Traduction :
Robert Pattinson n'a plus de cheveux. Quand nous l'avons rencontré, ses cheveux ébouriffés étaient remplacés par une coupe brute conçue pour briser le cœur d'un million de fans de "Twilight". Cette coupe de cheveux est la conséquence du nouveau film de Pattinson 'Good Time', qui a exigé que son personnage se fasse une teinture blonde maison et l'a fait ressemblé à l'épouvantail dans "Le magicien d'Oz" après une nuit difficile. En le voyant s'allonger sur un canapé d'un hôtel de Soho, portant le combo jean-t shirt - baskets qui est devenu son uniforme ("Je pourrais garder mes affaires dans un sac en plastique," dit-il), il est facile d'imaginer que sans un autre projet sur lequel travailler - le film de science-fiction de Claire Denis 'High Life' - il porterait toujours joyeusement sa tignasse jaune.
Pattinson, il est juste de le dire, est heureux de faire le contraire de ce que les gens attendent. Adolescent à Barnes, il a eu une initiation peu orthodoxe au monde du théâtre : il a auditionné pour un rôle simplement parce qu'il en pinçait pour une fille qui jouait dedans. Sa chance a été d'obtenir le rôle de Cédric Diggory dans "Harry potter et la coupe de feu" à 17 ans. Puis une renommée internationale lui est tombé dessus avec la géante saga Twilight qui a rapporté 2.5 milliards de Livres. Depuis lors, il a emprunté une route moins fréquentée. "Les gens attendaient devant ma maison il y a quelques années," se souvient-il à propos de l'hystérie de "Twilight", il était poursuivi par les fans et sa petite amie, FKA Twigs, a reçu des menaces de mort de la part de Twi-hards racistes, des années après la fin de la saga.
Puis il a abandonné les superproductions et les projecteurs. Il a passé ces dernières années à travailler avec des réalisateurs cultes comme David Cronenberg, Werner Herzog et James Gray. Les films qui en résultent n'ont pas toujours marché au box-office, mais ils ont été singuliers, parfois brillants et terriblement difficile à oublier. "Good Time" est un de ceux-là. Un thriller avec une patine de désespoir, c'est un film fascinant à regarder. C'est également un probable candidat aux Oscars et Pattinson est une révélation.
Le film est réalisé par les frères Safdie. J'ai entendu que vous aviez repéré une photo d'un de leur film sur Internet et que vous les avez démarché, puis qu'il ont écrit ce film pour vous. Est-ce vrai ?
"C'est étrange, Josh [Safdie] en a parlé plus tôt : "J'ai regardé la photo dont tu parlais et c'était juste une photo du visage d'une actrice !" C'était de leur film "Heaven Knows What" et j'ai simplement eu un pressentiment, donc je leur ai envoyé quelques emails disant que j'étais prêt à faire n'importe quoi. "
Good Time se déroule dans un New York très particulier. Vous y êtes vous plongés en profondeur ?
"J'ai passé toute une journée dans la peau du personnage. Je n'avais jamais fait quelque chose comme cela avant. Avec Benny [Safdie, qui joue son frère], nous avons passé une journée à Yonkers, traînant dans un Dunkin' Donuts et rencontrant des gens qu'il connaissait. Nous sommes également allés dans des prisons."
Y avait-il des fans de "Twilight" parmi les détenus ?
" Il y en avait un. Nous étions là depuis 5 ou 6 heures et personne ne savait qui j'étais, mais alors que nous partions via cet ascenseur rempli de détenus, je pouvais sentir ce type me regarder. J'ai dit, "Quoi ?" et il m'a simplement regardé et a dit [adoptant l'accent du Queens] "Putain ! "Twilight"!" [Rires]. Soudain, tout le monde dans l'ascenseur m'a regardé. J'ai dit "Je ne sais pas de quoi il parle." C'était terrifiant."
Il devait avoir des moments étranges sur le tournage également. Il y a une scène où un paquet de colorant explose dans votre voiture, par exemple.
"J'avais vraiment une mauvaise bronchite - il faisait très froid à New York à ce moment-là - et j'ai respiré une énorme quantité de peinture rouge. C'est dingue tout ce que je pouvais craché après 3 semaines."
L'ambiance du film me rappelle ces classiques des années 70 comme "The French Connection" - filmant dans les rues de la ville, mais pas nécessairement avec toutes les autorisations nécessaires...
"Nous avons filmé une scène de braquage, mais nous n'avions pas la permission de tourner à l'extérieur de la banque, seulement à l'intérieur. Nous avions des masques et il y avait des flics partout. On avait vraiment l'air de braquer une banque. J'ai envoyé une vidéo à Josh il y a quelques jours d'un type qui filmait une scène comme celle de "Good Time" et la police lui a tiré dessus."
Qu'est ce qui vous a poussé à être acteur au départ ?
"J'ai rejoins cette petite troupe de théâtre à Barnes, je crois que c'était parce que j'en pinçais pour cette fille. Je ne m'intéressais pas à la comédie jusque là, mais une audition à changer la donne. C'était tellement effrayant : je n'avais jamais chanté, dansé ou joué devant quelqu'un et soudainement je faisais les trois dans cette audition pour "Guys and Dolls". Je voulais le rôle de Frank Sinatra. Je crois que j'ai été choisi dans le rôle d'un danseur cubain [Rires]."
Était-ce une expérience formatrice ?
"Beaucoup de gens là-bas le prenaient extraordinairement au sérieux et je n'étais pas vraiment accepté dans ce groupe, ce qui était très formateur. [Adoptant une voix irritée] "Je suis un putain d'outsider!" Je suis allé en Amérique avant plusieurs de mes pairs pour la même raison : Je n'avais pas l'impression d'être adapté au monde du théâtre anglais. De plus, j'ai été viré d'une pièce et je me suis fâché avec tout le monde."
Votre carrière a débuté avec deux grosses franchises, Harry Potter et Twilight, mais vous n'êtes pas retourné sur la route des superproductions. S'il y avait un rôle dans, disons, "Star Wars", le prendriez-vous ?
"Oui, bien sûr. J'adore ces films et tout le monde veut ces rôles. J'ai l'impression que c'est très utile pour une carrière d'être cohérent. Si vous dites : Je vais faire quelque chose de vraiment fou, mais qu'ensuite vous faites quelque chose de très conservateur, je ne pense pas que cela marche vraiment. Cela a pris beaucoup de temps mais maintenant les gens disent "Oh, vous faites des choses assez étranges."
Est-ce que votre relation avec "Twilight" a changé avec les années ?
"Je veux dire, en quelque sorte. J'ai l'impression d'avoir toujours la même réponse. C'était amusant et ce n'est pas comme si j'avais signé pour 8 films, je savais que ça prendrait fin. Je devais avoir l'air d'avoir 17 ans, il n'y avait que quatre livres et il n'y en aurait pas plus. La seule fois où cela m'a paru négatif, c'était quand les gens attendaient devant ma maison il y a quelques années."
Est-ce que l'on vous crie toujours "R-Patz" ?
"C'est la seule chose : pourquoi certaines personnes finissent avec un surnom et d'autres pas. C'est vraiment injuste que je me sois retrouvé avec un surnom [rires]. "
Harry Potter et l'enfant maudit se joue en ce moment à Londres. L'avez-vous vu ?
"Non pas encore, mais je veux vraiment le voir. C'est étrange pour moi, car j'ai l'impression que c'était il y a une éternité."
Votre ancien personnage y joue un rôle important. Vous sentez-vous possessif vis à vis de Cédric Diggory ?
"Pas vraiment. Même avec Twilight, je serais curieux de voir quelqu'un d'autre le jouer. C'était tellement sympa d'en faire partie. Ça a, plus que tout autre chose, changé ma vie. C'est la raison pour laquelle je ne suis pas allé à l'université."
Harry Potter vous a empêché d'aller à l'université ?
"Ça a duré longtemps, je ne pouvais pas y aller. C'était censé durer 4 mois, mais ça a fini par durer 10 ou 11 mois. Je me présentais tout les jours sur le tournage mais je ne travaillais pas durant des semaines [parce qu'il n'était pas nécessaire pour le tournage.] J'avais 17 ans et j'étais la seule personne à ne pas aller à l'école. Je traînais un peu partout."
Avez-vous toujours le sentiment d'être à la maison à Londres ?
"Je partage mon temps entre ici et Los Angeles, Mais Londres est toujours ma ville préférée. Je ne pense pas que je pourrais rester au même endroit durant plus de 6 mois, cependant. Je n'ai pas le besoin de faire un nid. "
Pouvez-vous vous promener en ville facilement ?
"Je me promène toujours partout - même si je marche comme un fou. Je fais du vélo partout à Londres, ce qui me manque vraiment quand je suis à LA."
Quels sont vos repères culturels ?
"Je suis complètement à côté de la plaque, c'est terrible. J'avais l'habitude de paniquer dans les lieux publics et je commence seulement à m'en remettre. Je suis allé au Tate Modern pour la première fois il y a trois mois - l'exposition Giacometti était incroyable.
Avez-vous du mal à prendre des vacances ?
"C'est une des choses étrange sur le métier d'acteur : vous êtes constamment inquiet par le fait d'être au chômage."
Hollywood sait comment organiser une fête. Aimez-vous cette partie du travail ?
"C'est marrant. Les artistes s'inquiètent de ce que les gens voient de leurs vraies personnalités, donc ils se cachent où sont tous le temps en représentation. C'est fascinant d'aller à une fête avec des gens qui ont tous décidé d'être en mode "représentation". Le Met Ball... Oh mon dieu ! Tout est composé."
N'avez-vous pas envie de vous asseoir dans un coin et de boire tranquillement une pinte ?
"Vous devez le faire. C'est dur, cependant."
Good Time fait le buzz pour les Oscars, donc il y aura peut-être encore de plus grosses soirées à venir...
"Même quand nous faisions le film, je ne savais pas ce qui allait se passer - C'était tellement petit. Ça a été un des voyages les plus fous."
Pattinson, il est juste de le dire, est heureux de faire le contraire de ce que les gens attendent. Adolescent à Barnes, il a eu une initiation peu orthodoxe au monde du théâtre : il a auditionné pour un rôle simplement parce qu'il en pinçait pour une fille qui jouait dedans. Sa chance a été d'obtenir le rôle de Cédric Diggory dans "Harry potter et la coupe de feu" à 17 ans. Puis une renommée internationale lui est tombé dessus avec la géante saga Twilight qui a rapporté 2.5 milliards de Livres. Depuis lors, il a emprunté une route moins fréquentée. "Les gens attendaient devant ma maison il y a quelques années," se souvient-il à propos de l'hystérie de "Twilight", il était poursuivi par les fans et sa petite amie, FKA Twigs, a reçu des menaces de mort de la part de Twi-hards racistes, des années après la fin de la saga.
Puis il a abandonné les superproductions et les projecteurs. Il a passé ces dernières années à travailler avec des réalisateurs cultes comme David Cronenberg, Werner Herzog et James Gray. Les films qui en résultent n'ont pas toujours marché au box-office, mais ils ont été singuliers, parfois brillants et terriblement difficile à oublier. "Good Time" est un de ceux-là. Un thriller avec une patine de désespoir, c'est un film fascinant à regarder. C'est également un probable candidat aux Oscars et Pattinson est une révélation.
Le film est réalisé par les frères Safdie. J'ai entendu que vous aviez repéré une photo d'un de leur film sur Internet et que vous les avez démarché, puis qu'il ont écrit ce film pour vous. Est-ce vrai ?
"C'est étrange, Josh [Safdie] en a parlé plus tôt : "J'ai regardé la photo dont tu parlais et c'était juste une photo du visage d'une actrice !" C'était de leur film "Heaven Knows What" et j'ai simplement eu un pressentiment, donc je leur ai envoyé quelques emails disant que j'étais prêt à faire n'importe quoi. "
Good Time se déroule dans un New York très particulier. Vous y êtes vous plongés en profondeur ?
"J'ai passé toute une journée dans la peau du personnage. Je n'avais jamais fait quelque chose comme cela avant. Avec Benny [Safdie, qui joue son frère], nous avons passé une journée à Yonkers, traînant dans un Dunkin' Donuts et rencontrant des gens qu'il connaissait. Nous sommes également allés dans des prisons."
Y avait-il des fans de "Twilight" parmi les détenus ?
" Il y en avait un. Nous étions là depuis 5 ou 6 heures et personne ne savait qui j'étais, mais alors que nous partions via cet ascenseur rempli de détenus, je pouvais sentir ce type me regarder. J'ai dit, "Quoi ?" et il m'a simplement regardé et a dit [adoptant l'accent du Queens] "Putain ! "Twilight"!" [Rires]. Soudain, tout le monde dans l'ascenseur m'a regardé. J'ai dit "Je ne sais pas de quoi il parle." C'était terrifiant."
Il devait avoir des moments étranges sur le tournage également. Il y a une scène où un paquet de colorant explose dans votre voiture, par exemple.
"J'avais vraiment une mauvaise bronchite - il faisait très froid à New York à ce moment-là - et j'ai respiré une énorme quantité de peinture rouge. C'est dingue tout ce que je pouvais craché après 3 semaines."
L'ambiance du film me rappelle ces classiques des années 70 comme "The French Connection" - filmant dans les rues de la ville, mais pas nécessairement avec toutes les autorisations nécessaires...
"Nous avons filmé une scène de braquage, mais nous n'avions pas la permission de tourner à l'extérieur de la banque, seulement à l'intérieur. Nous avions des masques et il y avait des flics partout. On avait vraiment l'air de braquer une banque. J'ai envoyé une vidéo à Josh il y a quelques jours d'un type qui filmait une scène comme celle de "Good Time" et la police lui a tiré dessus."
Qu'est ce qui vous a poussé à être acteur au départ ?
"J'ai rejoins cette petite troupe de théâtre à Barnes, je crois que c'était parce que j'en pinçais pour cette fille. Je ne m'intéressais pas à la comédie jusque là, mais une audition à changer la donne. C'était tellement effrayant : je n'avais jamais chanté, dansé ou joué devant quelqu'un et soudainement je faisais les trois dans cette audition pour "Guys and Dolls". Je voulais le rôle de Frank Sinatra. Je crois que j'ai été choisi dans le rôle d'un danseur cubain [Rires]."
Était-ce une expérience formatrice ?
"Beaucoup de gens là-bas le prenaient extraordinairement au sérieux et je n'étais pas vraiment accepté dans ce groupe, ce qui était très formateur. [Adoptant une voix irritée] "Je suis un putain d'outsider!" Je suis allé en Amérique avant plusieurs de mes pairs pour la même raison : Je n'avais pas l'impression d'être adapté au monde du théâtre anglais. De plus, j'ai été viré d'une pièce et je me suis fâché avec tout le monde."
Votre carrière a débuté avec deux grosses franchises, Harry Potter et Twilight, mais vous n'êtes pas retourné sur la route des superproductions. S'il y avait un rôle dans, disons, "Star Wars", le prendriez-vous ?
"Oui, bien sûr. J'adore ces films et tout le monde veut ces rôles. J'ai l'impression que c'est très utile pour une carrière d'être cohérent. Si vous dites : Je vais faire quelque chose de vraiment fou, mais qu'ensuite vous faites quelque chose de très conservateur, je ne pense pas que cela marche vraiment. Cela a pris beaucoup de temps mais maintenant les gens disent "Oh, vous faites des choses assez étranges."
Est-ce que votre relation avec "Twilight" a changé avec les années ?
"Je veux dire, en quelque sorte. J'ai l'impression d'avoir toujours la même réponse. C'était amusant et ce n'est pas comme si j'avais signé pour 8 films, je savais que ça prendrait fin. Je devais avoir l'air d'avoir 17 ans, il n'y avait que quatre livres et il n'y en aurait pas plus. La seule fois où cela m'a paru négatif, c'était quand les gens attendaient devant ma maison il y a quelques années."
Est-ce que l'on vous crie toujours "R-Patz" ?
"C'est la seule chose : pourquoi certaines personnes finissent avec un surnom et d'autres pas. C'est vraiment injuste que je me sois retrouvé avec un surnom [rires]. "
Harry Potter et l'enfant maudit se joue en ce moment à Londres. L'avez-vous vu ?
"Non pas encore, mais je veux vraiment le voir. C'est étrange pour moi, car j'ai l'impression que c'était il y a une éternité."
Votre ancien personnage y joue un rôle important. Vous sentez-vous possessif vis à vis de Cédric Diggory ?
"Pas vraiment. Même avec Twilight, je serais curieux de voir quelqu'un d'autre le jouer. C'était tellement sympa d'en faire partie. Ça a, plus que tout autre chose, changé ma vie. C'est la raison pour laquelle je ne suis pas allé à l'université."
Harry Potter vous a empêché d'aller à l'université ?
"Ça a duré longtemps, je ne pouvais pas y aller. C'était censé durer 4 mois, mais ça a fini par durer 10 ou 11 mois. Je me présentais tout les jours sur le tournage mais je ne travaillais pas durant des semaines [parce qu'il n'était pas nécessaire pour le tournage.] J'avais 17 ans et j'étais la seule personne à ne pas aller à l'école. Je traînais un peu partout."
Avez-vous toujours le sentiment d'être à la maison à Londres ?
"Je partage mon temps entre ici et Los Angeles, Mais Londres est toujours ma ville préférée. Je ne pense pas que je pourrais rester au même endroit durant plus de 6 mois, cependant. Je n'ai pas le besoin de faire un nid. "
Pouvez-vous vous promener en ville facilement ?
"Je me promène toujours partout - même si je marche comme un fou. Je fais du vélo partout à Londres, ce qui me manque vraiment quand je suis à LA."
Quels sont vos repères culturels ?
"Je suis complètement à côté de la plaque, c'est terrible. J'avais l'habitude de paniquer dans les lieux publics et je commence seulement à m'en remettre. Je suis allé au Tate Modern pour la première fois il y a trois mois - l'exposition Giacometti était incroyable.
Avez-vous du mal à prendre des vacances ?
"C'est une des choses étrange sur le métier d'acteur : vous êtes constamment inquiet par le fait d'être au chômage."
Hollywood sait comment organiser une fête. Aimez-vous cette partie du travail ?
"C'est marrant. Les artistes s'inquiètent de ce que les gens voient de leurs vraies personnalités, donc ils se cachent où sont tous le temps en représentation. C'est fascinant d'aller à une fête avec des gens qui ont tous décidé d'être en mode "représentation". Le Met Ball... Oh mon dieu ! Tout est composé."
N'avez-vous pas envie de vous asseoir dans un coin et de boire tranquillement une pinte ?
"Vous devez le faire. C'est dur, cependant."
Good Time fait le buzz pour les Oscars, donc il y aura peut-être encore de plus grosses soirées à venir...
"Même quand nous faisions le film, je ne savais pas ce qui allait se passer - C'était tellement petit. Ça a été un des voyages les plus fous."
Les scans :
Source / Merci à @beatupcar pour les scans
Traduction : Sabine@therpattzrobertpattinson.blogspot.com
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