avec cette photo d'un chien à côté. Je voulais vraiment l'imprimer et l'encadrer. C'était peut-être ma plus grande réussite."
Nous parlons un peu plus de Connie et il admet, presque à contrecœur, que c'est différent de ses rôles précédents. Et qu'avant de commencer Good Time il voulait "faire quelque chose où j'appuie sur l'accélérateur". Je me demande si tout ce qu'il fait depuis des années sera vu contre un contre-pied à Twilight. Il défend ces 5 films et note que le premier épisode a été eu des critiques très positives (il a été considéré comme un acteur "avec des capacités" par le New York Times).
Le phénomène qui l'entourait, cependant, était différent. Il l'appelle "ce truc massif dans ma vie que j'ai dû affronter." Il fait référence, bien sûr, à sa célébrité qui est apparue du jour au lendemain. D'être considéré comme un objet d'amour inaccessible par des adolescentes et des femmes d'âge moyen à tel point que quelqu'un (une femme américaine d'âge moyen) a légalement épousé un carton à son effigie lors d'une cérémonie de mariage à Las Vegas.
Il fait également référence au fait d'être traqué dans la rue par des filles hurlants si agressivement que même 5 gardes du corps costauds ont eu du mal à les tenir à l'écart - la vidéo Youtube "Robert Pattinson attaqué par des filles à New York" est instructive. Et il parle également, inévitablement, des 5 années (à partir de 2008) durant lesquelles tout était scruté. Cela incluait sa relation avec sa co-star Kristen Stewart, où aucune des parties ne l'a admis jusqu'à ce que Stewart s'excuse auprès de Pattinson pour leur rupture en 2013 dans une déclaration publique. A cette époque, chacun de ses mots étaient examinés et démesurés (Times Magazine a déclaré qu'il était l'une "des personnes les plus influentes au monde" en 2010) d'une manière qui pourrait détourner la plupart des simples mortels des rails.
"Rétrospectivement, tout était positif," dit-il. "En fait, c'était positif à l'époque, c'était juste quelque chose à gérer. Et oui, certains éléments étaient stressants, mais même ces éléments stressants faisaient partie de cette expérience de vie tout à fait unique. Là encore, je ne sais pas, peut-être que tout cela m'a rendu fou et que je ne l'ai pas encore réalisé." Il rit et dit qu'il a géré la foule de Twilight en se repliant sur soi-même comme un strip-teaseur. "J'ai toujours pensé que les strip-teaseuses ne sont jamais vraiment nues, même quand elles sont nues," dit-il. "Et il y a un peu de cela quand vous êtes dans une foule, cela devient quelque chose de défensif, car votre esprit n'est pas vraiment là." Il ajoute que le truc des fans hurlants se produit moins aujourd'hui. "C'est complètement aléatoire et je me débrouille mieux pour le gérer. Plutôt que de paniquer directement je peux me calmer. Je suis toujours en mode panique 75% du temps."
Avant Twilight il y avait l'ordinaire. L'école dans une banlieue de Londres (il a grandi à Barnes) et la carrière de son père, un importateur de voitures anciennes, ou de sa mère, un agent pour mannequin, ne laissait pas suggérer qu'il était destiné à être un grand acteur. Il a eu une brève période en tant que mannequin, quand il avait 12 ans. Une maman glamour lors de sa tournée de distribution de journaux a suggéré ce boulot. Il "en pinçait un peu pour elle, mais elle était hors de ma portée." Il a rejoint une agence mais n'a pas décroché un seul emploi. Une production de Tess d'Ubervilles dans un théâtre amateur l'a conduit à un agent et a un petit rôle dans Vanity Fair avec Reese Witherspoon. Ses scènes ont été coupées, mais un directeur de casting sympathique, l'a repéré, rougissant de honte, à la première de Vanity Fair et a offert à Pattinson une audition pour Cedric Diggory dans Harry Potter et la coupe de feu à la place. Il y est allé, il l'a eu, il a rebondi de Potter à Twilight et au reste...
Il vit entre Los Angeles et Londres. Il rit bruyamment à l'idée même que nous allons discuter de sa vie privée et du fait qu'il semble avoir été fiancé à la chanteuse FKA Twigs, mais que ce n'est plus le cas. "Non, c'est mieux si je ne parle jamais de cela," dit-il. Il admettra cependant avoir une relation sérieuse avec ses 17 guitares. "Je joue beaucoup. Surtout dans des chambres d'hôtel." Il admet également que sa richesse personnelle rend l'idée de devoir faire un blockbuster lucratif superflu. "J'ai la chance de ne pas avoir d'hypothèque à payer ou quelque chose comme cela," dit-il. "Et ma précédente expérience sur un gros film, où je n'étais pas assez confiant pour dire "non, c'est comme cela que je veux le faire," signifie que je suis un peu frileux à l'idée de refaire quelque chose de grand public."
Quand il ne fait de films, il est en secret sur Twitter. "J'adore ça. Je regarde les gens qui s'affrontent sur Twitter et je me dit, 'Vous voulez vraiment dire cela ?'" Il retweet beaucoup. Et le nom de son compte, qui n'est clairement pas @RobertPattinson, est le secret le mieux gardé du showbiz apparemment. Le révéler, dit-il, "serait l'un des trucs les plus embarrassant. Ce serait comme regardé profondément dans mon esprit. Ce serait bien pire que, par exemple, voir sortir des photos de nus."
Il sera ensuite dans le drame en deux parties de Joanna Hogg, The Souvenir, qui se passe dans les années 1980 et dans l'épopée spatiale High Life, qui parle de prisonniers qui sont envoyés dans l'espace pour examiner un trou noir ("complètement fou, complètement dingue").
Je me demande si - grâce à Good Time et à, enfin, la crédibilité que cela lui apporte - il se sent heureux ? "Oh oui," dit-il rapidement. "Je pense que oui." Ensuite il regarde le paquet vide sur la table, l'écrase et dit "Mais cela pourrait-être aussi parce que j'ai mangé tout un paquet de mangue." Et puis, naturellement, il rit.
Good Time sort le 17 Novembre.
L'acteur raconte à Kevin Maher comment il est passé d'une idole pour adolescent à un criminel vérolé dans son nouveau rôle et comment il gère l'adoration des fans.
Préparez-vous à recevoir une claque. Dans une industrie fréquemment défaite par sa propre hyperbole (le plus, le plus grand, le meilleur), il est néanmoins étonnant d'assister à la transformation de Robert Pattinson - de la star du film phénomène Twilight, beau et glacial (la franchise de 5 films a gagné 2.5 milliards de livres sterling au box office mondial) à l'un des artistes de 2017 qui mérite le plus un Oscar.
Avec son nouveau film, Good Time, tout a changé pour Pattinson. Il joue Connie Nikas, un délinquant New-yorkais baratineur qui surgit à l'écran avec une intensité inégalée depuis que Robert De Niro a explosé une boîte aux lettres au début de "Mean Streets" en 1973. Nerveux et décharné, sous une peau grêlée, grasse et un bouc, Pattinson disparaît complètement dans le rôle. A Cannes cette année, où Good Time a reçu une standing-ovation de 6 minutes, une réaction fréquente du public entendue lors des projections a été : "Attendez. Je pensais que c'était le film avec Robert Pattinson. Où est-il ?"
Il est là, dans une chambre d'hôtel dans le centre de Londres, grignotant un paquet de mangues séchées et ayant l'air beau. Au sujet de son apparence, il dit : "En fait, cela peut sembler stupide, mais je ne trouve pas cela difficile de ne pas être beau." Mais pour l'instant, il a le visage anguleux, la peau lisse et les cheveux en brosse (pour un nouveau film avec Juliette Binoche, qui se passe dans l'espace). Il porte un jean noir et une veste en cuir et la seule chose curieuse à propos de son apparence c'est une veine sur son front qui gonfle de façon alarmante chaque fois qu'il rit.
Et mec, il rigole. Robert Pattinson, multimillionnaire (son butin personnel de Twilight est estimé à 65 millions de livres) et deux fois nommé l'un des "hommes les plus sexy" par People Magazine, est un rieur. C'est contagieux en fait. Chaque sujet, semble t-il, vaut un bon rire. Sur son régime extrême pour Good Time, par exemple, il dit en riant : "Ne mangez que du thon en conserve. Et mettez une sauce incroyablement piquante sur tout. Cela vous force à manger lentement et vous ne finissez pas vos plats, jamais. Cela ruine toute votre journée. hahahaha." En parlant de son statut amoureux, célibataire ou en couple ? "Ouais. Non. Pas vraiment. En quelque sorte. Ouais. hahahaha." Et sur son travail tourné en dérision dans le rôle d'Edward Cullen, héros de Twilight ? "La seule raison pour laquelle cela a été jugé c'est parce que c'est devenu tellement omniprésent. Je l'ai fait 5 fois. Et si vous faites quelque chose 5 fois, les gens finissent par dire que votre performance est merdique." Plus de rires.
Maintenant, l'accent est mis sur Good Time et les profondeurs dans lesquelles Pattinson s'est plongé pour créer Connie Nikas. Dans le film, écrit et réalisé par les frères Benny et Josh Safdie, Connie braque une banque, il est poursuivi par les flics, il fait irruption dans un hôpital, séduit une adolescente, se lie d'amitié avec un trafiquant de drogue et bat violemment un gardien de sécurité malchanceux (Barkhad Abdi de Captain Phillips). Durant toute cette débandade (le rythme est envoûtant), Pattinson reste profondément charismatique et entièrement crédible - le résultat d'une perte de poids, d'une apparence physique sinistre, d'un accent du Queens parfait et de deux mois "sous couverture dans un appartement en sous-sol d'Harlem avant et pendant le tournage, vivant comme Connie. "J'étais là depuis 2 ou 3 semaines quand j'ai décidé de sortir dans la peau de Connie," dit-il. "C'était le jour où nous avons fait les cicatrices d'acnés, le look graisseux et la veste sale. Et quand j'ai quitté l'appartement j'ai soudainement été approché par tous ces trafiquants de drogue, qui sont sortis de nulle part. Et ça a été un tel choc, parce que j'ai réalisé 'Oh, Wow. Quelque chose vient de se passer. Et c'est sur mon visage.'"
Pattinson, modeste à tort, a fait des films intéressants et admirables depuis Twilight (Cosmopolis de David Cronenberg, Life d'Anton Corbijn), mais rien comme Good Time. Dans le passé, il a prétendu que le succès mondial de Twilight lui avait donné l'impression, en tant qu'acteur, d'être un escroc et aujourd'hui il détourne toutes les éloges de Good Time sur les frères Safdie. "Ils se parlent sur le tournage, encore et encore, ils créent une énergie frénétique et cela vous fait quelque chose, genre [il secoue sa chaise, comme s'il recevait un choc électrique] eeeeewwwwwwww !"
Il est cependant bien plus à l'aise pour parler de masturbation canine. Oh oui, le film présente une scène où Connie est allongé avec le chien d'un trafiquant de drogue. Connie est l'ami des chiens et donc les cinéaste ont placé et filmé une faux pénis en érection sur le chien, pour montrer son "confort primitif" (leurs mots) avec Connie. La scène, toutefois, a été coupée, bien que Pattinson l'ait mentionné lors du talk show américain de Jimmy Kimmel en Août, ajoutant qu'il avait été suggéré, pour plus d'intimité, qu'il masturbe le chien. Cela a entraîné une tempête sur Internet, suivie par une déclaration de l'organisation de défense des animaux, Peta, félicitant Pattinson pour "avoir refusé de masturber un chien". Naturellement, Pattinson rigole. "C'est toujours mon truc préféré au monde," dit-il. "Il y avait une page sur TMZ [le site sur les célébrités] disant, 'Robert Pattinson dans un scandale sexuel avec chien' avec cette photo d'un chien à côté. Je voulais vraiment l'imprimer et l'encadrer. C'était peut-être ma plus grande réussite."
Nous parlons un peu plus de Connie et il admet, presque à contrecœur, que c'est différent de ses rôles précédents. Et qu'avant de commencer Good Time il voulait "faire quelque chose où j'appuie sur l'accélérateur". Je me demande si tout ce qu'il fait depuis des années sera vu contre un contre-pied à Twilight. Il défend ces 5 films et note que le premier épisode a été eu des critiques très positives (il a été considéré comme un acteur "avec des capacités" par le New York Times).
Le phénomène qui l'entourait, cependant, était différent. Il l'appelle "ce truc massif dans ma vie que j'ai dû affronter." Il fait référence, bien sûr, à sa célébrité qui est apparue du jour au lendemain. D'être considéré comme un objet d'amour inaccessible par des adolescentes et des femmes d'âge moyen à tel point que quelqu'un (une femme américaine d'âge moyen) a légalement épousé un carton à son effigie lors d'une cérémonie de mariage à Las Vegas.
Il fait également référence au fait d'être traqué dans la rue par des filles hurlants si agressivement que même 5 gardes du corps costauds ont eu du mal à les tenir à l'écart - la vidéo Youtube "Robert Pattinson attaqué par des filles à New York" est instructive. Et il parle également, inévitablement, des 5 années (à partir de 2008) durant lesquelles tout était scruté. Cela incluait sa relation avec sa co-star Kristen Stewart, où aucune des parties ne l'a admis jusqu'à ce que Stewart s'excuse auprès de Pattinson pour leur rupture en 2013 dans une déclaration publique. A cette époque, chacun de ses mots étaient examinés et démesurés (Times Magazine a déclaré qu'il était l'une "des personnes les plus influentes au monde" en 2010) d'une manière qui pourrait détourner la plupart des simples mortels des rails.
"Rétrospectivement, tout était positif," dit-il. "En fait, c'était positif à l'époque, c'était juste quelque chose à gérer. Et oui, certains éléments étaient stressants, mais même ces éléments stressants faisaient partie de cette expérience de vie tout à fait unique. Là encore, je ne sais pas, peut-être que tout cela m'a rendu fou et que je ne l'ai pas encore réalisé." Il rit et dit qu'il a géré la foule de Twilight en se repliant sur soi-même comme un strip-teaseur. "J'ai toujours pensé que les strip-teaseuses ne sont jamais vraiment nues, même quand elles sont nues," dit-il. "Et il y a un peu de cela quand vous êtes dans une foule, cela devient quelque chose de défensif, car votre esprit n'est pas vraiment là." Il ajoute que le truc des fans hurlants se produit moins aujourd'hui. "C'est complètement aléatoire et je me débrouille mieux pour le gérer. Plutôt que de paniquer directement je peux me calmer. Je suis toujours en mode panique 75% du temps."
Avant Twilight il y avait l'ordinaire. L'école dans une banlieue de Londres (il a grandi à Barnes) et la carrière de son père, un importateur de voitures anciennes, ou de sa mère, un agent pour mannequin, ne laissait pas suggérer qu'il était destiné à être un grand acteur. Il a eu une brève période en tant que mannequin, quand il avait 12 ans. Une maman glamour lors de sa tournée de distribution de journaux a suggéré ce boulot. Il "en pinçait un peu pour elle, mais elle était hors de ma portée." Il a rejoint une agence mais n'a pas décroché un seul emploi. Une production de Tess d'Ubervilles dans un théâtre amateur l'a conduit à un agent et a un petit rôle dans Vanity Fair avec Reese Witherspoon. Ses scènes ont été coupées, mais un directeur de casting sympathique, l'a repéré, rougissant de honte, à la première de Vanity Fair et a offert à Pattinson une audition pour Cedric Diggory dans Harry Potter et la coupe de feu à la place. Il y est allé, il l'a eu, il a rebondi de Potter à Twilight et au reste...
Il vit entre Los Angeles et Londres. Il rit bruyamment à l'idée même que nous allons discuter de sa vie privée et du fait qu'il semble avoir été fiancé à la chanteuse FKA Twigs, mais que ce n'est plus le cas. "Non, c'est mieux si je ne parle jamais de cela," dit-il. Il admettra cependant avoir une relation sérieuse avec ses 17 guitares. "Je joue beaucoup. Surtout dans des chambres d'hôtel." Il admet également que sa richesse personnelle rend l'idée de devoir faire un blockbuster lucratif superflu. "J'ai la chance de ne pas avoir d'hypothèque à payer ou quelque chose comme cela," dit-il. "Et ma précédente expérience sur un gros film, où je n'étais pas assez confiant pour dire "non, c'est comme cela que je veux le faire," signifie que je suis un peu frileux à l'idée de refaire quelque chose de grand public."
Quand il ne fait de films, il est en secret sur Twitter. "J'adore ça. Je regarde les gens qui s'affrontent sur Twitter et je me dit, 'Vous voulez vraiment dire cela ?'" Il retweet beaucoup. Et le nom de son compte, qui n'est clairement pas @RobertPattinson, est le secret le mieux gardé du showbiz apparemment. Le révéler, dit-il, "serait l'un des trucs les plus embarrassant. Ce serait comme regardé profondément dans mon esprit. Ce serait bien pire que, par exemple, voir sortir des photos de nus."
Il sera ensuite dans le drame en deux parties de Joanna Hogg, The Souvenir, qui se passe dans les années 1980 et dans l'épopée spatiale High Life, qui parle de prisonniers qui sont envoyés dans l'espace pour examiner un trou noir ("complètement fou, complètement dingue").
Je me demande si - grâce à Good Time et à, enfin, la crédibilité que cela lui apporte - il se sent heureux ? "Oh oui," dit-il rapidement. "Je pense que oui." Ensuite il regarde le paquet vide sur la table, l'écrase et dit "Mais cela pourrait-être aussi parce que j'ai mangé tout un paquet de mangue." Et puis, naturellement, il rit.
Good Time sort le 17 Novembre.
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