Dans une interview avec Collider Robert parle de ses futurs projets, de The Lost City of Z, des films de super-héros et bien plus encore :
Traduction :
"Avec The Lost City of Z qui joue en ce moment dans les cinémas du pays, Je me suis récemment posé avec Robert Pattinson pour une interview approfondie exclusive. Durant la vaste conversation, il a parlé de la façon dont il a été impliquée dans le projet, pourquoi il voulait travailler avec James Gray, qui a décidé que son personnage devrait avoir une énorme barbe, le tournage du film, les moments mémorables du tournage qui incluent une randonnée épique de 2h30 à 3h du matin à travers une forêt sombre, pourquoi il a hâte que les gens voient le nouveau film des frères Safdie, Good Time, de son expérience en regardant 'Mademoiselle' à New-York, quand il tournera le film de Claire Denis , High Life, s'il aimerait participer à un film de super-héros et bien plus encore.
Si vous ne connaissez pas The Lost City of Z, le film est basé sur le livre de David Grann, 'La Cité perdue de Z : une expédition légendaire au cœur de l'Amazonie', et cela raconte l'incroyable histoire vraie de l'explorateur britannique Percy Fawcett (Charlie Hunnam), qui voyage à travers l'Amazonie à l'aube du 20ème siècle et découvre des preuves d'une civilisation ancienne et avancée qui aurait peut-être habité la région. Malgré qu'il soit ridiculisé par la communauté scientifique, qui considère les populations indigènes comme étant des "sauvages", le déterminé Fawcett - soutenu par sa femme dévouée (Sienna Miller), son fils (Tom Holland) et son aide de camp (Robert Pattinson) - retourne à plusieurs reprises dans sa jungle bien-aimée afin de prouver son cas, aboutissant à sa mystérieuse disparition en 1925.
Avec des performances exceptionnelles, une cinématographie à couper le souffle et un scénario fantastique, j'ai vraiment adoré le film et je le recommande vivement. C'est certainement un de mes films préférés de 2017. Pour en savoir plus sur The Lost City of Z, vous pouvez lire la critique lumineuse de Chris Cabin.
Voilà ce qu'avait à dire Robert Pattinson :
COLLIDER : Vous ne vous souviendrez pas de cela, mais je vous ai déjà interviewé à New York pour Remember Me, en 2010. Alors, vous êtes retombés sur vos pieds.
ROBERT PATTINSON : Mon dieu. C'était il y a longtemps maintenant et c'était en 2010.
Oui, c'était il y a un moment.
PATTINSON : On ne dirait pas que c'était il y a très longtemps.
Le temps passe très vite. Il y a quelque chose dont j'avais envie de parler avec vous : je suis un fan de votre façon de jouer. Une des choses qui m'impressionne, c'est les films que vous avez fait. Vous faîtes des rôles géniaux avec de bons réalisateurs et vous courrez après les scénarios. Par exemple, j'ai vraiment apprécié votre travail dans The Rover. Beaucoup d'acteurs doivent travailler parce que, vous savez, ils doivent payer leur emprunt. Et l'un des avantages que vous avez c'est que vous avez acquis cette liberté financière, après une certaine franchise, de pouvoir choisir les projets que vous voulez faire. Pouvez-vous parler de ce que vous avez essayé de faire pendant plusieurs années en tant qu'acteur et des rôles vers lesquels vous vous êtes orientés ?
PATTINSON : Oui, c'est tout à fait ça. Je veux dire, j'ai été incroyablement chanceux de pouvoir le faire. Mais je trouve aussi que quand vous avez du succès très tôt, il y a toujours cette partie de vous qui dit, "Je dois faire face au déséquilibre, j'ai besoin de gagner ce succès après les faits" [Rires]. Et donc j'essaie de trouver des rôles qui sont difficiles, mais je trouve encore maintenant, même après avoir fait beaucoup de films vraiment aléatoires, des réalisateurs qui sont vraiment surpris que je veuille jouer les rôles que je veux faire. Ils supposent simplement que vous voulez seulement faire le premier rôle du bon gars qui sauve la journée ou meurt à la fin [Rires]. C'est comme si, je ne sais pas, je ne pense pas que le public veuille me voir faire cela, ou je me suis toujours dit que vous deviez avoir une certaine compréhension de ce que le public veut vous voir faire en tant que personne publique comme en tant que personnage. Donc ouais, je tente généralement de trouver des moyens pour que mes personnages soient sévèrement punis [Rires].
Cependant, j'ai parlé du fait d'être catalogué dans un certain type de rôle avec beaucoup de personnes, la seule façon dont vous pouvez brisez cela est de montrer aux gens que vous ne voulez pas seulement faire ce rôle encore et encore.
PATTINSON : Oui, et c'est incroyable de voir comment les gens réagissent si vous voulez faire un rôle différent, la majorité du temps les producteurs et réalisateurs veulent que vous jouiez un rôle similaire, alors que la seule chose que je veux vraiment est d'aller d'un extrême à l'autre [Rires]. Mais ensuite, je pense que les choses commencent à bien s'installer dans le genre de zone dans laquelle je veux être. Je savais que cela prendrait beaucoup de temps, mais par exemple cette année je vais travailler avec Claire Denis et je vais probablement travailler avec - je ne sais pas si je peux encore le dire [rires].
Oui, ne le faite pas. Je ne veux pas vous attirer des ennuis. Mais, je vous en prie, dites-le.
PATTINSON : Je pense que je vais également faire quelque chose avec Antonio Campos. Connaissez-vous Antonio Campos ?
Oui.
PATTINSON : Le rôle avec lui ressemble - je veux dire, il voulait en fait me faire faire un rôle différent et moi je disais, "Non c'est ce rôle." C'est vraiment dégénéré [rires]. Mais ensuite j'ai fait ce truc avec les frères Safdie. Je ne sais pas si vous connaissez les Safdie ?
Pas vraiment.
PATTINSON : Ils ont fait ce film qui s'appelle Heaven Knows What et qui parle des toxicomanes du West Side.
Je ne l'ai pas vu et je ne vais pas prétendre que je l'ai fait.
PATTINSON : C'est incroyable. J'ai ce film qui sort cette année avec eux, je ne sais pas pourquoi ils me font confiance - C'est tellement lié au Queens et je ne suis visiblement pas familier [Rires].
Vous n'êtes pas de New York ? Je suis surpris d'apprendre cela !
PATTINSON : Et tous les autres sont des acteurs non-professionnels dedans, et nous sommes à peu près...
Eh bien, American Honey a fait un excellent travail sans acteurs traditionnels.
PATTINSON : Oui, je pense que c'est la même chose, mec. Elaine ou Jen, qui a fait le casting ? Mon dieu, ma mémoire est si merdique. Oui, je crois que ce sont les mêmes casteurs que ceux qui ont fait American Honey. Mais une partie des gens d'American Honey venait du premier film des frères Safdie, Heaven Knows What.
Oh nous y voilà.
PATTINSON : Oui. Mais c'est une excellente casteuse, elle est incroyable. Et certaines des personnes dans - il y a ce film qui s'appelle Good Time, et c'est dingue. J'ai vraiment hâte qu'il sorte.
C'est ce que disait Megan.
PATTINSON : Oh vraiment ?
Elle disait : "tu dois voir ce film" et je disais "Ok !".
PATTINSON : C'est vraiment amusant. Je veux dire, cela ressemble à, c'est tellement disparate, mais je regarde tellement de films et je trouve que beaucoup d'entre eux sont très prévisibles et jouent aussi un peu la sécurité.
C'est pourquoi vous devriez voir 'Mademoiselle'.
PATTINSON : j'adore 'Mademoiselle'. C'est génial.
Si vous voulez parler de films avec des rebondissements. J'étais assis dans le cinéma, la mâchoire par terre, six fois.
PATTINSON
: Non ! Je l'ai trouvé absolument incroyable. Je ne savais pas vraiment de quoi il s'agissait, je me souviens l'avoir vu dans ce cinéma à New York et il y avait tellement de vieillards sales et effrayants assis autour [Rires] et en regardant je me disais "Quoi ? Ce film est si sexy ! Je n'en avais aucune idée !"
Mais vous l'avez mentionné, c'est le genre de film que vous ne pouvez plus faire aux Etats-Unis. Je ne sais même pas si cela aurait pu être fait aux Etats-Unis.
PATTINSON : Il y a cette grande période où cela aurait pu, comme...
Peut-être le début des années 70 ?
PATTINSON : Ou 80. Il y a un tas de...
Oh, c'est vrai !
PATTINSON : Ouais, ouais. Mais, je le trouve juste si - je veux dire, j'adore aller au cinéma et me dire 'Wow !', celui là et 'L'étreinte du serpent'. L'avez-vous déjà vu ?"
Non, mais j'en ai entendu parlé.
PATTINSON : Incroyable. Mais oui, je ne comprends pas. Mais ce truc que j'ai fait avec les Safdie, c'est en quelque sorte subversif, mais en même temps c'est un véritable film de genre. Donc je pense que les gens iront le voir, il a l'air étrangement accessible pour un film très bizarre. Donc j'espère que les gens l'aimeront.
Eh bien, revenons à la raison pour laquelle je vous parle, votre film actuel, The Lost City of Z.
PATTINSON : Oui, désolé !
Non, c'est bon ! C'est juste que j'ai vraiment vraiment apprécié le film. J'y suis allé en n'en sachant peu. J'ai été captivé du début à la fin. Avez-vous couru après ce rôle ? Est-ce que James [Gray] est venu vers vous ? Comment vous êtes-vous retrouvé impliqué ?
PATTINSON : J'ai rencontré James des milliards de fois au cours des années. Il était dans mon top 5 des personnes avec qui je voulais travailler. J'ai adoré We Own the Night, Two Lovers et tout ce qu'il a fait, vraiment. Même quand je commençais juste le métier d'acteur, c'était le gars avec qui j'avais envie de travailler. J'ai été impliqué dans un tas de choses différentes avec lui. Avec celui-ci, il m'a donné le livre, je l'ai lu et je lui ai dit "Ouais, le livre est vraiment cool, Mais quel rôle ?" Car normalement la personne n'est pas autant mentionnée et j'étais vraiment jeune quand il me l'a donné pour la première fois, donc je me disais "Uh, est-ce le... ?" Je crois qu'au départ il a pensé à moi pour jouer le fils et puis il a continué à se développer, mais il n'a jamais mentionné de quel rôle il s'agissait [Rires]. Mais oui, je voulais simplement vraiment travailler avec lui et aussi avec Darius Khondji.
Donc qui a eu l'idée pour la barbe, la perte de poids, ou tout ce que vous avez fait pour préparer ce rôle ?
PATTINSON : Hum. Pas de coach minceur [Rires].
Nous devrions mentionner que vous êtes entrain de manger des M&M's aux cacahuètes.
PATTINSON : Et s'il n'y avait pas de magnétophone, je les jetterais juste dans ma bouche [Rires]. Eh bien, le truc de la barbe c'était parce que Costin en réalité avait cette énorme moustache victorienne, donc au départ j'avais l'intention d'avoir une moustache, mais le vrai Costin était un peu corpulent, trapu et petit, avoir une grande moustache est très différent sur ce type de morphologie, alors que je suis plutôt grand et maigre, je ressemblais plutôt à Noel Coward. Donc je me suis dis que la moustache ne fonctionnerait pas vraiment. Et ensuite, nous avons fait cet essai, j'étais sur le point de me raser et James a dit "Non, non ! Ne fait pas cela !" ce qui était bizarre car j'ai fini par être le seul soldat de la 1ère guerre mondiale avec une barbe [Rires]. Vous n'étiez pas autorisé à avoir de barbe.
Liberté artistique. Je comprends.
PATTINSON : C'est un de ces rôles où c'est tellement le film de Charlie [Hunnam] et j'avais une tonne d'idées mais elles ne comptaient pas vraiment jusqu'à ce que je puisse voir quelle histoire Charlie et James voulaient raconter. J'avais une idée très précise de ce qu'était l'histoire, c'était assez différent la manière dont cela finissait par être raconté quand nous faisions le film, donc je réagissais à la volée et je suppose que de bien des manières mon personnage est devenu un accompagnateur.
Je dois le vous le dire cependant, c'est une histoire tellement incroyable, mais je suis tellement impressionné par la réalisation. Je sais que vous avez filmé sur une pellicule. Est-ce que vous vous souveniez du son des caméras ? Car plus personne ne tourne sur pellicule et c'est tellement rare.
PATTINSON : Vous savez quoi, je tourne souvent sur pellicule. A peu près tous les films que je tourne ce font sur pellicule.
Vraiment ?
PATTINSON : Oui.
Même Good Time et Damsel.
PATTINSON : Pas Damsel mais...
High Life ?
PATTINSON : Je ne sais pas si elle va filmer sur pellicule, mais c'était le cas pour Good Time. Et Good Time tournait en 35mm et on a tourné de façon tellement furtive, je veux dire, c'était dingue. Mais si quelqu'un dit qu'il va tourner en 35mm, c'est probablement un meilleur cinéaste. Ils sont soit prétentieux ou meilleurs [Rires].
Je pense que James fait partie de la catégorie des bons cinéastes.
Pattinson : Il ne l'aurait pas fait, c'est impensable pour lui de tourner sur autre chose que de la pellicule.
Une des choses qui m'a impressionné c'est que vous avez tourné au milieu de ces jungles. Nous parlons là d'emmener des caméras avec des pellicules dans des lieux isolés, c'est à la limite d'Apocalypse Now.
Pattinson : Mais c'est ça le truc, parce que j'ai également tourné The Rover sur pellicule, la technologie derrière une caméra analogique est tellement plus robuste qu'une numérique, surtout avec la chaleur et l'humidité. Pour être honnête, tout le monde pense qu'une caméra numérique est plus fiable et à chaque fois que je tourne un film, il y a autant de problèmes, la carte mémoire ne fonctionne pas et blablabla, elle surchauffe, c'est le même volume qu'une autre caméra. Je pense que les gens sont peu attirés par cela. La seule chose c'est que vous pouvez prendre de très très longues prises, mais la plupart du temps si vous faites de très longues prises, elles sont probablement très mauvaises [Rires].
Je dois dire que j'ai vu de très longues prises au cinéma et à la télé récemment qui m'ont vraiment impressionné, elles étaient très bien faite.
PATTINSON : Il y a une façon de faire si vous voulez vraiment, si vous utilisez une caméra digital e spécialement pour cette raison que vous avez à l'esprit depuis le début, alors oui, ça marchera. Mais si vous tournez simplement un film normal et que vous êtes juste entrain de tourner des trucs supplémentaires car vous le pouvez, parce que vous avez de la place sur la carte mémoire, c'est un peu inutile. Il y a aussi quelque chose à propos de - J'ai toujours trouvé que de tourner sur pellicule accroît considérablement l'expérience, parce que vous connaissez la difficulté de travailler avec, qu'il faut des experts - je veux dire il en faut aussi pour une caméra digitale, mais il y a quelque chose à propos du fait que vous pouvez effectivement manquer de pellicule, donc vous devez faire quelque chose.
Non, mais j'en ai entendu parlé.
PATTINSON : Incroyable. Mais oui, je ne comprends pas. Mais ce truc que j'ai fait avec les Safdie, c'est en quelque sorte subversif, mais en même temps c'est un véritable film de genre. Donc je pense que les gens iront le voir, il a l'air étrangement accessible pour un film très bizarre. Donc j'espère que les gens l'aimeront.
Eh bien, revenons à la raison pour laquelle je vous parle, votre film actuel, The Lost City of Z.
PATTINSON : Oui, désolé !
Non, c'est bon ! C'est juste que j'ai vraiment vraiment apprécié le film. J'y suis allé en n'en sachant peu. J'ai été captivé du début à la fin. Avez-vous couru après ce rôle ? Est-ce que James [Gray] est venu vers vous ? Comment vous êtes-vous retrouvé impliqué ?
PATTINSON : J'ai rencontré James des milliards de fois au cours des années. Il était dans mon top 5 des personnes avec qui je voulais travailler. J'ai adoré We Own the Night, Two Lovers et tout ce qu'il a fait, vraiment. Même quand je commençais juste le métier d'acteur, c'était le gars avec qui j'avais envie de travailler. J'ai été impliqué dans un tas de choses différentes avec lui. Avec celui-ci, il m'a donné le livre, je l'ai lu et je lui ai dit "Ouais, le livre est vraiment cool, Mais quel rôle ?" Car normalement la personne n'est pas autant mentionnée et j'étais vraiment jeune quand il me l'a donné pour la première fois, donc je me disais "Uh, est-ce le... ?" Je crois qu'au départ il a pensé à moi pour jouer le fils et puis il a continué à se développer, mais il n'a jamais mentionné de quel rôle il s'agissait [Rires]. Mais oui, je voulais simplement vraiment travailler avec lui et aussi avec Darius Khondji.
Donc qui a eu l'idée pour la barbe, la perte de poids, ou tout ce que vous avez fait pour préparer ce rôle ?
PATTINSON : Hum. Pas de coach minceur [Rires].
Nous devrions mentionner que vous êtes entrain de manger des M&M's aux cacahuètes.
PATTINSON : Et s'il n'y avait pas de magnétophone, je les jetterais juste dans ma bouche [Rires]. Eh bien, le truc de la barbe c'était parce que Costin en réalité avait cette énorme moustache victorienne, donc au départ j'avais l'intention d'avoir une moustache, mais le vrai Costin était un peu corpulent, trapu et petit, avoir une grande moustache est très différent sur ce type de morphologie, alors que je suis plutôt grand et maigre, je ressemblais plutôt à Noel Coward. Donc je me suis dis que la moustache ne fonctionnerait pas vraiment. Et ensuite, nous avons fait cet essai, j'étais sur le point de me raser et James a dit "Non, non ! Ne fait pas cela !" ce qui était bizarre car j'ai fini par être le seul soldat de la 1ère guerre mondiale avec une barbe [Rires]. Vous n'étiez pas autorisé à avoir de barbe.
Liberté artistique. Je comprends.
PATTINSON : C'est un de ces rôles où c'est tellement le film de Charlie [Hunnam] et j'avais une tonne d'idées mais elles ne comptaient pas vraiment jusqu'à ce que je puisse voir quelle histoire Charlie et James voulaient raconter. J'avais une idée très précise de ce qu'était l'histoire, c'était assez différent la manière dont cela finissait par être raconté quand nous faisions le film, donc je réagissais à la volée et je suppose que de bien des manières mon personnage est devenu un accompagnateur.
Je dois le vous le dire cependant, c'est une histoire tellement incroyable, mais je suis tellement impressionné par la réalisation. Je sais que vous avez filmé sur une pellicule. Est-ce que vous vous souveniez du son des caméras ? Car plus personne ne tourne sur pellicule et c'est tellement rare.
PATTINSON : Vous savez quoi, je tourne souvent sur pellicule. A peu près tous les films que je tourne ce font sur pellicule.
Vraiment ?
PATTINSON : Oui.
Même Good Time et Damsel.
PATTINSON : Pas Damsel mais...
High Life ?
PATTINSON : Je ne sais pas si elle va filmer sur pellicule, mais c'était le cas pour Good Time. Et Good Time tournait en 35mm et on a tourné de façon tellement furtive, je veux dire, c'était dingue. Mais si quelqu'un dit qu'il va tourner en 35mm, c'est probablement un meilleur cinéaste. Ils sont soit prétentieux ou meilleurs [Rires].
Je pense que James fait partie de la catégorie des bons cinéastes.
Pattinson : Il ne l'aurait pas fait, c'est impensable pour lui de tourner sur autre chose que de la pellicule.
Une des choses qui m'a impressionné c'est que vous avez tourné au milieu de ces jungles. Nous parlons là d'emmener des caméras avec des pellicules dans des lieux isolés, c'est à la limite d'Apocalypse Now.
Pattinson : Mais c'est ça le truc, parce que j'ai également tourné The Rover sur pellicule, la technologie derrière une caméra analogique est tellement plus robuste qu'une numérique, surtout avec la chaleur et l'humidité. Pour être honnête, tout le monde pense qu'une caméra numérique est plus fiable et à chaque fois que je tourne un film, il y a autant de problèmes, la carte mémoire ne fonctionne pas et blablabla, elle surchauffe, c'est le même volume qu'une autre caméra. Je pense que les gens sont peu attirés par cela. La seule chose c'est que vous pouvez prendre de très très longues prises, mais la plupart du temps si vous faites de très longues prises, elles sont probablement très mauvaises [Rires].
Je dois dire que j'ai vu de très longues prises au cinéma et à la télé récemment qui m'ont vraiment impressionné, elles étaient très bien faite.
PATTINSON : Il y a une façon de faire si vous voulez vraiment, si vous utilisez une caméra digital e spécialement pour cette raison que vous avez à l'esprit depuis le début, alors oui, ça marchera. Mais si vous tournez simplement un film normal et que vous êtes juste entrain de tourner des trucs supplémentaires car vous le pouvez, parce que vous avez de la place sur la carte mémoire, c'est un peu inutile. Il y a aussi quelque chose à propos de - J'ai toujours trouvé que de tourner sur pellicule accroît considérablement l'expérience, parce que vous connaissez la difficulté de travailler avec, qu'il faut des experts - je veux dire il en faut aussi pour une caméra digitale, mais il y a quelque chose à propos du fait que vous pouvez effectivement manquer de pellicule, donc vous devez faire quelque chose.
Update : Traduction de la dernière partie de l'interview :
Hugh Grant m'a raconté une histoire très drôle où il est encore très nerveux quand les gens disent action, surtout quand la caméra tourne, parce que vous savez c'est comme s'ils disaient "Soit performant !" Donc il demande aux genre de dire "Go!" et non "Action" car c'est bloqué dans son esprit. Donc, je voulais vous demander, avez-vous ce type de tic quand on dit "Action" ? Avez-vous des névroses ? Où êtes-vous plutôt du genre "Je suis partant" ?
PATTINSON : Je suis en quelque sorte partant avant. J'ai toujours pensé qu'il y avait un jeu intéressant par rapport au lieu et à la manière dont vous commencez une scène, où l'action démarre. En fait, je suis vraiment énervé quand quelqu'un ne dit pas "Action", car je trouve cela confus quand quelqu'un dit [en murmurant] "Ok..." et ensuite on se dit "Qu'est ce que c'est que ça ? Que veut dire 'ok' ? Dites simplement 'action', tout le monde dit 'action' !" Tout commence et tout le monde avance en tâtonnant dans la scène. Dès que vous entendez 'Action', vous êtes immédiatement dans la scène, vous pouvez dicter son rythme, car tout le monde est censé l'entendre en même temps, c'est comme sur un sprint de 100m et que vous entendez le coup de feu de départ, vous pouvez vous en servir pour votre performance.
J'aime toujours demander quels sont les moments mémorables du tournage. J'imagine qu'en faisant Lost City, il y a du avoir un jour ou deux dont vous vous souviendrez toujours.
PATTINSON : Oui, probablement notre dernière prise lors du dernier jour. C'était assez dingue. Pour une quelconque raison nous sommes allez là-bas durant la saison des pluies et les gens ne pouvaient simplement pas comprendre le concept selon lequel il allait pleuvoir tous les jours. C'est comme s'ils disaient "Venez les gars, il va pleuvoir tous les jours ! C'est la saison des pluies ! Préparons-nous pour la pluie." Et tous les jours, il y avait cette confusion totale quand il commençait à pleuvoir et tout à coup tout le monde disait "Ahh ! Courez !" et nous attendions toujours trop tard et nous devions y aller - Nous étions dans des petits bateaux au milieu d'une tempête magnétique qui descendait la rivière, je veux dire, c'est carrément dangereux. Mais le dernier jour cependant, il avait plu dans la montagne durant des heures et des heures et tout à coup la rivière était en crue et elle augmentait de plusieurs dizaines de centimètres en quelques minutes et nous étions sur un petit banc de sable, c'était la nuit, nous étions dans une réserve naturelle donc vous n'aviez pas de lumière appropriée, il n'y avait que quelques lampes fonctionnant à piles, vous pouviez à peine voir et vous étiez couvert de puces des sables et autres. Et soudainement, alors que la rivière s'élevait, il y avait tous ces caïmans noirs qui flottaient autour de nous et qui essayaient de venir sur le banc de sable avec nous et tout le monde essayait de transporter la totalité de l'équipement sur le bord d'une berge dans la forêt. Et nous avons du faire une randonnée de 2h30 à 3h du matin à travers une forêt sombre avec environ quatre torches pour 100 personnes pour rentrer en ville. C'était complètement timbré. Et c'était très amusant et une expérience très unique.
C'est vraiment bien que le film soit si génial. Car si vous faites ce tournage si difficile et qu'ensuite le film est merdique...
PATTINSON : De toute façon, ça ne m'aurait pas préoccupé. C'était tellement amusant de le faire, cela aurait été aussi amusant s'il avait été un spectaculaire échec.
Je suis très content de la façon dont il a tourné. Vous avez mentionné avoir des choses en cours de développement. Je suis vraiment excité pour High Life. Je suis curieux de savoir à quoi vous pensez pour le futur et bien sûr, je dois vous demander, le genre super-héros est le truc le plus populaire de la planète et je suis sûr que les gens en ont parlé ou du moins que le sujet est venu lors d'une réunion. Est-ce une arène dans laquelle vous voulez jouer ? Où est-ce que votre besoin de franchise est comblé ?
PATTINSON : Oui, bien sûr. J'ai juste le sentiment que...il faut se sentir bien et vous devez - c'est en partie la même chose - j'ai le sentiment que vous devez gagner quelque chose avec un public. Si je le fait maintenant, je pense que les producteurs de n'importe quel film de super-héros, je pense qu'ils n'auraient pas confiance en moi pour le faire à ma manière, parce que je voudrais faire quelque chose de vraiment étrange. Je pense que vous devez gagner cette liberté de faire des choses comme cela. Donc je crois que si, petit à petit, je continue à essayer de faire des bons films, intéressants et étranges, alors les gens finiront par me faire confiance pour le faire à une plus grande échelle.
J'allais dire que je vous vois faire un bon antagoniste dans un film de super-héros, ce qui vous permettrait peut-être de continuer dans l'étrange et bizarre, d'une manière que le protagoniste ne pourrait pas faire.
PATTINSON : J'adorerais faire un truc de super-héros, de roman graphique si c'était une pièce originale. C'est une expérience très différente quand il y a déjà un public. Je me suis toujours intéressé aux Gardiens de la Galaxie. J'ai adoré les gardiens de la galaxie.
Et pourquoi ça n'aurait pas été le cas.
PATTINSON : C'est génial d'avoir ces personnages et que personne ne sache vraiment à quoi ils vont ressembler; c'est une chose étrange quand les gens ont déjà des attentes. C'est étrange d'essayer et de faire plaisir aux gens en même temps.
Qu'en est-il à propos de High Life ? Était-ce le scénario ? Était-ce la réalisatrice ? Qu'est ce qui vous emballe sur ce projet ?
PATTINSON : Je n'arrive pas à croire que je vais faire un film avec Claire Denis. Je ne comprends pas comment je l'ai eu. J'ai l'impression que, je n'arrête pas de me dire "Oh, je sais que les finances vont s'effondrer", et je sais que le financement est très sérieux désormais. Mais la façon dont c'est traité est dingue, ainsi que toutes les personnes impliquées dans ce projet. Je ne sais pas si vous connaissez l'artiste Olafur Eliasson.
Pas aussi bien que vous.
PATTINSON : Si vous voyez son travail, sa conception d'un vaisseau spatial, des trous noirs et autres. J'ai déjà vu des essais et c'est incroyable. Et en travaillant avec Claire, c'est vraiment rare de trouver un réalisateur qui n'a pas fait un mauvais film, et je pense vraiment cela de Claire et de tout ce qu'elle a pu faire. C'est fascinant. Je ne pensais pas que ce serait réalisable, d'être capable de faire un film avec Claire Denis. Je pensais qu'ils existaient dans une autre sphère.
Je suis très heureux pour vous, que vous soyez capable de réaliser cela. Il me semble que Mia Goth m'a dit qu'elle devait bientôt tourner. Mais je suppose que le tournage n'a pas encore commencé.
PATTINSON : Non. Apparemment nous commençons en Août.
J'espère que ce sera bon pour le financement.
PATTINSON : [Rires] cela fait 2 ans et demi maintenant !"
PATTINSON : Oui, bien sûr. J'ai juste le sentiment que...il faut se sentir bien et vous devez - c'est en partie la même chose - j'ai le sentiment que vous devez gagner quelque chose avec un public. Si je le fait maintenant, je pense que les producteurs de n'importe quel film de super-héros, je pense qu'ils n'auraient pas confiance en moi pour le faire à ma manière, parce que je voudrais faire quelque chose de vraiment étrange. Je pense que vous devez gagner cette liberté de faire des choses comme cela. Donc je crois que si, petit à petit, je continue à essayer de faire des bons films, intéressants et étranges, alors les gens finiront par me faire confiance pour le faire à une plus grande échelle.
J'allais dire que je vous vois faire un bon antagoniste dans un film de super-héros, ce qui vous permettrait peut-être de continuer dans l'étrange et bizarre, d'une manière que le protagoniste ne pourrait pas faire.
PATTINSON : J'adorerais faire un truc de super-héros, de roman graphique si c'était une pièce originale. C'est une expérience très différente quand il y a déjà un public. Je me suis toujours intéressé aux Gardiens de la Galaxie. J'ai adoré les gardiens de la galaxie.
Et pourquoi ça n'aurait pas été le cas.
PATTINSON : C'est génial d'avoir ces personnages et que personne ne sache vraiment à quoi ils vont ressembler; c'est une chose étrange quand les gens ont déjà des attentes. C'est étrange d'essayer et de faire plaisir aux gens en même temps.
Qu'en est-il à propos de High Life ? Était-ce le scénario ? Était-ce la réalisatrice ? Qu'est ce qui vous emballe sur ce projet ?
PATTINSON : Je n'arrive pas à croire que je vais faire un film avec Claire Denis. Je ne comprends pas comment je l'ai eu. J'ai l'impression que, je n'arrête pas de me dire "Oh, je sais que les finances vont s'effondrer", et je sais que le financement est très sérieux désormais. Mais la façon dont c'est traité est dingue, ainsi que toutes les personnes impliquées dans ce projet. Je ne sais pas si vous connaissez l'artiste Olafur Eliasson.
Pas aussi bien que vous.
PATTINSON : Si vous voyez son travail, sa conception d'un vaisseau spatial, des trous noirs et autres. J'ai déjà vu des essais et c'est incroyable. Et en travaillant avec Claire, c'est vraiment rare de trouver un réalisateur qui n'a pas fait un mauvais film, et je pense vraiment cela de Claire et de tout ce qu'elle a pu faire. C'est fascinant. Je ne pensais pas que ce serait réalisable, d'être capable de faire un film avec Claire Denis. Je pensais qu'ils existaient dans une autre sphère.
Je suis très heureux pour vous, que vous soyez capable de réaliser cela. Il me semble que Mia Goth m'a dit qu'elle devait bientôt tourner. Mais je suppose que le tournage n'a pas encore commencé.
PATTINSON : Non. Apparemment nous commençons en Août.
J'espère que ce sera bon pour le financement.
PATTINSON : [Rires] cela fait 2 ans et demi maintenant !"
Pour lire l'original en anglais, rendez-vous à la Source
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