The Upcoming a publié une retranscription de la conférence de presse pour The Batman qui a eu lieu à Londres il y a 15 jours !
Traduction des parties de Robert :
Félicitations à tous pour ce très bon film. Comment vous sentez-vous maintenant que les fans peuvent voir The Batman, ainsi que les personnages emblématiques qu'ils connaissent, représentés à votre manière ?
Zoë Kravitz : C'est effrayant. C'est rare de faire partie d'un film où la sortie du film est aussi intense que sa réalisation. Et c'est excitant. Vous savez, nous avons mis tout notre cœur dans ce film, j'espère vraiment qu'ils l'aimeront.
Ressentez-vous cette peur ?
Robert Pattinson : Oui, je veux dire, c'était un tournage inhabituel. Le fait que ce soit un si long processus : je crois que Matt Reeves était dessus depuis 5 ans, j'ai été attaché au projet durant 3 ans, le tournage a duré 15 mois en gros. C'est très surréaliste, rien qu'en voyant les affiches, je me dis : "Attends, est-ce que ça se produit vraiment ?" Cela commence à avoir l'air un peu plus réel maintenant. Et puis, j'aime beaucoup le film, donc au moins il y a ça.
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Je trouve que dans le film nous voyons plus Batman que Bruce Wayne et nous le voyons dans le monde sans son costume, ce que nous n'avons jamais vu auparavant. Et pour vous, comment était-ce ? Comment était ce changement ?
RP : La première fois que j'ai lu le scénario c'état un changement assez drastique par rapport au portrait traditionnel de Bruce Wayne, décrit comme un playboy et qui contrôle très bien les trois aspects de sa personnalité, son Bruce Wayne playboy et le reste. Et puis, à la maison il est Bruce. Mais ici, il laisse Bruce, comment dire ? se flétrir. Depuis la mort de ses parents, il dépéri et il n'a pas du tout travaillé sur lui-même, à part de cette façon obscure, où la seule façon pour lui de survivre est de créer cet alter ego, dans lequel il veut vivre de plus en plus. Je trouve qu'il n'a pas énormément de contrôle sur ce qui lui arrive quand il met ce costume. Il croit sincèrement qu'il est une autre personne quand il le met. Et il en est accro. Alors quand The Riddler arrive, l'appelle - il a presque plus peur que son identité soit révélée que de mourir, parce que je suppose que c'est pire que la mort. Ne me demandez pas d'expliquer cela...
J'aime beaucoup la relation entre le lieutenant Gordon et Batman. Vous avez tous les deux créés cette relation que nous voyons, avec un peu de sarcasme, le sérieux du monde réel, je trouve que Matt s'est beaucoup inspiré des bandes dessinées de l'époque. Comment avez-vous travaillé là-dessus ensemble ?
RP : C'est assez drôle, je suppose, parce que - il y a des enjeux assez importants, comme le maire qui se fait tuer - mais j'adore la relation car Batman n'est même pas encore connu sous le nom de Batman dans la ville. Je veux dire, c'est juste un gars avec un costume. Et Gordon dit, "Je l'apprécie." Et il prend vraiment des risques. Il est en quelque sorte futuriste. C'est juste un gars en qui Gordon croit et je trouve que cette croyance est très importante pour Bruce parce que c'est le seul - A ce stade de l'histoire, même Alfred ne pense pas que ce soit une bonne idée !
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Robert, avez-vous tout de suite dit oui pour ce rôle ou avez-vous pris le temps d'y réfléchir ? C'est un grand changement par rapport aux films dans lesquels nous vous avons vu récemment.
RP : Non, je veux dire, il y a quelque chose dans la nature du rôle, le fait qu'il existe depuis si longtemps, qu'il ait été réinterprété plusieurs fois également - cela montre qu'il a tellement de strates, tellement de façon de le jouer, même si vous avez la moitié du visage caché. C'est un peu bizarre, mais vous pouvez l'interpréter dans tellement de genres et contextes différents. Et il y a aussi l'héritage des personnes qui l'ont incarnées. Je veux dire, c'est un énorme privilège. Quand vous mettez le costume pour la première fois, vous pouvez le ressentir. Je me souviens d'avoir traversé le parking et d'avoir vu une ombre et les deux petites oreilles ressortir. Je me suis dit, "C'est vraiment étrange."
Pourquoi le portiez-vous dans un parking ?
RP : Oh, vous savez, pour aller à une fête. Halloween.
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Rob, durant le tournage, dans quelle scène avez-vous eu l'impression d'être vraiment Batman ?
RP : Il y a eu un moment lors du tournage - ils ont construit 8 blocs de Gotham dans les studios - et il y a eu un jour où il y avait beaucoup de gens jouant des flics et des civils et je traversais la rue avec la cape qui soufflait dans le vent. C'est intéressant parce qu'ils étaient tous anglais ! D'entendre tout ces anglais déguisés en flics américains dire, "Ca va Batman ?" j'avais envie de répondre, "Silence, manant anglais !"
Rob, le niveau de détail dans le film s'étend jusqu'aux égratignures et empreintes de balles sur le costume de Batman. Avez-vous créé des histoires pour chaque marques ? Et si oui, quelles sont les plus intrigantes ?
RP : Je me fais tirer dessus dès le début du film. Et j'aime le fait que, parce que le film se passe sur un peu plus d'une semaine, vous pouvez voir qu'il y a un gros impact de balle sur ma tête durant tout le film, ce qui est plutôt inhabituel, vous ne pensez pas vraiment à ce que le costume soit : "Oh c'est un gilet pare-balles." Et c'était un problème d'éclairage par la suite, ça se reflétait sur tout. Il a aussi une forme de crâne assez étrange de toute façon, puis vous avez une grosse bosse dedans, tout à coup, ça à l'air vraiment bizarre. Je ne sais pas si j'ai créé une histoire pour chaque égratignure. Non, je ne l'ai pas fait.
Zoë, de quel moment êtes vous le plus fière dans le film ?
ZK : Oh, bonne question. Je suis fière d'être dans le film, je suis ravie de faire partie de ce monde et je n'arrive toujours pas à croire que j'ai joué ce personnage. Je veux dire, cette scène de combat que nous avons fait est plutôt géniale. Il y a un coup de pied très simple. C'est vers la fin du film, je venais de me réveiller d'une sieste et nous n'avions pas du tout répété ce coup de pied. Je ne sais pas pourquoi. Je venais de me réveiller et je me suis dit, "Ouais, ok, cool." Je l'ai fait, c'est dans le film et ça à l'air génial. J'étais très impressionnée d'avoir réussi après m'être réveillé d'une sieste à donner un coup de pied au visage d'un gars.
RP : Etait-ce à partir de la position en crabe ?
ZK : Oui, tout à fait, sur le terrain, exactement.
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Rob, avez-vous demandé des conseils à d'autres acteurs qui ont déjà joué Batman ?
RP : Non. C'est effrayant, je n'aime pas me sentir comme un bébé. Je ne demande pas de conseils, je ne pose pas de questions, les questions c'est pour les nuls.
Jeffrey Wright : Tu ne te plains pas non plus Rob. Pas une seule plainte de ta part sur le tournage durant les 10 années où nous avons travaillé sur ce film.
RP : J'ai compris que si tu ne parles pas, alors peut-être que personne ne saura que tu ne sais pas ce que tu fait. Mais je suis tombé sur Christian Bale très rapidement, et il a été très sympa, il m'a dit ce à quoi m'attendre et puis c'est tout. Vous êtes tellement nerveux à l'idée de le faire et une fois que les dés sont jetés, c'était un travail nonstop durant tout le tournage. Nous n'avions pas vraiment le temps d'y réfléchir.
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