Le magazine turc Milliyet Sanat met Robert à l'honneur dans son édition du mois de Juillet 2020 !
Update : Ajout des scans du magazine et de la traduction de l'interview :
Que pouvez-vous dire sur votre personnage ?
Robert : Mon personnage est un collègue du personnage de John David Washington et il est anglais. Je n'en dirais pas plus.
Parlons de Christopher Nolan. Aimez-vous ses films ?
Robert : Bien sûr. Je suppose que tout le monde aime ses films. Je trouve que c'est l'un des très rare réalisateurs qui fait constamment ces films grand public divin et stimulant. Ses films sont toujours authentiques et surprenants. On ne vous présente pas quelque chose de facile à digérer. Et chacun de ses films est différent du précédent. Par exemple, je me souviens du moment où Dunkerque est sorti. C'était un coup de maître...Un chef-d'oeuvre. Et puis "Tenet" est arrivé. C'est un film extraordinaire qui recèle d'ingénierie sous tout ses aspects.
Comment était-ce de collaborer avec Nolan pour la première fois ?
Robert : Je ne vais pas mentir, presque tous les acteurs veulent travailler avec lui. Donc j'étais excité également. Le regarder travailler sur une grande production comme Tenet est tout simplement fascinant, il y a tellement de variations que... Mais Chris domine tout à chaque instant et il est équilibré. Rien ne le stresse, rien ne le fait trembler. Je n'ai jamais rien vu de tel dans ma vie. Ce fut un film très difficile à tourner à bien des égards, mais je me souviens du tournage comme d'un très belle période.
Vous faites partie d'un casting très affirmé...
Robert : Oui, il a travaillé avec un casting incroyable et un scénario complexe et chaque acteur avait le même état d'esprit. Je n'avais jamais rencontré John David, nous avons eu la chance de nous entendre, car la plupart de mes scènes étaient avec lui. Nous avons travaillé très étroitement ensemble pendant plusieurs mois. Je suppose que c'est devenu l'une des amitiés les plus proches que j'ai noué durant un tournage.
On se déplace à la fois en avant et en arrière lors des cascades du film, non ? La période d'entraînement a du être intéressante. Pouvez-vous en parler un peu ?
Robert : C'était dur, car ce n'était pas un vrai combat. Je veux dire, vous faites des mouvements exagérés et contre nature et ensuite vous faites le contraire, c'était assez intimidant. Sans parler du fait que vous devez bouger à l'encontre de vos tendances naturelles, votre personnage est une sorte d'expert. Ensuite, vous regardez les cascadeurs, malgré le fait qu'ils ont été formés pendant des semaines pour cela, ils ont également trouvé cela difficile au départ.
Pourquoi pensez-vous que ce film devrait être vu au cinéma ?
Robert : Parce que c'est un film plein d'assurance et complexe. Tout d'abord, personne ne fait des films comme Chris et ce film c'est comme si "Nolan était sous stéroïdes" parce qu'il a utilisé la nouvelle technologie des caméras IMAX. Ces caméras ont été spécialement conçues pour ce film. Je ne peux pas imaginer ce que ce sera de le regarder sur grand écran. Quand on considère que les gens n'ont pas pu aller au cinéma durant des mois, c'est étonnant qu'ils attendent ce film avec impatience. Je pense que cela montre ce qui est réalisable au cinéma. Chris, avec toute sa puissance, repousse les limites de ce qui peut être fait sans effet spécial. C'est une expérience très intense et il n'est pas possible de la vivre pleinement sans la regarder sur le plus grand écran que l'on puisse trouver.
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