R-Patz : Être jeté par Guy Pearce fait mal
EN Interview 1 - C'est la fin d'après-midi à Cannes, et l’idole, Robert Pattinson, 28 ans, semble passer un bon moment au festival du film le plus glamour au monde pour promouvoir The Rover, au côté de Guy Pearce, 46 ans. Il jouera également au côté de Julianne Moore, 53 ans, dans Maps In The Stars, les deux films devant sortir cet été.
Ses cheveux sont courts, il a une petite barbe et il porte une veste turquoise, une chemise noire, un jean foncé et des baskets.
Pattinson est bien sûr plus connu pour son rôle d'Edward, un vampire qui tombe amoureux d'une humaine, Bella incarnée par Kristen Stewart, 24 ans, sa petite amie à la ville et à l'écran dans la saga Twilight.
Depuis, Pattinson a choisi des rôle plus sérieux comme Remember Me (2010) et De l'eau pour les éléphants (2011) dans lequel il joue aux côtés de Reese Witherspoon.
Célèbre pour sa beauté, Pattinson est souvent en tête des listes des "plus beaux" dans de nombreuses publications telles que People ( 2008 et 2009) et Glamour UK, mais il reste humble. Il est également le visage de Dior Homme, dont il a pris le relai de Jude Law.
L'INTERVIEW :
Q : Êtes vous un fan des films Mad Max ?
PATTINSON : En fait je ne les ai jamais vu. On m'a beaucoup posé la question ce matin et je ne les ai jamais vu (Rires). Je suppose que je dois les voir maintenant.
Q : Connaissez-vous bien ce genre de film ?
PATTINSON : Ouais, mais je pense que celui-ci est un genre différent. Je veux dire, ce n'est pas comme si tout le monde était devenu fou et qu'ils sont cannibales. Il y a quelque chose de plus réel à ce sujet et puis je pense que le monde où se déroule le film, ce n'est pas le monde entier qui est comme ça, ils sont juste au milieu de nulle part. Le pays est devenu très instable et tout peut s'effondrer à tout moment. C'est un peu comme la nouvelle société qui essaye de se régénérer.
Q : Est-ce que l'effondrement de la société est une peur que vous ressentez ?
PATTINSON : Pas vraiment. Je pense que le monde est assez résistant, mais je ne sais pas, je pense que ce serait un peu amusant. Mais un suis un peu nihiliste. (Rires).
Q : Est ce que le tournage était amusant avec guy Pearce ? Etait-il intimidant ?
PATTINSON : Non et il est aussi très fort. Donc quand ils vous jette, ça fait vraiment mal (Rires). Et il était vraiment dedans tout le temps car il n'est pas du tout comme ça.
Q : Donc il est un bon acteur comme vous. Est-ce que c'est quelque chose d'important pour vous quand vous travaillez ?
PATTINSON : Ouais, à 100%. Je veux dire, je pense, j'entends toujours certains acteurs dire qu'ils ne lisent pas les critiques ou qu'ils ne s'en soucient pas et je pense simplement qu'ils mentent (Rires). Tout le monde s'en soucie; si les gens pensent que c'est bon.
Q : Quelle a été la chose la plus difficile à faire pour créer ce personnage, pour le rendre spécial d'une certaine manière ?
PATTINSON : Beaucoup de choses étaient dans le scénario au début et ça m'a parlé. La chose la plus dure a été d'avoir le travail. Mais je pense qu'une fois que je l'ai fais, c'était assez marrant. C'était un rôle intéressant a jouer et David Cronenberg m'a laissé faire mes idées.
Q : Et l'accent, était-ce votre idée ?
PATTINSON : Il était supposé venir du Sud, mais c'était seulement dit qu'il venait quelque part dans le Sud, donc je ne sais pas, c'était le genre de voix que j'entendais dans ma tête quand je lisais le scénario.
Q : Et vous avez dit que c'était plus difficile d'avoir le travail.
PATTINSON : Je veux dire, c'est juste que je déteste auditionner et je suis vraiment vraiment mauvais pour ça. Je deviens si nerveux et je gâche tout, donc j'ai essayé à tout prix d'éviter de faire des auditions. J'ai lu le scénario et je me suis dis que je voulais vraiment, vraiment, vraiment avoir ce rôle. Bien que c'est bizarre de se préparer pour un rôle où vous êtes déjà choisi et vous le fait pour de vrai, en espérant que votre anxiété ne prenne pas le meilleur de vous dans la pièce.
Q : Et vous avez eu un appel ? Que c'est t-il passé ?
PATTINSON : J'ai eu une seconde audition après et ensuite ils me l'ont dit à la fin et c'était un sentiment incroyable.
Et c'était la première fois que vous êtes allés tourner en Australie ?
PATTINSON : J'étais déjà allé à Sydney à plusieurs reprises pour le travail, mais ouais, dans ce coin c'était la première fois.
Q : En avez-vous fini des blockbuster ou envisagez-vous d'en refaire à un certain moment dans votre carrière ?
PATTINSON : Ouais, j'attends le bon réalisateur. Rien ne s'est passé, ça ne veux pas dire que je ne veux pas en faire, mais les blockbusters, les gros films prennent vraiment longtemps à tourner. Donc je pense que vous devez vraiment, vraiment, vraiment avoir envie de le faire. Il y a beaucoup de pression et vous n'avez pas autant de rôle intéressants dans les gros films, surtout pour les jeunes hommes. C'est toujours la même chose à chaque fois.
Q : Il y a beaucoup d'adaptations de comics. Est-ce qu'il y a un personnage pour lequel vous diriez, ouais, je veux le faire ?
PATTINSON : Ouais, peut-être, je ne me suis jamais vraiment intéressé aux comics quand j'étais enfant, donc ça ne me parle pas vraiment. Vous devez aussi faire beaucoup de sport (Rires), pour un film que vous n'allez peut-ête pas aimer. C'est juste embêtant. (Rires).
Q : Maps To the stars était excellent. Donc quand vous avez lu le scénario pour la première fois, qu'en avez-vous pensé ?
PATTINSON : Je me suis dis que c'était hilarant et j'ai aimé certains dialogues (rires). Je suis excité de le voir avec un public. Mais c'est Cronenberg; il est du genre subversif et combattant. C'est fantastique qu'il continue à faire ça, il a 72 ans.
Q: Avez vous vu des gens qui se comportent en fait presque comme ça ?
PATTINSON: Des tas de jeunes gamins, j'en ai vus des tonnes. Je pense qu'ils sont les plus honnêtes. Et Havana, il y a beaucoup d'actrices qui deviennent un peu folles. Mais les gamins, je pense que c'est le phénomène le plus important, ce genre de haine. Il y a beaucoup d'énergie négative. Je ne sais pas pourquoi , c'est simplement vraiment bizarre.
Q: Vous avez joué des morceaux pour Twilight – allez vous sortir un album un jour?
PATTINSON: Je veux en faire un. Je ne sais pas vraiment si je vais en sortir un (rires). Je ne sais pas. Je ne gère pas très bien les critiques et j'ai déjà des critiques qui viennent d'un côté (rires) et je ne ressens pas le besoin d'en recevoir de l'autre.
Q: Ce serait quoi comme musique? Quelle musique feriez vous?
PATTINSON: Je ne sais pas encore. Autrefois j'enregistrais des trucs que j'écrivais et composais et je ne veux pas vraiment faire ça. J'essayais de découvrir quelque chose d'autre mais oui, je ne sais pas encore. Tenter de découvrir mon nouveau son.
Q: Revenons à The Rover, où vous chantiez "Ne me détestez pas car je suis beau", et vous pensez que ce titre est autobiographique?
PATTINSON: Non. Je trouvais ça vraiment marrant que Rey connaisse les paroles de cette chanson. (rire)
Q: Pour Cronenberg vous ne devez plus passer d'auditions Vous et lui vous formez une bonne équipe? Ca se passe comment?
PATTINSON: Oui je n'avais pas auditionné pour Cosmopolis non plus. Je ne sais pas comment ça se fait. Mais oui je ferais n'importe quoi pour lui. J'ai accepté avant même de lire le script, et je ferais n'importe quoi.
Q: Que pouvez vous nous dire sur le nouveau projet d' Olivier Assayas? J'ai lu quelque part que vous faisiez partie de ce projet.
PATTINSON: C'est un film de gangster. C'est une histoire vraie sur une bande de voleurs qui cambriolent un magasin de prêteur sur gages à Chicago sans se rendre compte que derrière tout ça il y a la mafia. C'est une histoire assez simple mais c'est écrit de manière si dense et on suit une histoire incroyablement vraie et c'est le genre de chose qu' Assayas peut vraiment bien faire. On est à la fin des années 70, il connaît l'environnement. C'est incroyablement réaliste et un vrai film d'équipe car il y a 12 rôles incroyables dedans. C'est vraiment, vraiment mais vraiment cool. (rire)
Q: Espérez vous revenir à Cannes avec ce film? Vous venez ici chaque année, est ce votre but?
PATTINSON: (rire) Oui je l'espère. Ca ressemble un peu à un film de Cannes mais c'est cool. C'est vraiment brutal, mais on ne dirait pas un film cliché de gangster, ce qui est carrément difficile à faire
Q: Est ce que vous aimez aussi la pression qu'on ressent à Cannes?
PATTINSON: Oh oui complétement. Totalement lors d'une projection, c'est une énergie réellement différente et ça ne ressemble pas à une autre avant première où il n'y a que des amis du studio ou autre. On a toujours l'impression qu'il est probable que les gens disent ouvertement s'ils ont aimé ou pas. C'est excitant. Mais je pense que les gens sont plus intéressés et ils parlent des films après et ils ne se contentent pas d'aller à la projection pour aller à l'after party ensuite, ils veulent vraiment voir le film (rires)
Q: Pouvez vous vous voir objectivement à l'écran?
PATTINSON: Oui je suis assez bon dans cet exercice. Autrefois ce n'était pas le cas et je ne regarde vraiment qu'une fois et ou deux mais ce n'est pas que je déteste tout et j'apprends des choses après. Par exemple, je regarde les rush quand je tourne un film. Je pense que c'est assez bien de voir les aspects techniques.
Q: Pour The Rover, votre personnage apprend à tirer et à se défendre, que pensez vous donc des armes? Est ce une chose qui vous est familière?
PATTINSON: Pas vraiment . Je ne suis pas un grand fan des armes. (rires) Je ne sais pas. J'ai grandi en Angleterre et je trouve ça étrange que les gens possèdent des armes. C'est assez stupide (rire)
Q: Mais c'est aussi un truc américain. Ils pensent qu'ils ont besoin d'armes?
PATTINSON: Je pense que les gens devraient s'en débarrasser (rires)
Q: Quels sont les traits de votre personnalité qui fonctionneraient dans ce monde?
PATTINSON: Je sais rester seul. J'irais sans doute me cacher dans les bois et j'y resterais éternellement (rires)
Q: Et la violence? Avez vous déjà lu un script et vous êtes vous déjà demandé s'il pourrait y avoir trop de violence ou que ce soit trop gore?
PATTINSON: Oui, je n'ai jamais vraiment aimé les films qui se complaisent dans la violence.je trouve ça assez vulgaire. Je ne sais pas. Je me dis juste 'regarde comment il le décapite ' ou des trucs comme dans la saga Saw ou des films de ce genre. J'ai trouvé que le premier était assez bien mais parfois j'ai l'impression que quand vous regardez ces films, vous vous dites 'Mais pourquoi les gens aiment ça'. Je ne veux pas voir quelqu'un être torturé. Mais putain comme c'est bizarre. Je ne sais pas. Je suppose que vous voulez vous faire peur ou un truc dans le genre. Peut être que je suis un peu trop trouillard (rires)
Q: Avez vous aimé le paysage Australien?
PATTINSON: Oui j'ai adoré. C'est tellement étrange et il n'y a rien de familier à des kilomètres à la ronde et c'est paisible.
Q: Aimez vous la solitude et les grands espaces ?
PATTINSON: Oui j'aime les grands espaces. Mais aussi les incroyables étoiles
Q: Pouvez vous rester aussi seul que vous le désirez ces temps ci?
PATTINSON: Oui. Oui mais pas comme ça. Pas comme quand vous êtes vraiment seul (rire) Quand il n'y a vraiment personne d'autre.
Q: Merci.
Traduction Sabine & Ptiteaurel@therpattzrobertpattinson.blogspot.com
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