Anton Corbijn (A most wanted man, the american, control) présente Life produit par See-Saw Film, First Generation Films et Barry Films. Du script écrit par Luke Davies (Candy), le film met en vedette Robert Pattinson (Queen of the desert, Maps to the stars, the rover, the twilight Saga), Dane Dehaan (kill your darlings, the place beyond the pines), Joel Edgerton (The great gatsby, warrior), Alessandra Mastronardi (to rome with love, romeo and juliet) et Ben Kingsley (Selfless, iron man 3, hugo).
Inspiré par l'histoire vrai de l'amitié qui s'est développée entre le grand photographe Dennis Stock (Pattinson) et l'acteur James Dean (DeHaan) quand Stock a été chargé de photographier l'acteur pour le magazine Life en 1955.
Stock avait 26 ans avant que son monde change en rencontrant la star James Dean, un esprit libre qui allait changé la culture populaire des costumes aux jeans et qui allait devenir l’idole des jeunes. La mission pour le magazine Life a emmené le duo dans un voyage photographique à travers les USA, de L.A à New York, à l'Indiana, allait changer la vie de Stock et produire quelques unes des images les plus iconique de cette période.
SYNOPSIS (de Luke Davies)
Le jeune photographe Dennis Stock tente de cerner l'acteur montant James Deans dans le but de de donner à la mission du magazine Life plus de poids qu'un simple reportage. Toutefois, lorsque Jimmy n'est pas réticent, il est chaotique, emporté par la joie, joueur et espiègle. Et quand Dennis n'est pas contrarié, il est exaspéré, essayant de faire en sorte que l'insaisissable Jimmy se concentre - ou tout simplement qu'il vienne. De l’énergie frénétique de New York, les deux retournent aux origines - dans la ferme dans l'Indiana où Jimmy a grandi - dans le but de capturer les racines de Jimmy. Dennis pense qu'il capture une star dans le moment avant qu'il n'explose; en fait, il documente les derniers moments d'intimité et de simplicité que James Dean ne connaîtra jamais. Durant le voyage d'Hollywood à l'Indiana, une profonde affection et une improbable amitié se développe progressivement entre les deux jeunes hommes.
LA GENÈSE DE LIFE :
Plus d'un demi-siècle après la mort de James Dean, il continue à fasciner. Sa vie et sa mort sont entrée dans la légende. Mais See-Saw Films n'a pas voulu créer un film biographique générique soit pour célébrer le mythe de James Dean soit pour le réfuter. Les cinéastes ont vu une autre possibilité derrière l'icône - une histoire sur l'amitié et le changement culturel. Deux artistes se sont rencontrés : un étant un photographe réputé et l'autre un acteur rebelle sur le point de devenir grand et à l'orée d'une tragédie. Leur relation difficile s'est développée en une camaraderie qui a produit les images iconiques d'une nouvelle génération d'une jeunesse mécontente et d'un nouveau genre de star de cinéma.
L'histoire que raconte See-Saws a émergé d'une recherche approfondi sur la vie derrière les mythes qui entourent leur sujet. Le producteur Iain Canning observe : "Il peut y avoir une excitation soudaine sur l'idée de faire un film sur une vraie personne, mais ca ne veut pas nécessairement dire qu'il y a une bonne histoire à raconter... Nous sommes passés par une phase de recherches poussées, passant au crible les mythes et essayant d'obtenir la vérité dans cette histoire, tout en veillant à ce que ce soit intéressant sur le plan émotionnel ou assez intéressant d'un point de vue dramatique pour que nous puissions commencer à développer un long métrage."
Luke Davies a mener les recherches et l'écriture qui ont conduit à Life. Il a travaillé avec le producteur de See-Saw, Emile Sherman, sur l'adaptation du livre de Luke, Candy, et il connaissait bien Iain et Emile. La propre vie de Luke et ses écrits ont conduit les collaborateurs à chercher à travailler sur un artiste -acteur, musicien, écrivain, photographe - comme sujet pour un film. Il a été question de James Dean et Luke s'est lancé dans le projet. "Je me suis immergé dans chaque informations existantes sur James Dean," dit Davies, "et à la fin j'avais une vue complète de sa courte vie." Mais une partie s'est distinguée : Le voyage en photo de Dennis Stock avec James Dean. Luke a partagé l'idée avec See-Saw. "C'est notre film" a dit Iain. En 2010, Luke a commencé à écrire le scénario. Ce n'est pas devenu un film biographique complet mais "une courte partie avec de grands thèmes," dit Davies.
Luke a continué ses recherches sur Dennis Stock et l'histoire de ce fameux cliché de James Dean à Times Square. Ses recherches comprenaient des interviews avec des gens liés à l'histoire, comme John Morris (joué par Joel Edgerton) et le fils de Dennis Stock, Rodney, qui avait 7 ans au moment de l'histoire. En rassemblant des détails biographiques, il a fait une découverte fortuite : "Partie 1, Los Angeles. Partie 2, New York. Partie 3, Indiana." dit Luke. "Et retourner dans l'Indiana est comme un voyage dans le passé de Jimmy. L'Indiana représente l’Amérique traditionnelle de l'époque et il y a une tension entre la ferme et le monde de la gloire." David y voit "un tournant incroyable dans l’Amérique de cette époque" capturé dans tout ça. C'était les origines de la révolution des années 60 à venir. Comme Luke l'observe, "les gamins qui avaient 14 et 15 ans en 1955, regardant 'La fureur de vivre' ont vu une représentation d'eux-mêmes et ont vu le présage des changements culturels qui allaient s'initier.
Quant à trouver le bon titre, Davies dit, "Celui-ci a été instantanée. Il n'y a jamais eu d'autres titres." Dennis Stock travaille pour le magazine Life, et les choix de vies sont au cœur de l'histoire. Davies raconte, "Dans un sens, le film est plus profond sur la façon dont la moralité devrait affecter la manière dont nous choisissons de vivre ici et maintenant. Donc c'est une célébration de la vie et une élégie sur la mort de James Dean."
Avec un script bien écrit soigneusement travaillé en place, le processus de développement s'est poursuivi.[...]
L'HISTOIRE
C'est dur d'imaginer l'histoire de James Dean sans les images prises par Dennis Stock. La chance a joué un rôle dans le rapprochement des deux jeunes hommes. Dean a résisté a Stock jusqu'à ce qu'une certaine confiance ce soit établie, puis quelques mois plus tard Dean a été tué quand il a eu un accident avec sa Porsche Spider, juste après avoir filmé La fureur de vivre et Géant. Les photos de Dean de Dennis Stock sont apparus dans le magazine Life et il a continué à avoir une longue carrière jusqu'à ces 80 ans et James Dean est devenu une légende.
Maintenant l'histoire personnel de cette remarquable mission photographique est dite. Life explore la genèse et ce qui se passe derrière les célèbres photos de Stock, publié la veille de l'avant-première à Times Square d'"A l'est d'eden" et que James Dean devienne célèbre. Cela humanise la personne derrière le mythe de James Dean et révèle un artiste conflictuel qui résiste aux tentatives de l'industrie pour faire de lui une star. Cela personnalise l'autre homme - l'artiste et documentariste derrière l'objectif et l'instrument de la gloire. L’authenticité de leur histoire résonne dans l'ère de la culture de la célébrité, la reconnaissance fabriqué et des caméras étant partout.
La photographie de ce voyage en 1955 a fixé définitivement l'image de James Dean et annonçait la culture émergente des jeunes. Un fossé entre les générations grandissait, mais une grande partie de la tension dans Life vient des sensibilités différentes des deux jeunes personnes. Iain Canning note que "James Dean était un catalyseur de la culture populaire, pour les gens qui sentaient que c'était acceptable de prendre une route différente dans la vie, mais pour le personnage de Dennis Stock, car il avait une vie de famille et parce que la vie de famille se planifie, il regarde cette jeune personne et espère pouvoir faire marche arrière." Cependant, Dennis n'est "pas en mesure de vivre dans l'instant" de la même façon que Jimmy. Stock est aux prises des attentes de la conformité des années 50, alors que Dean rejette confortablement la convention. Stock a suivi le scénario prescrit par la société : mariage, carrière, parentalité. Cependant, il n'est pas satisfait. Son mariage a échoué et il a fui sa responsabilité parentale. Mais il est toujours à la poursuite de la réussite classique et travaille pour les intérêts d'entreprises. Luke davies pointe que "Dennis est le jeune photographe du magazine Life, qui est lu par 30 millions de personnes chaque semaine et Jimmy est l'acteur qui a fait une poignée de shows télévisés et qui est dans un film sur le point de sortir et qui peut le rendre célèbre. Donc à ce moment là, Dennis est le personnage le plus puissant sur le plan social, non Jimmy, et pour jimmy c'est un peu comme négocier avec le diable."
Life capture le dilemme de James Dean. Son désire de connaître le succès en tant qu'acteur, mais il veut garder son intégrité et il sens "le pouvoir des frères Warner et de la publicité et ainsi de suite, il a des sentiments très ambigus à ce sujet," dit Davies. Il veut les opportunités, mais en gardant son indépendance, il aimerait échapper à la machine de la célébrité. "Donc Dennis est un peu le genre de personne que Jimmy essaye d'éviter," ce qui n'a pas de sens pour Dennis - "Qui ne voudrait pas avoir ses photos dans le magazine Life ?" Davies l'appelle "le jeu du chat et de la souris" entre Dennis et Jimmy. Il y a une friction entre eux. Dennis voit une opportunité professionnelle et James craint un piège professionnel. Des tensions culturelles se jouent dans cette relation et l'histoire de leur amitié porte sur la façon de concilier les différences et de trouver un terrain d'entente. Finalement, ils trouvent ce que Davies appelle "une sorte d'affection hésitante" et "à la fin du film, chacun donne a l'autre un cadeau profond sur la façon de vivre. C'est toujours teinté par la tristesse que James Dean va mourir, mais c'est un cadeau non moins précieux." Canning remarque, "Nous voyons à travers cette histoire comment James Dean parvient à faire en sorte que Dennis s'ouvre et embrasse la vie, et comment James Dean est capable d'embrasser le conflit entre le commerce et l'art à Hollywood."
Canning remarque, "nous vivons dans une période différente maintenant. La documentation sur les célébrités a radicalement changé du temps où Dennis Stock a pris en photos des situations courantes, et je pense que d'une certaine manière le film célèbre la liberté dans ce voyage amical entre Dennis Stock et James Dean à L.A, New York et l'Indiana, ils y allaient et prenaient ces photos. Ce n'était pas planifié ou organisé ou aussi compliqué qu'aujourd'hui, C'est une histoire sur comment c'était avant comparé à maintenant. Canning pense que du point de vue de Dennis Stock, le voyage était sur "comprendre l'état d'esprit de cette personne d'une certaine manière, et non capturé un moment volé, mais plutôt capturé un moment en apprenant à connaître le sujet, se soucier du sujet et mieux le comprendre." C'est le genre de travail qu'a fait Anton Corbjin en tant que photographe de célébrité.
ENTRE ANTON
D'autre part, l'inspiration de Canning pour un projet comme Life vient du travail d'Anton Corbjin sur "Control", un film biographique sur Ian Curtis de Joy Division. Leur association a continué. La carrière renommé d'Anton a commencé dans la photographie avec son travail d'influence dans la musique rock, à partir de laquelle il s'est lancé dans les clips vidéos et puis les longs métrages. Ayant lancé leur société de production See-Saw, Iain et Emile ont travaillé avec Anton sur des projets avec Depeche Mode, U2 et Coldplay. Alors qu'ils développaient leur projet sur James DEan, ils ont vu un lien naturel avec Anton.
Iain commente : "Je pense qu'il y a pleins de points communs entre Control et Life car tous deux mènent Anton au cœur de ce pourquoi il est connu en dehors du cinéma." Ce point commun est la photographie et l'influence du photographe sur le sujet. Anton connaît bien les relations personnelles et créatives qui peuvent émerger, et en faisant Control il s'est inspiré de son histoire lorsqu'il photographié Ian Curtis et Joy Division. Il semblait parfait pour diriger Life, "une histoire sur un photographe qui travaille avec des acteurs et des musiciens pour faire ressortir leurs âmes et leurs esprits," dit Iain.
Christina Piovesan a travaillé avec Corbjin à Montréal sur le clip vidéo de la chanson d'Arcade Fire "Reflektor" et dit, "J'ai passé des heures en voitures avec Anton quand nous faisions du repérage et il me racontait ces histoires merveilleuses sur tous les gens qu'il a rencontré et photographié." Anton est "un photographe de renommée mondiale qui a connu ce dont le film parle dans sa propre vie de photographe." Elle pense que le film lui parle profondément. "Je me souviens le voir parler à Rob dans la chambre noire ou il, en tant que Stock, développe la photo iconique de James dean à Times Square. Anton guidait Rob à travers cette scène et il était tellement animé, il semblait se sentir tellement à l'aise dans cette chambre noire. C'était excitant de voir comment il communiquait sa passion à Rob."
Canning note, "ce qui a touché la corde sensible d'Anton était que l'histoire était sur comment le photographe peut partir en voyage avec un artiste et finit par définir l'iconographie de l'artiste." En outre, la mission de Dennis Stock s'est produite l'année de la naissance d'Anton, 1955, et Canning suggère qu'Anton s'est senti attiré par l'idée de la naissance de la relation photographe/artiste au début de sa propre vie. Les étoiles semblaient alignées.
Luke Davies était ravi quand Anton a rejoint le projet. Il était fan de Control et il a reconnu que Life était lié avec "le passé d'Anton et sa passion" car "il a commencé sa vie comme photographe, donc il comprenait vraiment le personnage de Dennis."
Avec la vision d'Anton pour le film, Luke savait que son script était "entre de bonnes mains." Dane DeHaan et Robert Pattinson font écho de leur admiration pour Control et pour la confiance qu'ils ont en Anton. Dane dit, "C'est une personne à la voix douce, mais il est méticuleux sur les prises de vues et vous finissez par savoir que le film va être merveilleusement bien filmé." Dane décrit Anton créant une atmosphère rassurante et calme et Robert commente la "façon élégante qu'Anton filme les choses". "Il sait le film qu'il veut faire," dit Pattinson.
Au départ, Anton n'était pas intéressé pour faire un autre projet biographique, mais il voulait travailler sur un sujet moins sombre que ses précédents films, et Iain lui a apporté un "scénario très bien écrit" de Life. Ainsi Anton note que "le fait que Stock était un photographe photographiant une personne intéressante qui était connue et qui était dans les arts. C'est un peu ce que je fais." La propre carrière d'Anton s'est forgée à partir des relations de travail qu'il a établit avec le musicien hollandais Herman Brood, qui est devenu la plus grande star du rock que la Hollande ait connu. Les photographies d'anton ont contribué à la renommé de Brood et il est resté ami avec le musicien, comme Dennis Stock avec James Dean s'il n'était pas soudainement décédé. Cependant, Anton dit, "J'ai eu des affinités avec l'histoire d'un jeune photographe débutant avec quelqu'un dont la carrière a explosé et l'a laissé en arrière plan."
Anton bien sûr, a fini par connaître sa propre gloire, mais il travaille derrière la caméra, donc il comprend Dennis Stock. (Ils paratagent même une inspiration commune pour le photographe W.Eugene Smith, un des "vieux maîtres" dit Anton). Il a été attiré par le projet et s'y est engagé malgré un calendrier serré - Anton travaillait toujours sur "A most Wanted man" un mois avant le début de Life. "C'est nouveau pour moi d'avoir des films si proche l'un de l'autres, mais je pense que nous nous en sommes très bien sortis...j'ai l'impression que nous avons quelque chose de spécial." Du point de vue d'Anton, la force du film n'est pas seulement le matériau sur James Dean : "C'est vraiment l'histoire de Dennis Stock. On le voit surtout à travers ses yeux...et l'accent est surtout mis sur sa version de l'histoire et sur la manière dont il a vécu cette amitié." Le Photographe et l'acteur partagent la scène dans Life. Anton observe que "Jimmy et Dennis apprennent l'un de l'autre; Dennis fini par voir un peu différemment sa relation avec son fils, et pour James Dean c'était très intéressant d'avoir un ami avec sa propre opinion, non pas un homme qui dit oui à tout. Je ne pense pas que Stock était ce genre de gars." Comme pour les vraies personnes représentées, Anton reconnaît un sens de la responsabilité pour la précision mais il souligne aussi que son travail est créatif : "de toute évidence vous voulez restez proche de la vraie personne et en même temps c'est un film. Dans un film vous recherchez toujours une sorte de drame, mais vous n'essayez pas de rendre une personne horrible, gentille et vice versa. Vous essayez de donner aux gens de la profondeur à leur caractère et leur motivation." Mais ils faut de grands acteurs pour réaliser la vision du réalisateur.
LE CASTING
Robert Pattinson incarne le photographe Dennis Stock. Il a été attiré par le projet car c'est “une période intéressante de l'histoire et un regard intéressant sur un personnage aussi important que James Dean.” dit Pattinson, “J'ai lu le script pendant un long moment avant de me décider à le faire” et il a été impressionné par la narration“élégante et poétique.” L'idée de jouer aux côté d'une acteur qui a son âge a aussi été attirant et Robert a rencontré Luke Davies et Anton Corbijn pour discuter du projet. Cependant il ajoute, “Ma décision dépendait tellement de qui allait incarner Jimmy.” Robert remarque que le réalisateur d'un calibre comme celui d'Anton’s calibre ne se serait pas contenter de choisir quelqu'un qui ressemble à “James Dean,” mais il n'est pas totalement impliqué jusqu'à ce que Dane DeHaan rejoigne le projet (Quant à l'idée d'incarner James Dean lui même , Robert rigole: “Oh non. Jamais de la vie. Dane est courageux”)
Et comme Anton et les producteurs savaient qu'ils voulaient DeHaan, tous deux furent également convaincus du rôle de Pattinson dans le film. Anton se souvient “Rob a rapidement fait partie de nos choix et après l'avoir rencontré je n'ai rencontré personne d'autre pour ce rôle .” Le réalisateur a aussi aimé le fait que Robert et Dane “soient des acteurs si différents, et c'est génial pour les rôles qu'ils incarnent” puisque les personnages sont des opposés “et vous arrivez à vous imaginer qu'ils puissent devenir amis car ils sont différent et c'est intéressant dans une amitié—vous offrez aux autres personnes quelque chose qu'ils n'ont pas.”
Le scénariste Luke Davies a dit que casting a été “une nouvelle de rêve.” Il décrit la performance de Pattinson dans The Rover comme étant “incroyable,” et il savait que Robert serait parfait pour le rôle de Dennis. Comme le dit Dane DeHaan, “Je respecte vraiment le courage de Rob qui passe d'un film à un autre comme celui ci. Il continue de se lancer des défis en tant qu'artiste et je suis ravi d'avoir pu vivre ce voyage particulier avec lui ”
Iain Canning observe que Pattinson “n'a pas envie de suivre une sorte de voie toute tracée pour les idoles, il souhaite vraiment incarner des personnages qui ont plusieurs niveaux de lecture et qui sont complexes.” Canning trouve ça “très intéressant que Robert Pattinson incarne un photogrpahe prenant des photos de quelqu'un qui sur la voie de la célébrité étant donné ce qui lui est arrivé dans sa vie et sa jeune célébrité avec la saga Twilight .” Christina Piovesan fait également la même remarque: “En tant que jeune acteur qui a été constamment au centre de toutes ces photos, à présent il peut jouer et passer de l'autre côté. C'est tellement excitant”
Robert a pris au sérieux l'aspect photographique de son rôle. Iain dit, “Rob était obsédé par les détails de la photographie et de bien le faire” Robert parle de cette attention pour l'art de son personnage: “Quelques mois avant la production, j'ai commencé à prendre des photos avec le Leica que possédait Stock.” Il décrit la photographie traditionnelle comme un art en voie de disparition et il ajoute , “Il y a quelque chose de doux dedans comparé à la photographie digitale car vous ne pouvez pas forcer une photo. Vous ne pouvez pas prendre en photo comme si c''était avec un iPhone et ajouter un filtre après.” Robert est même allé dans le bureau de Leica à Londres pour des conseils mais il dit, “ça m'a pris un bon moment avant de prendre de bonnes photos, sans parler de très bonnes photos.” Pourtant il voulait comprendre le monde de son personnage , à la fois les expériences professionnelles et personnelles
Canning remarque que “En incarnant le rôle, Rob a saisi l'importance de comprendre les dynamiques émotionnelles de Dennis à l'époque, comprendre que c'était une époque où les hommes de 27 ans devaient se poser, vivre une certaine vie et Dennis Stock ne menait pas cette vie.” Dennis luttait pour trouver sa place dans le monde. Canning note l'énergie que Robert a apporté à sa performance, “un beau mélange d'empathie” et “de vulnérabilité” dans la résistance de son personnage à suivre “les attentes pour se poser et mener une vie d'une certaines façon" et “à quel point c'est émotionnellement difficile d'être un bon père” . Le personnage lutte avec le prix du succès et il pèse le pour et le contre contre la valeur d'être père.
Robert a été intrigué par le conflit et le rejet de Stock de son rôle de père: “J'ai aimé le fait que Dennis Stock est présenté comme un mauvais père. En mettant de côté la période et James Dean, dans un film vous ne voyez pas vraiment un mec qui a eu un enfant assez jeune et qui pense que ça ralentit sa vie d'artiste , ou peu importe ce qu'il voulaot être et qui en parle aussi ouvertement On en parle franchement dans le script.” ajoute Pattinson, “l'idéee d'avoir un enfant de 7 ans est intéressante à mes yeux. Ca n'arrive pas souvent pour quelqu'un de mon âge.”
Dennis a aussi remis en questions son rôle professionnel. Robert dit, “Il était un cran au dessus d'un paparazzi et éta obligé pour des raisons financières d'être un photographe commercial et il n'avait pas vraiment de flexibilité artistisique dans son travail. Il fait juste ce qu'on lui dit de faire, et ça l'étouffe. Il a été à L.A. Pendant un moment et il commence à penser qu'il gâche sa vie . Il approche la trentaine et il n'a pas fait ses preuves, il n'a pa sd'argent et il a abandonné sa famille à New York.” En même temps dit Robert, Dennis a une maitrise professionnelle. “Le monde n'était pas aussi saturé que ça d'images de célébrités et donc les images dans le magazine LIFE étaient mises en valeur, et elles ne tentaient pas de mettre à terre les célébrités dans les photos. Il y avait une fascination pour les gens, et je pense que le sujet pouvait bien plus faire confiance au photographe”
Mais obtenir la confiance de James Dean a été le challenge de Dennis. Finallement Jimmy a donné à Dennis accès à beaucoup de choses mais ça a pris beaucoup de temps. L'effort en valait la peine. Robert dit, “Dennis s'est rendu compte à quel point Jimmy allait devenir célèbre plus vite que ce dernier ne le pensait ” Ce fut une grande opportunité professionnelle pour lui, même si Robert ajoute “Je pense que le plus gros souci de Dennis, c'est qu'il n'arrive pas à apprécier son propre travail. Il prenait de bonnes photos avant de rencontrer Jimmy, mais il ne les considérait pas comme ayant une quelqueconque valeur et il n'avait pas été récompensé pour celles ci” Ce contrait allait apporter à Dennis ce qu'il réclamait, mais plus important peut être, à un niveau personnel, “car Jimmy l'aime et lui donne son accord pour les photos. Ca lui pemet de se voir comme un artiste car il respecte tant le travail de Jimmy.”
PAS UNE COPIE
Le cast et l'équipe de LIFE sont unanimes pour dire que Dane DeHaan est parfait pour le rôle de James Dean; cependant il a fallu le convaincre. Anton se souvient que “Il y avait beaucoup de gens qui voulaient faire James, mais la rencontre que je voulais vraiment avoir était celle avec Dane, qui ne voulait pas me rencontrer car James Dean était son acteur préféré et il n'aimait pas l'idée d'entrer dans sa peau.” Même s'il pensait que le script était excellent et qu'il admirait Anton, Dane a admis ses réticences et dit que ce fut un long processus avant qu'il ne donne son accord: “Le script m'est arrivé un an avant le début de la production, et quand je l'ai lu la première fois, je e suis dit qu'il était hors de question que je le fasse. Je pense avoir dit non 5 fois au film avant de finalement accepter de le faire”
Dane dit que les gens étaient confus sur sa réaction car on lui avait offert ce qu'il considère comme “un super script et un réalisateur génial.” Comment pouvoir être “enthousiaste sur un script et un réalisateur et persister à ne pas vouloir le faire?” La réponse, Dane explique que c'était “à cause de mon amour pour James Dean et mon respect à son égard. C'est quelqu'un que j'ai mis sur un piédestal, et je ne me vois pas comme lui.” un moment décisif dans la pensée de Dane est venu d'une conversation qu'il a eu avec le producteur Iain Canning: “Il a expliqué le sujet du film et il a dit que c'était une opportunité de montrer aux gens qui était vraiment James Dean. Ils se font une idée de lui mais elle est fausse.” De plus les plus jeunes gens ne “savent pas qui est James Dean à présent,” donc le film est une chance pour le présenter à un tout nouveau public.
Finalement la nature du film, le défi du rôle et son amour de la comédie ont convaincu Dane. Le rôle l'effrayait mais il savait que ça allait étendre ses capacités et l'aider à grandir en tant qu'acteur: “L'attrait fut l’impossibilité du rôle! Ce n'est pas marrant de faire quelque chose de facile.” D'autres furent convaincus qu'il était parfait dès le début.
Iain Canning se souvient que “Dane DeHaan en James Dean était notre rêve depuis le début et ce fut assez difficile pour nous car plus les films de Dane sortaient, plus nous sommes devenus obsédés par le fait qu'il fasse le film.” Le but était de signer le meilleur acteur et de ne pas “tomber dans le piège de trouver la parfaite copie.” En fait, Anton dit , “Pour Dane, c'est un changement assez physique. Il est assez mince et il a dû obtenir ce corps des années 50 qui est différent des abdominaux que les acteurs ont de nos jours —plus ceux d'un fermier—et c'était incroyable.”
Dane parle du défi physique d'incarner James Dean: “J'ai dû prendre 13 kilos en 3 mois pour le rôle . J'ai travaillé avec un entraîneur et j'ai dû manger plein de nourriture pour lui ressembler plus physiquement.” Il a aussi bénéficié de la maquilleuse Sarah Rubano, avec qui il a développé une“grande relation de collaboration” sur Spiderman. “Je lui ai demandé si elle pouvait réussir à me faire ressembler à James Dean,” dit Dane, et elle l'a fait. Son attention pour la couleur des yeux, des cheveux (Dane nomme les cheveux de James Dean’ “les meilleurs cheveux du monde”), et même me détails et la précision sur les sourcils et les lobes d'oreille ont permis cette authenticité du portrait de Dane. “Donc je pense qu'en tout il y avait deux heures de maquillage avant que j'aille sur le plateau.” Dane fait aussi les louanges de Gersha Phillips, la costumière, qui selon lui “a fait un travail vraiment génial pour trouver une garde robe qui est quasiment la même que celle qu'il a porté , comme le manteau de Times Square que je porte beaucoup dans le film. Beaucoup de vêtement sont d'époque.” L'effort n'est pas uniquement pour le public: “Quand je peux me regarder dans le miroir et voir que je ressemble vraiment à lui , ça me donne beaucoup de confiance.” Son partenaire a été convaincu par sa performance. Robert Pattinson pense que DeHaan " a vraiment saisi le personnage. Vous pouvez voir les tics de Jimmy dans la performance de Dane.”
Mais son rôle nécessitait autre chose que l'aspect physique. Canning dit, “Même si Dane ressemble comme deux gouttes d'eau à James Dean tout au long du film—ce qui était important à nos yeux était de saisir la beauté terrestre de James Dean. Dane a apporté la voix et le physique et le tempérament de James Dean, mais il a aussi amené la personne, et c'est pour ça que c'est si spécial. Ce n'est pas une caricature. Il ne joue pas le James Dean dans les films, qui étaient les rôles de James Dean. Il a trouvé une vraie personne dans le personnage derrière ces films.”
DeHaan avait bien conscience d'essayer de capter à la fois le vrai individu et reconnaître la légende : “Tout le monde a une idée de qui il était. Donc vous avez une responsabilité de lui rendre hommage mais aussi de tenter de briser les conventions et montrer qui il était vraiment en tant que personne, et pas celui que les gens imaginaient. La frontière est mince et c'est là qu'il y a une grande responsabilité car les gens vont aller voir le film avec une idée précise de qui il était—et ils verront sans doute des aperçus de cela—mais au final—j'espère— ils vont apprendre quelque chose sur lui.”
Dane s'accorde à dire que LIFE n'est pas un biopic classique. “C'est deux semaines dans la vie de James Dean et celle de Dennis Stock, mais ceux sont deux semaines cruciales.” Dane nomme ceci “plus une étude de personnage qu'un biopic” et il note que “A cette époque, personne ne savait qui était James Dean en dehors d' Hollywood et de sa ville natale. A l'est d'Eden n'était pas encore sorti; La Fureur de Vivre et Géant n'avaient pas encore été tournés.” Le James Dean de LIFE est au bord du succès, et Dane dit, “Je peux comprendre ce que c'est d'avoir une célébrité grandissante et de ressentir les sentiments partagés qui vont avec.” Contrairement aux années 1950,la culture de la célébrité a changé en terme de vitesse et d'accès à l'information et la photographie mais Dane dit , “Ce qui n'a pas changé et ce qui est intéressant sur le film c'est que la célébrité est compliquée , surtout pour les gens qui la vivent . Le film réussit à bien montrer que ce qui semble brillant et parfait et nouveau et excitant de l'extérieur peut être une lutte à vivre personnellement .” Quant à cette expérience personnelle, Dane a fait des recherches intensives sur son personnage: “J'ai eu 3 bons mois pour lire tous les livres que j'ai pu avoir entre les mains , j'ai regardé des tas de ses interviews et j'ai trouvé un super enregistrement quand il est rentré chez lui à Fairmount avec Dennis. Il avait un de ces tout premiers magnétophones pour espions et il a enregistré la conversation qu'il avait avec sa famille pendant le dîner.” Dane décrit l'opportunité de se préparer si intensément comme “un luxe ..une situation idéale.” Il a fait des recherches et a trouvé le James Dean derrière la légende et les rôles, le James Dean qui a influencé la vie de Dennis Stock.
Dane réfléchit sur la relation au cœur du film: “Dennis a en particulier un arc énorme dans le film, et Jimmy est une espèce de catalyseur pour cet arc. Ils ont appris l'un de l'autre. Jimmy a vécu beaucoup de changement dans sa vie, et je pense que pendant ces deux semaines, il a commencé à se rendre compte que la famille et la vie à la maison qu'il avait lui glissait petit à petit entre les doigts et Dennis l'a aidé à en prendre conscience.” En même temps, Dennis “s'inquiète toujours pour le futur,” dont il est affecté par la “capacité de Jimmy à vivre le moment présent.”
DeHaan voit LIFE comme un“film sur deux artistes à l'esprit différent mais qui se trouvent et qui découvrent des choses qu'ils ont en commun et qui ressortent grandis de cette expérience.”
Sir Ben Kingsley incarne le directeur de studio Jack Warner, l'homme qui peut contrôler le futur de comédien de James Dean. La productrice Christina Piovesan dit que le casting est parfait “car nous avions besoin de quelqu'un qui est charismatique mais aussi attendrissant aux yeux du public.” Iain Canning fait ce commentaire sur le portrait de Warner qui dégage à la fois du pouvoir et un côté mentor et la réponse de Dean à ce directeur. Jimmy ne veut pas être contrôlé mais il ne peut nier le succès de Warner dans la construction de stars, de réalisateurs et de films. Canning remarque que, “Ce qui est tellement fantastique dans la performance c'est que Warner est un mélange de tyran absolu et de l'oncle que vous iriez voir pour un conseil et je pense que Ben Kingsley apporte ces deux qualités, parfois dans la même réplique.”
Dane DeHaan a expérimenté l'impact de cette apparition: “J'ai senti bien des façons que Ben m'avait choqué dans le film car c'était le 2ème ou le 3ème jour de tournage et tout à coup il était là à incarner Jack Warner, qui est une personne tellement puissante et intimidante.” L'impact ne s'est pas limité à la performance. Dane se souvient, “Et puis ils ont dit Coupez, et il a commencé à réciter du Shakespeare entre les prises . C'était l'expérience complète avec Ben Kingsley et c'était vraiment génial. L'avoir sur le plateau a été très spécial.”
Joel Edgerton joue l'homme à la tête de l'agence photo Magnum à New York, John G. Morris, qui a aidé à mettre en place le shooting de Dennis Stock avec James Dean pour LIFE. Le scénariste Luke Davies est un ami de Edgerton, qui avait parlé en blaguant avec Luke de lui trouver une apparition dans le film. L'intérêt initial de Joel vient du fait qu'il avait connaissance du projet via Luke, mais au final il a trouvé que le script était excellent et que le sujet était un “traitement fascinant” d' “une des plus mystérieuses figures de l'histoire du cinéma .” Joel a aimé le fait que le script n'avait pas tenté de couvrir l'arc qu'on trouve dans de nombreux biopics: “il y en a des fantastiques, mais beaucoup donne l'impression de voir un même film comme dans une liste de course pour toute la vie d'une personne” avec les thèmes de l'ascension , de la chute et de la rédemption . Il fait les louanges de LIFE et de son “regard intense sur quelque chose d'important” et il comprend le message lié à “la danse avec la célébrité.” De plus, Joel était fan du travail d'Anton et était confiant en le réalisateur “pour avoir la bonne équipe, le bon esthétisme, et la compréhension de raconter une bonne histoire” Il connaissait également Robert Pattinson de The Rover (“J'étais très impressionné,” dit Joel. “Il m'a un peu mis KO.”) Il était donc ravi de prendre le rôle de Morris, un personnage que Iain Canning décrit mais “rustre mais chaleureux,” des qualités que Edgerton a capturé Canning décrit “Joel comme une sorte de frère aîné fantastique qui a cette qualité de mentor.” Morris sait que “quand vous secouer Dennis Stock et les autres photographes de chez Magnum pour obtenir des photographes la référence qu'ils doivent atteindre.” la délivrance de Joel, dit Iain, vous fait “comprendre les gravitations chez Magnum...car c'est tellement un endroit d'excellence” en tant qu'agence dévouée au journalisme photo et à l'art de la photographie.
Davies avait interviewé le vrai John Morris, et Joel a posé à Luke des tas de questions sur le directeur de cette agence. Le truc critique, dit Luke , a été de capter la "personnalité centrée de Morris et sa conscience du but important du travail de Magnum. Luke dit, “John Morris était présent sur le terrain pour rendre possible le travail et je pense que Joel a saisi ça et l'a très bien joué ” Morris assiste mais mets des défis à relever à Dennis. Joel dit que Morris sert de “soupape en quelque sorte” pour Dennis et reflète les progrès de Dennis car il doit “s'assurer continuellement auprès de Morris, et par le biais de leurs conversations vous voyez la lutte de Dennis” et l'évaluation de Morris. Iain dit que le rôle “est essentiel pour notre film car ça nous fait ressentir que Dennis doit atteindre quelque chose, pas que pour lui même, mais aussi pour mériter le titre de photographe chez Magnum .” Et à la fin, Morris valide l'accomplissement de Dennis avec James Dean.
Alessandra Mastronardi incarne l'actrice italienne Pier Angeli, qui a eu une histoire d'amour avec James Dean. Elle a une présence signifiante dans l'histoire qui se focalise principalement sur deux hommes . Iain Canning dit que c'est merveilleux d'avoir “l'énergie et l'âme” de la performance d'Alessandra intégrée au film. De plus il nomme ça “un rôle important rôle à saisir car nous voulions sans conteste amener l'actrice italienne dans le film pour ce goût de réalisation et des stars Européennes à cette époque.” Bien qu'elle soit une contre balance aux hommes, Pier sert également “à montrer un acteur qui savait jouer le jeu, ce qui est contraire à ce que James Dean voulait faire,” dit Iain. “Elle a compris que ce n'était pas une mauvaise chose pour les acteurs de faire, qu'ils n'étaient pas passifs dans cette relation.” Pier sait comment faire fonctionner sa carrière et sa célébrité, et Iain dit que la performance d' Alessandra saisit cette compréhension. Elle livre aussi “une énergie qui réagit très différemment dans les scènes avec Dennis Stock et celles avec James Dean. On peut sentir la légère friction dans les scènes Dennis Stock/Pier car ils savent qui est James Dean et le potentiel qu'il a.”
AU SUJET DE LA PRODUCTION
Life se passe à Los Angeles, New York et dans l'Indiana. Le tournage a commencé le 18 février 2014, la photographie principale a été tourné à Toronto et dans la campagne de l'Ontario. Le tournage a ensuite déménagé à Los Angeles où le tournage a eu lieu au Château Marmont et au Théâtre Pantages, qui a été transformé pour ressembler à ce qu'il était lors de la première d'"Une étoile est née" en 1954. Le tournage s'est terminé le 1er avril 2014.
Iain Canning parle de la conception de LIFE : "Un des plus gros challenge a été de relier notre photographie à la photographie de Dennis Stock." Ils ont du intégrer la photographie originale avec "la poésie du film". C'était important de ne pas compromettre le film par souci d'exactitude documentaire, mais la photographie iconique et l'association d'émotions allant avec devaient également être honorées.
Canning dit, "Et pour faire cela, nous devions réunir assez d'argent pour assurer la production des décors, la sensation du film et que le film fasse sens pour les personnes qui feraient référence à la photographie." Après tout, "ce n'est pas un film avec un flingue dedans. Il n'y a pas de meurtre."
Le drame émotionnel du film vient avec les histoires personnelles derrières l'iconographie. Iain raconte, "j'espère que nous avons réussi à équilibrer ces choses, de sorte que quand les gens regarderont le film ils peuvent prendre du recul par rapport à un monde qu'ils n'ont jamais vu car c'était un voyage si intime entre ces deux personnes."
La créatrice des décors, Anastasia Masaro, parle de sa préparation pour le film : "Ce film est différent pour moi car nous avions affaire à de vraies personnes et de vrais endroits, aimés par beaucoup de gens à travers le monde. Je voulais être respectueuse tout en soutenant la vision artistique d'Anton." Anton a dit à Anastasia, dès le début "qu'il ne voulait pas une version stylisée des années 50. Il voulait que ça ait l'air réel. Son cadrage et ses compositions seraient le style. Donc, j'ai construis une palette de couleur pour Los Angeles, une pour New York et une autre pour Fairmont (qui était une fusion des deux autres)." Son approche signifie des recherches approfondies : "J'ai lu des biographies sur James Dean et Pier Angeli, et j'ai regardé beaucoup de films. J'ai amassé un grand nombre de référence, mais mon instinct me disait de continuer. Donc avec mon décorateur de plateau nous avons conduit jusqu'à Fairmount, en Indiana, la ville natale de Jimmy." Ils ont rencontré Marcus Winslow, qui leur a montré la propriété familiale de Dean "grande et majestueuse" et leur a fourni des détails sur la maison en 1955. En se basant sur la visite, dit-elle, "A la fin, nous avons choisi deux maisons, sur la même propriété en Ontario. Nous en avons utilisé une pour l'intérieur et l'autre pour l'extérieur et la grange."
Marcus Winslow avait également ouvert le musée Fairmount pour eux. Ils ont pu voir des affaires de Jimmy de près et en couleur. Anastasia commente, "C'était énorme car la plupart des références étaient en noir et blanc. Il y a un danger avec les photos en noir et blanc - beaucoup de gens pensent que tout est une variation de beige, noire ou blanc. Nous avons pris des photos en couleurs et nous les avons transformé en noir et blanc pour voir leur contraste, comment ça marchait ensemble."
Sur le voyage en Indiana, Anastasia a aussi rendu visite à Dave Loehr à la galerie James Dean : "Cela c'est avéré être une petite mine d'or - il avait un classeur de vieilles photos de la rue principale de Fairmount ce qui était indispensable pour créer notre propre version à Millbrook, dans l'Ontario. Il avait aussi des planches de contact de Dennis Stock provenant de son voyage à Fairmount avec James."
La production a prudemment pris le contrôle de la conception, mais ils ne contrôlaient pas la météo. Christina Piovesan de First Generation Films basé à Toronto parle de la difficulté de tourner Life au Canada : "Nous étions excité d'avoir ces grands cinéastes ici, mais ils sont venus durant l'hiver le plus froid de Toronto de ces dix dernières années, donc nous tournions alors qu'il faisait -35 degrés Celsius." Avec de vastes plans en extérieur, surtout les scènes qui se passent dans la ferme familiale de Dean dans l'Indiana, le temps est devenu un facteur très important pour tous les intéressés. Anton Corbjin le décrit comme étant "un incroyable défi qui a été vraiment difficile à certains moments."
Christina commente la quantité de tournage en plein air : "Il y a une grande partie qui se passe à l'extérieur d'une ferme, et Rob et Dane portait des costumes d'époque qui était très légers alors que l'équipe était couverte de la tête au pied avec juste les yeux de libre. Ils ont été de vrais soldats de tourner avec Anton sous cette météo brutale. L'environnement était hostile, mais vous ne le devinez pas quand vous le regarder, cela montre leur professionnalisme." Malgré les conditions les acteurs ont joué et l'équipe a persévéré. Christina raconte, "Il y a une scène en particulier à l'extérieur parmi le bétail et James joue du bongo tandis que Dennis prend des photos. C'était un tel spectacle car les doigts de Dane étaient gelés et il essayait de jouer du bongo. Les vaches et les porcs courraient et Rob poursuivait Dane, et c'était très très drôle, mais en même temps l'équipe tremblait et c'était super douloureux de supporter ce temps."
Heureusement tous les emplacements n'étaient pas dehors. Mais la créatrice des décors a du relever le défi de reproduire avec précision certains sites spécifiques. L'un était le studio où Dennis a photographié Jimmy. Anastasia explique : "Nous avons construit 'l'Actor Studio'. Les recherches montraient que 'l'Actor Studio' subissait des rénovation à cette époque et les photos que Dennis a pris de James ont en fait été prise au Studio Malin à Times Square."
Un des autres emplacement était l'appartement de Dean à New York : "l'appartement de Jimmy a été un vrai plaisir à construire." Cependant, Anastasia raconte, "Les seules photos de l'appartement que j'ai pu trouvé au départ étaient certaines de Dennis Stock et d'autres de Roy Schatt. Mais je n'ai pas pu trouvé des photos de l'autre côté de l'appartement. Arrive alors Russell Aaronson - l'homme qui vit dans l'appartement depuis 40 ans. Il m'a très gentiment laissé entrer pour mesurer l'espace et c'est à ce moment la que j'ai compris qu'il y avait également un poêle dans la pièce. Russell a été extrêmement généreux avec moi et m'a donné plus de matériel."
Luke Davies, le scénariste, a également donné de nombreuses pistes à Anastasia : "Nous avons trouvé ensemble qu'il y avait eu un piano dans l'appartement (vous pouvez voir un banc de piano sur les célèbres photos). Comme pour le reste des détails, j'ai beaucoup lu et j'ai essayé d'inclure tout ce que je pouvais - J'ai mis quelques-uns des dessins de Marcus sur ses murs."
Avec les éléments de décors et le réalisme de la période élaborés, la photographie du film était établi. Anton Corbjin parle de l'apparence du film : " la manière dont je photographie ou visualise les choses est plus sombre que ce film, alors que Charlotte Bruus, la directrice de la photographie, est plus légère, donc c'était intéressant de voir un peu les choses de cette façon." Bien qu'ils n'avaient jamais colloboré ensemble avant, Charlotte Bruus remarque, "J'adore les précédents films d'Anton et le style des projets." Elle décrit leur intérêt commun pour "les histoires humaines se concentrant sur les personnalités et le développement personnel." A ce sujet, Anton observe, "Comme tous mes autres films, il est toujours question de solitaires, sauf que maintenant ils sont deux." Il rigole, "Je double." Charlotte est attiré par des matériaux similaires, mais elle note leur différence de parcours : "Je viens d'images en mouvement, alors qu'Anton vient d'images figées, donc nous nous lancions en quelque sorte un défi d'une manière très intéressante."
Dane DeHaan a remarqué la collaboration : "Travailler avec Anton était très intéressant car il vient du milieu de la photographie. Il a cette belle collaboration avec le directeur de la photographie que je n'ai jamais vu avant. Ils ont pris beaucoup de temps pour préparer les prises de vues et pour discuter des détails, c'était une chose incroyable à regarder."
Charlotte discute du style qu'ils s'efforcaient d'atteindre : "L'aspect général est d'essayer de rester fidèle au monde de 1955." L'éclairage a nécessité de faire correspondre "le côté documentaire de la scène pour que cela devienne les vraies vies de James Dean et Dennis Stock et non que cela ressemble à James Dean dans les films." Charlotte et Anton n'ont pas eu beaucoup de temps de préparation ensemble avant le tournage, mais ils ont "discuté des choses essentielles sur les couleurs, quelles couleurs éviter et le ton des couleurs." Ils se sont sentis "passionnés par le tournage des prises de vue pour ce projet" en raison de l'époque et du rôle majeur des pellicules de 35 millimètres utilisées par Dennis Stock dans l'histoire. De plus, "Anton a tourné en 35 mil, et c'est juste vraiment très bien pour tourner la vraie vie." Ils ont senti que cela relierait tout ensemble pour obtenir l'aspect cinématographique qu'ils voulaient. Toutefois, pour des raisons financières ils ont fini par tourner avec une caméra numérique Alexa. Pourtant, ils ont essayé d'obtenir l'apparence des pellicules avec le prix du numérique. Ils ont utilisé "quelques vieilles lentilles de 1955" et le compromis les a poussé à trouver des moyens d'avoir l'effet désiré et de décider où il était le plus important de faire apparaître l'ancien style, finalement, Charlotte sourit, "Ressortir ces anciennes photographies a apporté beaucoup de bonnes énergies !"
Via Via
Traduction : Sabine & Ptiteaurel@therpattzrobertpattinson.blogspot.com
PAS UNE COPIE
Le cast et l'équipe de LIFE sont unanimes pour dire que Dane DeHaan est parfait pour le rôle de James Dean; cependant il a fallu le convaincre. Anton se souvient que “Il y avait beaucoup de gens qui voulaient faire James, mais la rencontre que je voulais vraiment avoir était celle avec Dane, qui ne voulait pas me rencontrer car James Dean était son acteur préféré et il n'aimait pas l'idée d'entrer dans sa peau.” Même s'il pensait que le script était excellent et qu'il admirait Anton, Dane a admis ses réticences et dit que ce fut un long processus avant qu'il ne donne son accord: “Le script m'est arrivé un an avant le début de la production, et quand je l'ai lu la première fois, je e suis dit qu'il était hors de question que je le fasse. Je pense avoir dit non 5 fois au film avant de finalement accepter de le faire”
Dane dit que les gens étaient confus sur sa réaction car on lui avait offert ce qu'il considère comme “un super script et un réalisateur génial.” Comment pouvoir être “enthousiaste sur un script et un réalisateur et persister à ne pas vouloir le faire?” La réponse, Dane explique que c'était “à cause de mon amour pour James Dean et mon respect à son égard. C'est quelqu'un que j'ai mis sur un piédestal, et je ne me vois pas comme lui.” un moment décisif dans la pensée de Dane est venu d'une conversation qu'il a eu avec le producteur Iain Canning: “Il a expliqué le sujet du film et il a dit que c'était une opportunité de montrer aux gens qui était vraiment James Dean. Ils se font une idée de lui mais elle est fausse.” De plus les plus jeunes gens ne “savent pas qui est James Dean à présent,” donc le film est une chance pour le présenter à un tout nouveau public.
Finalement la nature du film, le défi du rôle et son amour de la comédie ont convaincu Dane. Le rôle l'effrayait mais il savait que ça allait étendre ses capacités et l'aider à grandir en tant qu'acteur: “L'attrait fut l’impossibilité du rôle! Ce n'est pas marrant de faire quelque chose de facile.” D'autres furent convaincus qu'il était parfait dès le début.
Iain Canning se souvient que “Dane DeHaan en James Dean était notre rêve depuis le début et ce fut assez difficile pour nous car plus les films de Dane sortaient, plus nous sommes devenus obsédés par le fait qu'il fasse le film.” Le but était de signer le meilleur acteur et de ne pas “tomber dans le piège de trouver la parfaite copie.” En fait, Anton dit , “Pour Dane, c'est un changement assez physique. Il est assez mince et il a dû obtenir ce corps des années 50 qui est différent des abdominaux que les acteurs ont de nos jours —plus ceux d'un fermier—et c'était incroyable.”
Dane parle du défi physique d'incarner James Dean: “J'ai dû prendre 13 kilos en 3 mois pour le rôle . J'ai travaillé avec un entraîneur et j'ai dû manger plein de nourriture pour lui ressembler plus physiquement.” Il a aussi bénéficié de la maquilleuse Sarah Rubano, avec qui il a développé une“grande relation de collaboration” sur Spiderman. “Je lui ai demandé si elle pouvait réussir à me faire ressembler à James Dean,” dit Dane, et elle l'a fait. Son attention pour la couleur des yeux, des cheveux (Dane nomme les cheveux de James Dean’ “les meilleurs cheveux du monde”), et même me détails et la précision sur les sourcils et les lobes d'oreille ont permis cette authenticité du portrait de Dane. “Donc je pense qu'en tout il y avait deux heures de maquillage avant que j'aille sur le plateau.” Dane fait aussi les louanges de Gersha Phillips, la costumière, qui selon lui “a fait un travail vraiment génial pour trouver une garde robe qui est quasiment la même que celle qu'il a porté , comme le manteau de Times Square que je porte beaucoup dans le film. Beaucoup de vêtement sont d'époque.” L'effort n'est pas uniquement pour le public: “Quand je peux me regarder dans le miroir et voir que je ressemble vraiment à lui , ça me donne beaucoup de confiance.” Son partenaire a été convaincu par sa performance. Robert Pattinson pense que DeHaan " a vraiment saisi le personnage. Vous pouvez voir les tics de Jimmy dans la performance de Dane.”
Mais son rôle nécessitait autre chose que l'aspect physique. Canning dit, “Même si Dane ressemble comme deux gouttes d'eau à James Dean tout au long du film—ce qui était important à nos yeux était de saisir la beauté terrestre de James Dean. Dane a apporté la voix et le physique et le tempérament de James Dean, mais il a aussi amené la personne, et c'est pour ça que c'est si spécial. Ce n'est pas une caricature. Il ne joue pas le James Dean dans les films, qui étaient les rôles de James Dean. Il a trouvé une vraie personne dans le personnage derrière ces films.”
DeHaan avait bien conscience d'essayer de capter à la fois le vrai individu et reconnaître la légende : “Tout le monde a une idée de qui il était. Donc vous avez une responsabilité de lui rendre hommage mais aussi de tenter de briser les conventions et montrer qui il était vraiment en tant que personne, et pas celui que les gens imaginaient. La frontière est mince et c'est là qu'il y a une grande responsabilité car les gens vont aller voir le film avec une idée précise de qui il était—et ils verront sans doute des aperçus de cela—mais au final—j'espère— ils vont apprendre quelque chose sur lui.”
Dane s'accorde à dire que LIFE n'est pas un biopic classique. “C'est deux semaines dans la vie de James Dean et celle de Dennis Stock, mais ceux sont deux semaines cruciales.” Dane nomme ceci “plus une étude de personnage qu'un biopic” et il note que “A cette époque, personne ne savait qui était James Dean en dehors d' Hollywood et de sa ville natale. A l'est d'Eden n'était pas encore sorti; La Fureur de Vivre et Géant n'avaient pas encore été tournés.” Le James Dean de LIFE est au bord du succès, et Dane dit, “Je peux comprendre ce que c'est d'avoir une célébrité grandissante et de ressentir les sentiments partagés qui vont avec.” Contrairement aux années 1950,la culture de la célébrité a changé en terme de vitesse et d'accès à l'information et la photographie mais Dane dit , “Ce qui n'a pas changé et ce qui est intéressant sur le film c'est que la célébrité est compliquée , surtout pour les gens qui la vivent . Le film réussit à bien montrer que ce qui semble brillant et parfait et nouveau et excitant de l'extérieur peut être une lutte à vivre personnellement .” Quant à cette expérience personnelle, Dane a fait des recherches intensives sur son personnage: “J'ai eu 3 bons mois pour lire tous les livres que j'ai pu avoir entre les mains , j'ai regardé des tas de ses interviews et j'ai trouvé un super enregistrement quand il est rentré chez lui à Fairmount avec Dennis. Il avait un de ces tout premiers magnétophones pour espions et il a enregistré la conversation qu'il avait avec sa famille pendant le dîner.” Dane décrit l'opportunité de se préparer si intensément comme “un luxe ..une situation idéale.” Il a fait des recherches et a trouvé le James Dean derrière la légende et les rôles, le James Dean qui a influencé la vie de Dennis Stock.
Dane réfléchit sur la relation au cœur du film: “Dennis a en particulier un arc énorme dans le film, et Jimmy est une espèce de catalyseur pour cet arc. Ils ont appris l'un de l'autre. Jimmy a vécu beaucoup de changement dans sa vie, et je pense que pendant ces deux semaines, il a commencé à se rendre compte que la famille et la vie à la maison qu'il avait lui glissait petit à petit entre les doigts et Dennis l'a aidé à en prendre conscience.” En même temps, Dennis “s'inquiète toujours pour le futur,” dont il est affecté par la “capacité de Jimmy à vivre le moment présent.”
DeHaan voit LIFE comme un“film sur deux artistes à l'esprit différent mais qui se trouvent et qui découvrent des choses qu'ils ont en commun et qui ressortent grandis de cette expérience.”
Sir Ben Kingsley incarne le directeur de studio Jack Warner, l'homme qui peut contrôler le futur de comédien de James Dean. La productrice Christina Piovesan dit que le casting est parfait “car nous avions besoin de quelqu'un qui est charismatique mais aussi attendrissant aux yeux du public.” Iain Canning fait ce commentaire sur le portrait de Warner qui dégage à la fois du pouvoir et un côté mentor et la réponse de Dean à ce directeur. Jimmy ne veut pas être contrôlé mais il ne peut nier le succès de Warner dans la construction de stars, de réalisateurs et de films. Canning remarque que, “Ce qui est tellement fantastique dans la performance c'est que Warner est un mélange de tyran absolu et de l'oncle que vous iriez voir pour un conseil et je pense que Ben Kingsley apporte ces deux qualités, parfois dans la même réplique.”
Dane DeHaan a expérimenté l'impact de cette apparition: “J'ai senti bien des façons que Ben m'avait choqué dans le film car c'était le 2ème ou le 3ème jour de tournage et tout à coup il était là à incarner Jack Warner, qui est une personne tellement puissante et intimidante.” L'impact ne s'est pas limité à la performance. Dane se souvient, “Et puis ils ont dit Coupez, et il a commencé à réciter du Shakespeare entre les prises . C'était l'expérience complète avec Ben Kingsley et c'était vraiment génial. L'avoir sur le plateau a été très spécial.”
Joel Edgerton joue l'homme à la tête de l'agence photo Magnum à New York, John G. Morris, qui a aidé à mettre en place le shooting de Dennis Stock avec James Dean pour LIFE. Le scénariste Luke Davies est un ami de Edgerton, qui avait parlé en blaguant avec Luke de lui trouver une apparition dans le film. L'intérêt initial de Joel vient du fait qu'il avait connaissance du projet via Luke, mais au final il a trouvé que le script était excellent et que le sujet était un “traitement fascinant” d' “une des plus mystérieuses figures de l'histoire du cinéma .” Joel a aimé le fait que le script n'avait pas tenté de couvrir l'arc qu'on trouve dans de nombreux biopics: “il y en a des fantastiques, mais beaucoup donne l'impression de voir un même film comme dans une liste de course pour toute la vie d'une personne” avec les thèmes de l'ascension , de la chute et de la rédemption . Il fait les louanges de LIFE et de son “regard intense sur quelque chose d'important” et il comprend le message lié à “la danse avec la célébrité.” De plus, Joel était fan du travail d'Anton et était confiant en le réalisateur “pour avoir la bonne équipe, le bon esthétisme, et la compréhension de raconter une bonne histoire” Il connaissait également Robert Pattinson de The Rover (“J'étais très impressionné,” dit Joel. “Il m'a un peu mis KO.”) Il était donc ravi de prendre le rôle de Morris, un personnage que Iain Canning décrit mais “rustre mais chaleureux,” des qualités que Edgerton a capturé Canning décrit “Joel comme une sorte de frère aîné fantastique qui a cette qualité de mentor.” Morris sait que “quand vous secouer Dennis Stock et les autres photographes de chez Magnum pour obtenir des photographes la référence qu'ils doivent atteindre.” la délivrance de Joel, dit Iain, vous fait “comprendre les gravitations chez Magnum...car c'est tellement un endroit d'excellence” en tant qu'agence dévouée au journalisme photo et à l'art de la photographie.
Davies avait interviewé le vrai John Morris, et Joel a posé à Luke des tas de questions sur le directeur de cette agence. Le truc critique, dit Luke , a été de capter la "personnalité centrée de Morris et sa conscience du but important du travail de Magnum. Luke dit, “John Morris était présent sur le terrain pour rendre possible le travail et je pense que Joel a saisi ça et l'a très bien joué ” Morris assiste mais mets des défis à relever à Dennis. Joel dit que Morris sert de “soupape en quelque sorte” pour Dennis et reflète les progrès de Dennis car il doit “s'assurer continuellement auprès de Morris, et par le biais de leurs conversations vous voyez la lutte de Dennis” et l'évaluation de Morris. Iain dit que le rôle “est essentiel pour notre film car ça nous fait ressentir que Dennis doit atteindre quelque chose, pas que pour lui même, mais aussi pour mériter le titre de photographe chez Magnum .” Et à la fin, Morris valide l'accomplissement de Dennis avec James Dean.
Alessandra Mastronardi incarne l'actrice italienne Pier Angeli, qui a eu une histoire d'amour avec James Dean. Elle a une présence signifiante dans l'histoire qui se focalise principalement sur deux hommes . Iain Canning dit que c'est merveilleux d'avoir “l'énergie et l'âme” de la performance d'Alessandra intégrée au film. De plus il nomme ça “un rôle important rôle à saisir car nous voulions sans conteste amener l'actrice italienne dans le film pour ce goût de réalisation et des stars Européennes à cette époque.” Bien qu'elle soit une contre balance aux hommes, Pier sert également “à montrer un acteur qui savait jouer le jeu, ce qui est contraire à ce que James Dean voulait faire,” dit Iain. “Elle a compris que ce n'était pas une mauvaise chose pour les acteurs de faire, qu'ils n'étaient pas passifs dans cette relation.” Pier sait comment faire fonctionner sa carrière et sa célébrité, et Iain dit que la performance d' Alessandra saisit cette compréhension. Elle livre aussi “une énergie qui réagit très différemment dans les scènes avec Dennis Stock et celles avec James Dean. On peut sentir la légère friction dans les scènes Dennis Stock/Pier car ils savent qui est James Dean et le potentiel qu'il a.”
AU SUJET DE LA PRODUCTION
Life se passe à Los Angeles, New York et dans l'Indiana. Le tournage a commencé le 18 février 2014, la photographie principale a été tourné à Toronto et dans la campagne de l'Ontario. Le tournage a ensuite déménagé à Los Angeles où le tournage a eu lieu au Château Marmont et au Théâtre Pantages, qui a été transformé pour ressembler à ce qu'il était lors de la première d'"Une étoile est née" en 1954. Le tournage s'est terminé le 1er avril 2014.
Iain Canning parle de la conception de LIFE : "Un des plus gros challenge a été de relier notre photographie à la photographie de Dennis Stock." Ils ont du intégrer la photographie originale avec "la poésie du film". C'était important de ne pas compromettre le film par souci d'exactitude documentaire, mais la photographie iconique et l'association d'émotions allant avec devaient également être honorées.
Canning dit, "Et pour faire cela, nous devions réunir assez d'argent pour assurer la production des décors, la sensation du film et que le film fasse sens pour les personnes qui feraient référence à la photographie." Après tout, "ce n'est pas un film avec un flingue dedans. Il n'y a pas de meurtre."
Le drame émotionnel du film vient avec les histoires personnelles derrières l'iconographie. Iain raconte, "j'espère que nous avons réussi à équilibrer ces choses, de sorte que quand les gens regarderont le film ils peuvent prendre du recul par rapport à un monde qu'ils n'ont jamais vu car c'était un voyage si intime entre ces deux personnes."
La créatrice des décors, Anastasia Masaro, parle de sa préparation pour le film : "Ce film est différent pour moi car nous avions affaire à de vraies personnes et de vrais endroits, aimés par beaucoup de gens à travers le monde. Je voulais être respectueuse tout en soutenant la vision artistique d'Anton." Anton a dit à Anastasia, dès le début "qu'il ne voulait pas une version stylisée des années 50. Il voulait que ça ait l'air réel. Son cadrage et ses compositions seraient le style. Donc, j'ai construis une palette de couleur pour Los Angeles, une pour New York et une autre pour Fairmont (qui était une fusion des deux autres)." Son approche signifie des recherches approfondies : "J'ai lu des biographies sur James Dean et Pier Angeli, et j'ai regardé beaucoup de films. J'ai amassé un grand nombre de référence, mais mon instinct me disait de continuer. Donc avec mon décorateur de plateau nous avons conduit jusqu'à Fairmount, en Indiana, la ville natale de Jimmy." Ils ont rencontré Marcus Winslow, qui leur a montré la propriété familiale de Dean "grande et majestueuse" et leur a fourni des détails sur la maison en 1955. En se basant sur la visite, dit-elle, "A la fin, nous avons choisi deux maisons, sur la même propriété en Ontario. Nous en avons utilisé une pour l'intérieur et l'autre pour l'extérieur et la grange."
Marcus Winslow avait également ouvert le musée Fairmount pour eux. Ils ont pu voir des affaires de Jimmy de près et en couleur. Anastasia commente, "C'était énorme car la plupart des références étaient en noir et blanc. Il y a un danger avec les photos en noir et blanc - beaucoup de gens pensent que tout est une variation de beige, noire ou blanc. Nous avons pris des photos en couleurs et nous les avons transformé en noir et blanc pour voir leur contraste, comment ça marchait ensemble."
Sur le voyage en Indiana, Anastasia a aussi rendu visite à Dave Loehr à la galerie James Dean : "Cela c'est avéré être une petite mine d'or - il avait un classeur de vieilles photos de la rue principale de Fairmount ce qui était indispensable pour créer notre propre version à Millbrook, dans l'Ontario. Il avait aussi des planches de contact de Dennis Stock provenant de son voyage à Fairmount avec James."
La production a prudemment pris le contrôle de la conception, mais ils ne contrôlaient pas la météo. Christina Piovesan de First Generation Films basé à Toronto parle de la difficulté de tourner Life au Canada : "Nous étions excité d'avoir ces grands cinéastes ici, mais ils sont venus durant l'hiver le plus froid de Toronto de ces dix dernières années, donc nous tournions alors qu'il faisait -35 degrés Celsius." Avec de vastes plans en extérieur, surtout les scènes qui se passent dans la ferme familiale de Dean dans l'Indiana, le temps est devenu un facteur très important pour tous les intéressés. Anton Corbjin le décrit comme étant "un incroyable défi qui a été vraiment difficile à certains moments."
Christina commente la quantité de tournage en plein air : "Il y a une grande partie qui se passe à l'extérieur d'une ferme, et Rob et Dane portait des costumes d'époque qui était très légers alors que l'équipe était couverte de la tête au pied avec juste les yeux de libre. Ils ont été de vrais soldats de tourner avec Anton sous cette météo brutale. L'environnement était hostile, mais vous ne le devinez pas quand vous le regarder, cela montre leur professionnalisme." Malgré les conditions les acteurs ont joué et l'équipe a persévéré. Christina raconte, "Il y a une scène en particulier à l'extérieur parmi le bétail et James joue du bongo tandis que Dennis prend des photos. C'était un tel spectacle car les doigts de Dane étaient gelés et il essayait de jouer du bongo. Les vaches et les porcs courraient et Rob poursuivait Dane, et c'était très très drôle, mais en même temps l'équipe tremblait et c'était super douloureux de supporter ce temps."
Heureusement tous les emplacements n'étaient pas dehors. Mais la créatrice des décors a du relever le défi de reproduire avec précision certains sites spécifiques. L'un était le studio où Dennis a photographié Jimmy. Anastasia explique : "Nous avons construit 'l'Actor Studio'. Les recherches montraient que 'l'Actor Studio' subissait des rénovation à cette époque et les photos que Dennis a pris de James ont en fait été prise au Studio Malin à Times Square."
Un des autres emplacement était l'appartement de Dean à New York : "l'appartement de Jimmy a été un vrai plaisir à construire." Cependant, Anastasia raconte, "Les seules photos de l'appartement que j'ai pu trouvé au départ étaient certaines de Dennis Stock et d'autres de Roy Schatt. Mais je n'ai pas pu trouvé des photos de l'autre côté de l'appartement. Arrive alors Russell Aaronson - l'homme qui vit dans l'appartement depuis 40 ans. Il m'a très gentiment laissé entrer pour mesurer l'espace et c'est à ce moment la que j'ai compris qu'il y avait également un poêle dans la pièce. Russell a été extrêmement généreux avec moi et m'a donné plus de matériel."
Luke Davies, le scénariste, a également donné de nombreuses pistes à Anastasia : "Nous avons trouvé ensemble qu'il y avait eu un piano dans l'appartement (vous pouvez voir un banc de piano sur les célèbres photos). Comme pour le reste des détails, j'ai beaucoup lu et j'ai essayé d'inclure tout ce que je pouvais - J'ai mis quelques-uns des dessins de Marcus sur ses murs."
Avec les éléments de décors et le réalisme de la période élaborés, la photographie du film était établi. Anton Corbjin parle de l'apparence du film : " la manière dont je photographie ou visualise les choses est plus sombre que ce film, alors que Charlotte Bruus, la directrice de la photographie, est plus légère, donc c'était intéressant de voir un peu les choses de cette façon." Bien qu'ils n'avaient jamais colloboré ensemble avant, Charlotte Bruus remarque, "J'adore les précédents films d'Anton et le style des projets." Elle décrit leur intérêt commun pour "les histoires humaines se concentrant sur les personnalités et le développement personnel." A ce sujet, Anton observe, "Comme tous mes autres films, il est toujours question de solitaires, sauf que maintenant ils sont deux." Il rigole, "Je double." Charlotte est attiré par des matériaux similaires, mais elle note leur différence de parcours : "Je viens d'images en mouvement, alors qu'Anton vient d'images figées, donc nous nous lancions en quelque sorte un défi d'une manière très intéressante."
Dane DeHaan a remarqué la collaboration : "Travailler avec Anton était très intéressant car il vient du milieu de la photographie. Il a cette belle collaboration avec le directeur de la photographie que je n'ai jamais vu avant. Ils ont pris beaucoup de temps pour préparer les prises de vues et pour discuter des détails, c'était une chose incroyable à regarder."
Charlotte discute du style qu'ils s'efforcaient d'atteindre : "L'aspect général est d'essayer de rester fidèle au monde de 1955." L'éclairage a nécessité de faire correspondre "le côté documentaire de la scène pour que cela devienne les vraies vies de James Dean et Dennis Stock et non que cela ressemble à James Dean dans les films." Charlotte et Anton n'ont pas eu beaucoup de temps de préparation ensemble avant le tournage, mais ils ont "discuté des choses essentielles sur les couleurs, quelles couleurs éviter et le ton des couleurs." Ils se sont sentis "passionnés par le tournage des prises de vue pour ce projet" en raison de l'époque et du rôle majeur des pellicules de 35 millimètres utilisées par Dennis Stock dans l'histoire. De plus, "Anton a tourné en 35 mil, et c'est juste vraiment très bien pour tourner la vraie vie." Ils ont senti que cela relierait tout ensemble pour obtenir l'aspect cinématographique qu'ils voulaient. Toutefois, pour des raisons financières ils ont fini par tourner avec une caméra numérique Alexa. Pourtant, ils ont essayé d'obtenir l'apparence des pellicules avec le prix du numérique. Ils ont utilisé "quelques vieilles lentilles de 1955" et le compromis les a poussé à trouver des moyens d'avoir l'effet désiré et de décider où il était le plus important de faire apparaître l'ancien style, finalement, Charlotte sourit, "Ressortir ces anciennes photographies a apporté beaucoup de bonnes énergies !"
Via Via
Traduction : Sabine & Ptiteaurel@therpattzrobertpattinson.blogspot.com
1 commentaire:
tout ça me donne encore plus envie de voir ce film. Septembre est tellement loin encore...
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