Traduction de l'interview :
"Robert Pattinson sait ce que vous pensez, mais il peut faire avec.
Cannes, France - Mercredi, j'ai bu un expresso avec Robert Pattinson sur un toit-terrasse avec vue sur la Méditerranée.
C'est le genre de phrase absurde qu'une critique peut se retrouver à écrire au Festival du film de Cannes, où le nouveau film de M. Pattinson, 'Good Time', est en compétition. Le lendemain matin, le film a secoué un événement apathique rempli de coup manqué de peu et d'entrées qui ont tendance à soit faire la morale aux téléspectateurs, soit à les punir, souvent les deux. "Good Time", en revanche, est un pur plaisir cinématographique à propos d'une ruée vers les abîmes souvent drôle, parfois choquante, qui a valu à Monsieur Pattinson beaucoup de bons retours de la part des critiques ici, à défaut d'un prix.
M. Pattinson joue Constantine Nika, alias Connie, un mauvais garçon inepte qui, durant une terrible aventure à New York, laisse des corps blessés et ruinés dans son sillage. Réalisé par les frères Josh et Benny Safdie, "Good Time" est très enthousiaste et dynamique. Il ne colporte pas un message ou une rédemption, mais vous attache plutôt à un narcissique inconscient qui pousse l'histoire dans une spirale infernale qui s'intensifie. A mesure que les erreurs se transforment en catastrophes, Connie devient de plus en plus sauvage, il devient un personnage qui est un reproche drôle du triomphalisme américain qui imprègne les films de super héros et des indépendants semblables et insiste sur le fait que le succès n'est pas seulement inévitable mais aussi un droit de naissance.