Traduction des parties concernant Robert : (Attention l'article contient des spoilers!)
Bong en parlant du casting de Robert :
"Je recherchais un acteur qui avait ce côté loufoque et attachant," explique Bong sur son processus de casting, utilisant le mot "loufoque" en anglais, "tout en ayant l'air d'une bête sauvage. Un peu fou." plaisante-t-il. "Quand je recherchais toutes ces qualités chez le même homme, j'ai immédiatement pensé à Robert."
Robert sur ce qu'il l'a attiré dans le projet :
Donc quand le rôle de Mickey Barnes s'est présenté - décrit par les producteurs comme un "rôle impossible", il se souvient que son intérêt à significativement augmenté. "Dès qu'ils ont dit cela," dit-il en souriant, "Je me suis dit : 'Oooooh, un rôle impossible dîtes-vous ?'"
En parlant de sa performance :
Pattinson est connu pour détester regarder ses performances - comment était-ce de se voir deux fois ?
"Ce n'était pas si mal," dit-il. "C'est drôle de voir comment certaines scènes fonctionnent, car quand vous les faites, vous vous dîtes, 'Il n'y a aucune chance que j'ai l'air de réagir face à moi-même.' Ca a l'air très décousu. De voir que cela marche est fascinant."
Utilisant un mélange astucieux de doubles et d'effets spéciaux, l'effet est "fluide" dit Ackie. "Nous étions bien préparés. Cela prenait juste un peu plus de temps. Avec le réalisateur Bong, chaque cadre est complètement réfléchi." Yeun fait peu de cas du défi d'avoir deux Robert Pattinson : "Et bien, je n'ai travaillé qu'avec un seul Robert Pattinson," dit-il. "Donc ça allait." (Bong est réticent à dire comment l'effet a été obtenu. "Vous savez, j'avais cette idée idiote de mentir durant les interviews," plaisante-t-il, "et de révéler que Robert Pattinson a en réalité un jumeau.")
Pour Pattinson, le défi le plus délicat était de moduler sa performance entre 17 et 18, souvent le même jour. "Ce n'est pas comme si nous tournions un personnage en premier, puis le second. Nous alternions entre les deux personnages constamment." Bien que les Mickey soient presque identiques génétiquement, il y a des différences subtiles. "Nous avons essayé plein de maquillages différents pour les différencier au départ," se souvient Pattinson. "Nous avons simplement fini par cette petite dent de travers sur 18. On le remarque à peine, mais ça me faisait bouger la bouche un peu différemment."
C'était une bête qu'il était disposé à laisser faire également, à de nombreuses reprises, mourant encore et encore à l'écran. Ces moments sont du classique Bong : une mélange noir d'humour morbide et de véritable humanité. "Le but est de se sentir désolé pour le gars," explique Bong, "et les nombreuses manières dont il meurt. Elles sont toutes un peu drôle, mais vous vous sentez mal de trouver cela drôle." C'est un chemin délicat à emprunter. "C'est assez brutal," convient Pattinson. "La ligne entre la comédie et l'horreur est assez mince. Il prend position sur les entreprises ou gouvernements qui manquent d'empathie envers les individus. Il y a une scène où je tousse du sang dans une cuve de confinement et même quand je la faisais, je me disais : 'Wow, c'est horrible!"
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Pattinson considère brièvement s'il accepterait l'opportunité d'être réimprimer. "Probablement pas," dit-il. "J'adore la description du processus de réimpression, quand ils le décrivent pour la première fois à Mickey : ils disent 'Ouais, donc en gros, tu seras fais à partir d'excréments humains, d'os de poulets et de déchets.'"
Sur le fait que Bong ait eu le dernier mot pour le montage :
Pattinson est surexcité. "C'est vraiment cool qu'un studio ait fait ce film, et que Bong ait poussé pour avoir le dernier mot - pour faire quelque chose qui est incroyablement inhabituel."
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