Interview avec Polygon :
Attention spoiler sur la fin du film !
A un Q&A la nuit dernière, quelqu'un m'a demandé, "Qu'est ce que Rob voit à la fin du film ?" J'ai répondu, "Eh bien, si j'avais photographié cela, vous auriez connu le même sort et je ne peux pas faire cela au public." Mais aussi pour Rob, il a dit, "Je ne veux pas faire un film sur un phare magique, je veux faire un film sur quelqu'un de complètement fou." C'est qu'il a apporté à son interprétation.
Donc, comment avez-vous filmé cette scène de fin ? Je suppose que vous ne lui avez pas non plus explicitement dit ce que contenait la lampe.
Il est intéressant de noter que Rob peut répondre à des conseils de mise en scène silencieux. Vous pouvez dire "C'est une journée heureuse et agréable. Les oiseaux gazouillent." Vous pouvez faire cela et il y répondra très bien. Donc oui, je racontais en quelque sorte ce que je voulais voir ressortir de son expérience. Une partie était visuelle, l'autre était émotionnelle. Mais ce n'était pas comme si, vous savez, "Il y a un chaton géant dedans!"
Et en général avec Rob, il veut souvent connaître le passé de son personnage. Avec mon frère nous avions nos propres idées de son passé, mais notre intention était que le public se pose des questions. Donc avec Rob, je disais souvent, "Tout cela marche. Choisis celui qui te convient le mieux, mais nous avons besoin que tu dises le texte un peu plus comme A ou B pour que le public continue de se questionner, car tu fais le choix et tu le suis, mais je ne veux pas être suffisamment clair pour que le public sache exactement quelle est ta relation avec ce bûcheron blond. Je veux qu'ils se demandent en quoi consistait cette relation."
[...]
Il y a une photo de vous, Willem et Rob à Cannes où vous êtes entrain de faire des doigts d'honneur. Quelle est l'histoire derrière cette photo ?
Je la regrette vraiment car nous avons l'air vraiment imbus de nous-mêmes. Mais en même temps, parce que le film est si bête et ouvertement vulgaire et excessif et qu'il fait d'énormes et mauvais choix et qu'il y reste fidèle, je suis choqué que le film n'est pas plus largement divisé. Lorsque vous vous donnez beaucoup de mal, vous espérez que cela fonctionne, c'est effrayant. Donc je n'aime pas que nous fassions un doigt d'honneur ici. Ce n'est pas pour cela que nous le faisons, mais il faut dire que Valeriia Karaman, qui joue la sirène, c'était son truc. Elle le faisait toujours. C'était son bonjour, son au revoir, son mouvement de danse [elle le ferait] en marchant sur la chaussée à Halifax à des policiers. [Craintif]"Non, ne le fais pas !"
Interview avec Fortune :
C'est hypnotique de vous voir pousser Willem Dafoe et Robert Pattinson dans leur retranchement de tant de manière possible. Ont-ils toujours étaient vos premiers choix pour jouer ces personnages, et quelles étaient vos scènes préférées avec eux deux ?
Je ne sais pas qui d'autre aurait pu jouer ces rôles. Heureusement, ils étaient prêts à relever le défi, donc ça c'est fait assez rapidement.
Dans chaque scène il n'y a qu'eux deux, donc il y a trop de choix. Mais la scène où ils font leur gigue et dansent était très amusante à tourner. Nous l'avons beaucoup répété, et le solo de Willem est assez spectaculaire, donc l'énergie sur le tournage était intense.
Nous ne nous sommes pas beaucoup amusés sur le plateau de tournage. C'était assez misérable et tendu. Mais en tournant cette scène, l'ambiance était survoltée. Et si vous le regardez avec des sous-titres, vous verrez que Rob chante vraiment une chanson de bûcheron, avec les paroles, même si dans le film, on a l'impression qu'il parle en langue étrangère. Quand vous le regardez avec des sous-titres, vous pouvez voir qu'il dit réellement les mots. Ça a scotché tout le monde.
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