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samedi 30 septembre 2023

Revue de presse : Robert Pattinson interviewe Jordan Firstman pour Interview Magazine

 A l'occasion de la promotion de 'Rotting in the Sun' que Robert co-produit, il a interviewé l'acteur principal, Jordan Firstman, pour Interview Magazine !

Traduction de l'interview :

Jordan Firstman est dans sa phase star de cinéma. L'écrivain et le comédien de 32 ans est devenu célèbre en postant pendant le confinement, principalement sous forme d'impressions et de croquis de personnages sur sa page instagram. Mais un aussi grand talent ne peut être contenu sur un écran d'Iphone, ce qui a conduit Firstman, qui de toute façon commençait à s'ennuyer de la renommée des médias sociaux, à son premier rôle dans Rotting in the Sun, réalisé par Sebastian Silva. Dans cette comédie noire alimentée par le sexe et la kétamine, Firstman et Silva jouent des versions d'eux-mêmes dans un récit racontant en quelque sorte leur première rencontre sur une plage gay au Mexique. Ce qui suit est une satire sans détour d'un monde où la recherche d'influence et la créativité entrent en collision - en révéler davantage gâcherait l'expérience (vous pouvez le regarder sur Mubi). Une des personnes qui a adoré est Robert Pattinson, qui a signé en tant que producteur via sa société Icki Eneo Arlo, peu avant la première du film à Sundance. Il y a quelques semaines, il a questionné Firstman sur Zoom sur la renommée des médias sociaux, la controverse et le sexe gay. 


Jordan Firstman : Hé, quoi de neuf ?

Robert Pattinson : Comment ça va ?

Firstman : Es-tu toujours à Londres ?

Pattinson : Ouais. J'ai la tête dans le brouillard. J'ai l'impression d'être jet-lagué, mais non. Es-tu à Los Angeles ?

Firstman : Je suis de retour à L.A. 

Pattinson : Est-ce la première fois que tu fais la promotion d'un film de manière conventionnelle ?

Firstman : Ouais. J'ai déjà fait des promos traditionnelles avant, mais je n'ai jamais eu à parler du même projet à 50 médias différents et que l'on me pose les mêmes questions encore et encore. Personne ne vous apprend à faire cela. 

Pattinson : Je pensais à cela ce matin en faisant mes recherches pour cette interview, qui consistaient à regarder ton Instagram alors que j'étais aux toilettes depuis 5 minutes. [Rires]

Firstman : C'est l'endroit parfait pour regarder mon Instagram. Regarder de la merde en chiant. 

Pattinson : [Rires] Mais j'ai remarqué au cours des dernières semaines que ton enthousiasme et ta capacité à promouvoir le film est très différente, et je suis curieux de savoir ce que tu ressens, si ton enthousiasme vient du fait d'avoir commencé en faisant des trucs sur les réseaux sociaux, où l'on essaye de devenir viral. Parce que l'on voit tellement d'acteurs qui restent assis là et essaient littéralement d'être aussi ennuyeux que possible en interview, alors que je te trouve vraiment divertissant. Le nombre de personne qui connaissent ce film grâce à la façon dont tu en fais la promotion est très intéressant. 

Firstman : C'est étrange. J'ai suivi un cours intensif de marketing grâce à Instagram, car je pouvais voir aussitôt ce à quoi réagissait le public ou non. Mais c'est bizarre quand je fais cela, car même Mubi me dit, "Que fais-tu ? Arrête d'en faire autant." Mais je me dis : "Je sais comment le promouvoir un peu mieux que vous les gars."

Pattinson : [Rires] S'il te plaît, arrête !

Firstman : Je pense que la façon dont je parle du film donne envie à mes followers de le voir, mais le revers de la médaille c'est que je sais qu'ils veulent voir mon pénis et mon corps nu et le film est bien plus que cela. J'espère qu'ils le regarderont vraiment et verront ce que j'essaie de dire, parce qu'ils sont grandement coupable des problèmes que j'ai dans ma vie et qui sont reflétés dans le film, j'espère donc qu'ils s'en blâmeront également. 

Pattinson : En pourcentage, combien de personnes, selon toi, iront le voir juste pour voir ton pénis ?

Firstman : Rob, Je ne dis pas cela pour me glorifier, mais mes messages privés, la plupart du temps, me disent "Montre-moi ta bite."

Pattinson : Je pense que c'est pareil pour tout le monde, non ?

Firstman : Ouais, je suppose que c'est peut-être vrai. 

Pattinson : Ce n'est pas vraiment vrai. [Rires]

Firstman : Mais Instagram est un endroit très sexualisé et je suis sûr que les actrices, si elles regardent leurs messages privés, sont remplis de conneries dégoûtantes et perverses. Mais, comme je me sexualise, cela laisse la porte ouverte aux gens pour me dire ce qu'ils veulent. Cela me met mal à l'aise parfois, mais je dois aussi accepter d'être en partie responsable, car j'ai laissé la porte ouverte. 

Pattinson : Sur le fait de jouer ton propre rôle, je trouve toujours cela intéressant, car je pense que c'est impossible. Je ne pense pas que les gens puissent être suffisamment perspicaces pour vraiment comprendre qui ils sont. C'est presque comme s'ils devaient être très éclairés pour savoir. Penses-tu que c'est une part de toi différente que tu représentes dans une interview ou dans la vie, ou le personnage que tu joues dans Rotting in the Sun est une part de toi que tu as construit spécifiquement pour le film ?

Firstman : Non, je pense que c'est un personnage que j'ai développé toute ma vie. Mais n'est-ce pas ce qu'est une personnalité ?

Pattinson : Tout à fait, c'est ce que j'allais dire. 

Firstman : Tu vis ces expériences qui façonnent qui tu es, et tu dois également construire différentes personnalités pour interagir avec différents types de personnes. La façon dont je te parle est un peu différente de la façon dont je parle à mes amis homosexuels avec qui je fais la fête. 

Pattinson : J'ai pensé à une chose intéressante - du moins, que je trouve intéressante - c'est que lorsque l'on regarde le film, il y a un cynisme qui est mis au premier plan, sur les réseaux sociaux et les gens issus du monde des arts, mais il y a cet étrange effet contradictoire où l'on se sent bien après coup. On finit par aimer tout ceux qui sont dans le film. C'était ma première impression. 

Firstman : Je pense que tu es plus équilibré qu'une partie du public. Je pense que c'est un truc gay. Les gays ne ressortent pas du film en se sentant bien. Ils se sentent tristes et attaqués. 

Pattinson : Vraiment ?

Firstman : Ouais. 

Pattinson : C'était l'autre question que j'allais poser. Penses-tu que c'est un film homosexuel ?

Firstman : Sebastian déteste que les gens le qualifient de film gay, et ce n'est pas le cas. Quand les gens me demandent de quoi parle le film, je réponds qu'il s'agit de cet instant et il est rempli de tant de contradictions, de confusions et de douleurs. Et Sebastian est homosexuel, donc il écrit sur sa propre expérience et une de ces facette est gay, mais l'autre facette parle du suicide, et cette serveuse qu'il a - interprétée par Catalina Saavedra, qui mérite un Oscar d'ailleurs -

Pattinson : Effectivement. 

Firstman : - cette vie artistique semble indulgente. Je dirais donc que le film parle de 6 à 8 choses et l'homosexualité en est une. Mais les homosexuels y sont également très sensibles parce qu'il y a eu des représentations d'artistes suicidaires et déprimés dans les films, mais il y a eu peu de représentation homosexuelle qui sont fidèles à la culture d'aujourd'hui. C'est pour cela que ça interpelle différemment. Donc non, je ne dirais pas que c'est un film homosexuel, mais je dirais que c'est un film qui capture l'expérience homosexuelle moderne, ainsi que bien d'autres choses. 

Pattinson : Penses-tu que c'est un film dangereux ? Je ne sais pas vraiment comment le dire. C'est controversé à certains égards, mais en même temps, quand je l'ai vu, ma première pensée a été : "Cela me semble assez populaire." A quel point penses-tu que c'est controversé ?

Firstman : Pour citer Harry Styles, le film ressemble à un film. C'est un peu ce que j'aime à son sujet, et je pense que c'est pour cela que les gens le trouve un peu plus populaire. Mais cela dépend vraiment des personnes à qui vous le montrez, car nous sommes des gens qui sont dans la culture, et nous sommes au courant de toutes les sous-cultures, même les plus petites, ce que les gens ne savent peut-être pas à ton sujet. Pour te connaître un peu, tes références sont celles d'une personne de 25 ans très avertie.

Pattinson : Lorsque nous faisions les projections tests, nous invitions spécifiquement des gens venant de partout et tout le monde semblait avoir la même réaction. Personne ne semblait sortir de la projection en disant : "Je suis vraiment énervé par cela." On pourrait penser que ce serait plus choquant pour quelqu'un qui vient au cinéma, sans s'attendre à voir ce qu'il est sur le point de voir. Je ne comprends pas très bien comment tu as réussi à si bien équilibrer ce ton. 

Firstman : Les gens sont choqués de voir à quel point ce n'est pas choquant. Ils sont confus. Ils se disent : "Attendez, je viens de voir toutes ces bites et j'ai vu un acteur sucer une bite tatouée et je n'ai rien ressenti." Je pense que cela normalise le sexe, ainsi que les micro-observations sur des sujets très dangereux. Même le personnage de Catalina qui n'est pas une personne brillante, c'est pour moi la chose la plus controversée du film. Je pense que n'importe quel autre film dirait : "Cette pauvre serveuse mexicaine. C'est seulement une victime. Elle n'a rien fait de mal. Seule la société a été mauvaise avec elle." Et c'est vrai. Toutes les chances sont contre elle, elle n'a pas vraiment de chance dans ce monde, mais elle fait  continuellement erreur sur erreur et ne comprend rien. 

Pattinson : On n'a pas l'impression d'être manipulé par le cinéaste et cela semble très honnête. Ok, attends. Où sont mes notes ? Mes questions sont tellement ennuyeuses, parce que je connais déjà les réponses. J'allais dire : "Comment maintiens-tu une énergie à un si haut niveau ?" mais je sais ce que tu vas dire. [rires] J'allais dire : "D'où vient la confiance en ton corps ? Mais c'est légèrement offensant. 

Firstman : [rires] Non, ta façon de voir m'intéresse. Le dernier jour de mon premier job de scénariste pour la télévision, un des scénaristes en chef m'a dit : "Jordan, je dois te dire, je n'ai jamais rencontré quelqu'un d'aussi confiant et aussi peu sûr de lui en même temps et j'ai enseigné à UCB durant 8 ans." Cela m'a tué. Ma mère est venue me voir le lendemain, je lui ai raconté et j'ai commencé à pleurer. Je pense que je suis assez ouvert sur mes insécurités, mais pour le public, c'est peut-être perçu comme de la confiance ou de l'arrogance. Mais le côté corporel vient autant de mes insécurités que de ma confiance, parce que j'ai l'impression que j'ai besoin de prouver que j'ai confiance en mon corps, alors je le montre. 

Pattinson : Encore une fois, c'est comme le ton du film. On a pas l'impression que tu essaies de faire penser le public une certaine chose, c'est simplement comme cela. C'est assez intéressant. Quelle est la différente pour toi entre être positif sexuellement et accro au sexe ? Où est la limite selon toi ?

Firstman : Oh mon dieu, wow. Je pense que la ligne est la manière dont tu ressens les choses. A la seconde où tu te sens bien à propos de quelque chose et où tu te sens mal. J'ai vécu cela avec beaucoup d'autres hommes homosexuels. Parfois, je suis à une fête et je suis entouré de gens qui baisent et je me dis: "C'est une utopie. C'est ça être un homme. C'est ce que faisaient les grecs. C'est fabuleux. "Et parfois  tu sors d'une expérience sexuelle et tu te sens si profondément dépravé et dégoutant. Je pense que c'est cela l'expérience homosexuelle, naviguer dans le sexe. Nous allons à l'encontre de ces structures hétéronormatives, mais comme aucun système ne nous a appris à vivre autrement, nous devons en quelque sorte le trouver par nous-mêmes et cela s'accompagne de nombreux essais et erreurs. Et dans l'expérience homosexuelle, il y a beaucoup d'erreurs. Je dirais 80% d'erreurs et 20% d'essais. Je regarde la communauté gay en ce moment et je trouve que cela est représenté dans le film, mais je vois beaucoup de noirceur, de dissociation, beaucoup de recours au sexe et à la drogue comme moyen de faire face. 

Pattinson : Penses-tu que c'est quelque chose qui a changé récemment ?

Firstman : J'ai remarqué une différence depuis la pandémie. Je plaisante parfois en disant que si on prive les gays de relations sexuelles pendant un mois durant la quarantaine, ils se rattraperont durant les six prochaines années. Mais je pense que les homosexuels s'en sortent différemment des autres personnes. De plus, les drogues sont devenues bien plus à la mode qu'avant. Mes premières années à faire la fête à Los Angeles, il y avait de la coke, tu prenais de la MDMA, mais tu faisais la fête et tu prenais une petite pause pour prendre de la drogue. Et maintenant, je regarde autour de moi et j'ai l'impression que tu prends de la drogue et tu fais une petite pause pour faire la fête. Je n'en suis pas ravi et je n'aime pas qu'une partie de moi soit piégée dans ces cycles, mais j'espère que c'est une phase. On commence également à en parler au sein de la communauté, alors j'espère que nous pourrons nous unir et comprendre cette situation. 

Pattinson : La façon dont tu parles de ta vie, cela a toujours l'air tellement dingue et tu es incroyablement professionnel. Tu semble tout le temps raisonné. Je n'arrive pas à mélanger les deux impressions ensemble. C'est vraiment étrange. Même lorsque nous sommes allés à la projection à Londres, je me disais : "Tout le monde est si calme, assis dans un silence total." Je m'attendais à ce que ce soit complètement dingue.[Rires]. 

Firstman : Ouais, durant la projection, je prenais du GHB pour me préparer à la session de Questions/réponses, mais je peux vraiment rester lucide. C'est soit mon don soit ma malédiction. 

Pattinson : Et tu as toujours l'air en bonne santé. C'est bizarre. [Rires]. 

Firstman: Prions pour que cela reste ainsi. Je veux parler d'une chose que tu as dit. C'était le jour de ton anniversaire et tu disais : "Jordan, tu es tellement talentueux, mais je n'ai pas la moindre idée de ce à quoi va ressembler ta carrière. Je ne sais pas s'il y a une place pour toi dans la société."

Pattinson : [Rires] Je n'ai pas dit ça !

Firstman : Si, tu l'as fait. 

Pattinson : [Rires] C'est horrible ! Cela allait être une de mes questions ! 

Firstman  "Putain, où est ta place dans la société ?"

Pattinson : Je veux dire, c'est comme cela que je vois les choses. Je pense constamment que je vais passer la grande majorité de ma vie au chômage, désespéré et en ayant le sentiment d'être un échec total. Je pense que c'est ça la vie. [Rires]. 

Firstman : Si Robert Pattinson dit cela, personne n'a espoir d'être un jour satisfait. 

Pattinson : C'est ce que je pense.  

Firstman : Je trouve que la plupart des gens sont tranquillement résignés par rapport à leur vie. Il existe un type spécifique de maladie qu'ont les gens du Show Business, ce syndrome de ne jamais en faire assez. Mais je ne pense pas que ce soit le cas de tout le monde. Il y a des gens qui sont satisfaits. 

Pattinson : Je ne sais pas, j'ai l'impression qu'on est au maximum la plupart du temps, tu fais un travail, tu es employé pour trois mois. C'est la chose la plus stressante au monde. 

Firstman : Tu as une autre très bonne question. Je peux le dire à ton regard. 

Pattinson : Oh mon dieu. C'est agaçant, parce que j'essaie toujours de poser des questions sur les réseaux sociaux, mais je ne sais même pas quoi demander, parce que je n'y suis pas moi-même, donc je ne peux pas imaginer comment tu fais les choses. Je pense que c'est naturel pour toi. Penses-tu que ta façon d'appréhender la réalisation d'un film est différente de celle dont tu fais un sketch sur les réseaux sociaux ? Je n'ai pas l'impression que ce soit si différent. 

Firstman : Je suppose que c'est un peu la même chose, mais une fois que j'ai surmonté un truc, je ne peux plus le faire. Je ne peux pas enregistrer de vidéo car je m'en fiche. Donc si ma conviction n'est pas là, cela se voit pleinement. Je regarde le film et je veux bien faire, ça m'intéresse tellement que j'y vais à fond. C'est ce que j'ai ressenti avec les vidéos la première année. Et je regarde ces vidéos, même celles que je ne trouve plus drôles, et je me dis : "Merde, j'étais à fond." Mais ce n'est plus le cas désormais. Parfois, j'ai encore des idées vraiment amusantes pour des vidéos, je m'apprête à les enregistrer et je me dis : "Je ne suis pas dedans. Je ne peux pas le faire." As-tu déjà eu à réaliser un projet qui ne te plaisais pas du tout ?

Pattinson : Pas vraiment. J'ai une peur profonde de l'humiliation. Et puis, tu sais que cela dépend de toi. Tu peux dire que c'est un scénario pourri, ou que le réalisateur est un con ou bla,bla,bla, mais à la fin de la journée, personne ne se souciera des raisons. Tout le monde dira que tu es celui qui est nul. Et la grande majorité des gens diront que tu es nul même si tu a fais de ton mieux. 

Firstman : Ouais. Même quand tu es incroyable dedans. 

Pattinson : Ouais. Est-ce que tu espère être plus pertinent en faisant un film ou en faisant des trucs sur Instagram ?

Firstman : J'ai beaucoup appris sur la pertinence grâce à Internet. J'ai dressé une liste des pour et contre à la fin de l'année et l'un des contre était d'être constamment pertinent. Je pense que l'on peut avoir un moment de pertinence tous les deux ans, et c'est la meilleure façon de faire. Les gens qui sont constamment pertinents, ce n'est pas une façon de vivre. Tu vas t'épuiser et mourir prématurément. La pandémie a été mon premier aperçu de la pertinence et c'est une drogue tellement addictive. J'ai pris presque toutes les drogues et rien n'est aussi puissant. Mais quand ça s'en va, le sevrage est dingue. Je pense qu'il faut apprendre à profiter de ces moments intermédiaires et ne pas devenir fou. C'est plus facile à dire qu'à faire, et je me sens toujours très mal à l'aise. Depuis un an et demi, j'ai l'impression d'être au plus bas en termes de pertinence et c'est difficile. 

Pattinson : C'est toujours difficile de savoir comment ne pas saturer, ou combien de temps attendre. Et puis parfois, si tu attends trop longtemps et essaie de faire sensation, si cela ne fonctionne pas, tu te retrouves dans une situation très très dangereuse. 

Firstman : J'aime à quel point tu es préparé. Il y a beaucoup de questions et elles sont très bonnes. Tu es meilleur que la plupart des journalistes à qui j'ai parlé. 

Pattinson  En fait, j'ai soudainement beaucoup de respect pour les journalistes. Je ne sais pas comment faire ça. Est-ce que j'en ai d'autres ? Je suis à court. Putain. 

Firstman : Je me sens bien. Est-ce que tu te sens bien ?

Pattinson : En fait, j'ai écrit pas mal de notes, je les regarde et je me dis : "Qu'est ce que tu essaies de dire ?" J'en regarde une en ce moment, ce n'est même pas une question. C'est juste un truc long et alambiqué, dont je ne comprends même pas le point que j'essaie de faire valoir. 

Firstman : Je suis sûr que c'est intelligent, cependant. 

Pattinson : Quelque part au fin fond. Mais ouais, je suis tellement content que les gens comprennent le film. 

Firstman : Je suis très heureux que tu en fasses partie. C'est venu de nul part, mais en même temps c'est tout à fait logique. 

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