Traduction :
Saturation de photos.
Bien que les films Twilight, qui ont fait de lui une superstar, soient finis depuis un moment, le londonien, Robert Pattinson est encore un des britanniques les plus chauds à Hollywood. Dans une décision intelligente, lui qui a joué le vampire Edward, a aussi fait des films plus sophistiqués comme Remember Me ou De l'eau pour les éléphants. Maintenant dans LIFE d'Anton Corbijn il joue un des rôles principaux. Le film raconte l'histoire de la relation entre James Dean et Dennis Stock. A la fin de ces intenses journées ont été prises les légendaires photos de LIFE qui ont contribué à faire de James Dean une icône. Dans cette interview, Robert Pattinson parle des photographes, de la manière dont il gère le battage médiatique, avec une tasse de café fort remplie de miel...
Voilà un étrange mélange que vous buvez là....
J'aime vraiment ça ! La cuillère doit se tenir droite dans la tasse, alors là c'est bon. Avant je pensais que boire du café avec du miel était plus sain et ensuite quelqu'un m'a dit que le miel était aussi nocif que le sucre et qu'en plus vous tuez les abeilles. Maintenant je me sens coupable. Santé !
Vous êtes souvent photographié par les autres dans votre vie privée. Avez-vous changez de côté pour votre rôle dans LIFE ?
Dennis stock détestait qu'on l'appelle un paparazzi. Pour lui ce qu'il faisait était de l'art et il travaillait très dur pour que cela soit vu comme tel. Pour moi c'était un homme qui voulait percer avec son art et son art était la photographie. C'est seulement durant le tournage que j'ai réalisé que c'était un film sur un photographe pour Anton Corbijn, car lui-même est photographe.
Aujourd'hui ce serait impossible d'aborder une star de cinéma comme Stock l'a fait en lui demandant s'il voulait être photographié...
Plus personne ne vous le demande, les gens sortent juste leurs téléphones. En toute sincérité : à l'époque vous deviez être un vrai pro pour avoir de bonnes photos et ensuite vous deviez travailler pour les imprimer et les distribuer. L'ambiance générale était très différente à l'époque : les gens adoraient les stars de cinéma et voulaient les célébrer. Ils adoraient voir de belles photos dans les magazines. Aujourd'hui il y a une telle saturation de photos et à cause de cela les photos doivent être de plus en plus extrêmes pour que les gens les regardent. Une belle photo d'une célébrité ça ne le fait plus, il doit au moins avoir l'air saoul dessus.
Comment gérez-vous cela ?
C'est encore stressant pour moi, mais cela dépend aussi de l'humeur générale. Si vous êtes de bonne humeur, ça ne vous dérange pas, mais si vous êtes de mauvaise humeur cela vous affecte plus que cela ne le devrait. Vous courrez le risque de tourner en rond. Vous commencez à vous dire, "De quoi j'aurais l'air sur la prochaine photo ?", même quand personne ne vous prend en photos. Ça vous rend dingue parfois. Heureusement, ça c'est beaucoup calmé pour moi.
Cela doit être à cause de la barbe...
Certainement (rires), comme déguisement ça marche bien. J'étais assis à côté d'une équipe de hockey durant le vol, la barbe n'a pas si bien marché que ça à ce moment-là...
Dans le film, les Studios Warner essayent de créer une certaine image de James Dean. Qu'en est-il pour vous ?
C'est toujours comme cela pour les gros films. C'est pourquoi je fais des productions plus petites, car il y a moins de pressions sur le réalisateur et sur ceux qui travaillent sur le film. Tout le monde peut être soi-même et n'a pas à changer. La hiérarchie est assez simple et vous pouvez être sûr que le résultat final est la vision exacte du réalisateur.
Avez-vous besoin de travailler ou avez-vous assez d'argent pour prendre votre retraite ?
Non, je n'en ai pas assez. Mais vous ne devenez pas acteur pour être riche.
Pour quelle autre raison ?
Hum, je n'en suis pas sûr (rires). Durant les films Twilight je faisais d'autres films entre chaque, car à chaque fois qu'un nouveau film Twilight sortait, c'était comme si quelqu'un appuyait sur le bouton 'reset'. Si vous devenez célèbre aussi vite que moi, vous arrêtez soudainement de grandir. J'ai arrêté d'évoluer à 22 à l'époque et j'ai été en état de choc durant 4 ans. C'est différent maintenant. Mon développement personnel et professionnel émerge lentement. Ça me rend heureux.
Souhaiteriez-vous le même début de carrière à vos collègues plus jeunes ?
Oui bien sûr, c'était incroyable, mais un peu exigeant sur le plan psychologique. Ça devient plus clair beaucoup plus tard. Mon conseil serait probablement : prenez soin de votre santé mentale.
Source/Via
Traduction : Sabine@therpattzrobertpattinson.blogspot.com
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