vendredi 18 octobre 2019

Nouvelle interview de Robert Pattinson avec San Francisco Chronicle

Le lien vers l'interview étant bloqué en France un grand merci à @socalmom2four pour les captures d'écrans !

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En prime nous pouvons découvrir de nouvelles photos prises lors du Festival de Mill Valley :

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Update : ajout d'une nouvelle photo et de la traduction de l'interview :
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Traduction :

Robert Pattinson a perdu un bouton à sa chemise en chemin vers le festival du film de Mill Valley, mais il a connu pire.

L'acteur était sur la Baie le 5 Octobre pour la projection de son nouveau film, "The Lighthouse", un thriller d'horreur morose qui se passe en 1890, qui oppose la star de "Twilight" à Willem Dafoe dans ce titre isolé. Dans le film de Robert Eggers, Pattinson se fait battre, arroser, éclabousser et fouetter par le vent alors qu'il est photographié en noir et blanc façon Ingmar Bergam au milieu des vagues.

Sans bouton, Pattinson plaisante qu'il tombe en morceaux.

"J'ai l'impression de me sentir plus mal (maintenant) qu'à l'époque," dit Pattinson, fraîchement sorti de l'avion venant de Los Angeles. "Je ne comprends toujours pas, à ce jour, comment je ne suis pas tombé malade. En étant face à une machine à pluie dans des températures négatives pendant des mois a définitivement amélioré mon truc... mon système immunitaire."

Pattinson, 33 ans, a une célébrité plus calme qu'il y a 11 ans à l'apogée de la franchise "Twilight". Son rôle de vampire, Edward Cullen, l'a projeté dans une célébrité qui provoque presque des émeutes, incluant un accident connu à la galerie de Stonestown à San Francisco où une rencontre avec des fans a amené une jeune femme à se casser le nez.

Nous avons parlé avec Pattinson du tournage de "the Lighthouse", se qui inclut manger de la boue, du fiasco de Stonestown et de s'il était prêt à revenir dans la lumière d'une franchise avec son rôle récemment annoncé de "Batman". Pour l'interview complète, télécharger le podcast de Datebook.

Q : J'avais peur que vous ne perdiez plus qu'un bouton en voyant votre performance physique dans "The Lighthouse". Comment avez-vous fait pour pouvoir dépeindre ce type d'isolation et d'insanité ?

A : Le scénario était assez audacieux, il y avait des moments dedans que je n'avais jamais vu dans d'autres scénarios. Vous réalisez que vous devez sauter dedans avec élan pour l'atteindre. Je suis attiré par des scénarios où quand vous les lisez pour la première fois, c'est très engageant et vous vous dites, "Wow, il y a des qualités symboliques dedans, quelque chose de très primitif et puissant." Et le fait de travailler avec Willem, j'ai vu toute l'énergie que Willem peut apporter à une performance, donc je savais que ce serait une relation d'adversaire.

Q : Est-ce qu'avec Willem vous avez fait des exercices pour arriver à être suffisamment confortable pour faire certaines de ces scènes intimes très physique ?

A : Nous avons répété pendant une semaine, Willem adore répété et je n'aime vraiment pas cela, ce qui est assez utile pour notre relation. Nous avons fait 5 jours de répétition et j'ai trouvé que c'était le truc le plus stressant au monde. Au moment ou nous tournions ensemble, il y avait déjà cette tension étrange, c'est l'opposé de ce qui est censé se passer avec les répétitions, normalement cela permet aux gens d'être plus à l'aise ensemble. J'adore Willem, c'est un gars adorable mais il y avait cette étrange énergie.

Q : Qu'avez-vous fait pour entrer dans la peau de ce personnage ? J'ai lu votre interview avec Esquire... Voulez-vous développer certains points ?

A : A chaque fois que je lis un truc, je me dis, "Wow, j'ai l'air d'un psychopathe." J'ai lu cet article et je me suis dit, j'ai vraiment dit ces choses, mais maintenant cela à l'air vraiment bizarre.

Q : Une des choses que vous avez dites, c'est que vous avez mangé de la boue.

A : J'ai mangé beaucoup de boue. Je fais ça dans certains films différents. Je crois que cela vient de "Gladiator", qui a eu un gros effet sur moi quand j'étais enfant, il y a une scène où il s'apprête à entrer dans l'arène et il ramasse du sable et le frotte entre ses doigts. J'avais toujours l'habitude de faire cela avant une scène quand j'ai commencé à l'adolescence, j'ai été un peu plus loin après coup, car je le mangeais. Robert Eggers adore tourner en une seule prise. Certaines des scènes durent 7, 8 minutes et vous devez être prêt. C'est comme d'aller sur un ring de boxe ou autre. Il y a tellement de dépense d'énergie. Il y a une sorte de méditation étrange où vous invoquez beaucoup de rage. Je lisais cet article et on a l'impression que j'étais saoul. J'ai pensé à être saoul pour les parties où l'on boit, mais c'est absolument impossible d'être ivre durant ces scènes.

Q : Surtout pas au kérosène, j'espère.

A : Est-ce que les gens boivent vraiment du kérosène ? C'est dingue. Je pense qu'il était simplement question d'essayer de bloquer absolument tout ce qui se passe dans votre vie. Je me suis assez isolé, ce qui n'est pas vraiment difficile en Nouvelle-Écosse, vous pouvez marcher le long de l'océan et il n'y a personne aux alentours.

Q : Il y a un moment où j'ai vraiment ri dans ce film très morose et atmosphérique. Est-ce différent de jouer ces moments d'humour dans le film ? Je pense à un moment en particulier où vous essayez de jeter quelque chose dans l'océan et le vent change de direction.

A : Je suppose que je suis une de ces personnes qui se disent, "Est-ce que quelque chose va être vraiment drôle si ça blesse beaucoup ?" Je trouve que tout ne peut être vraiment vrai que si ça blesse, comme un compliment; Je parlais de cela l'autre jour - si vous faites un compliment à quelqu'un, cela doit vous provoquez une vraie peine pour que ce soit un vrai compliment. Je trouve que de me jeter de la matière fécale au visage a été probablement la scène la plus difficile de tout le film, et la plus terrifiante. La falaise sur laquelle je suis, était du côté où le vent soufflait en rafale et sous une pluie torrentielle, je ne pouvais rien voir. C'était une des choses les plus terrifiantes que j'ai faite dans ma vie.

Q : Est-ce que le précédent film de Robert Eggers, "The Witch" est une référence pour vous ?

A : J'ai trouvé "The Witch" vraiment stupéfiant. Robert fait des films qui tournent tout seul, ils sont très singuliers... Ses décors, tout, il a un tel sens du détail que je ne connais pas vraiment d'autres réalisateurs qui font ce genre de choses... Et avec "The lighthouse" également, je me souviens qu'après la première lecture, je me suis dit que le scénario bougeait vite. Il semble impénétrable à un certain niveau et donc... il est assez accessible à un autre niveau. La première fois que je l'ai vu, je suppose que j'ai vraiment sous-estimé le public.

Q : Vous êtes venus sur la baie il y a 11 ans, durant l'apogée du premier film "Twilight", à la galerie Stonestown à San Francisco. Ils avaient prévu une centaine de personnes; je crois qu'il y a eu environ 3 à 4000 personnes ce jour là.

A : Je me souviens de la fille qui a eu son nez cassé, car ils essayaient de fermer. Je crois que c'était un de mes premiers tours promotionnels pour "Twilight" et j'allais dans la boutique Hot Topic dans le centre commercial. C'était une grosse affaire pour moi. Ils ont presque fermé tout le truc et ensuite... Je me souviens d'avoir vu la fille aux infos. (Parlant comme la fille) "J'adore tellement "Twilight"," le sang coulant de son nez. C'était spectaculaire, vous ne pouviez pas payer pour une meilleure promotion.

Q : Une grande partie de vos choix de films depuis, ont été des films qui n'ont pas la nature d'une franchise comme "Twilight". Était-ce intentionnel ?

A : Si vous regardez les interviews que je faisais pour "Twilight", j'ai toujours vu le côté étrange des choses... Je suppose que quand vous avez plus d'une option pour choisir la direction dans laquelle vous voulez aller avec les jobs que vous choisissez, je suppose que mes excentricités sont devenues un peu plus exagérées. Mais en même temps, même maintenant en faisant des films plus gros, je veux trouver les rôles bizarres dedans... J'ai toujours dit que les acteurs qui veulent jouer des héros tout le temps cachent simplement de terrifiants squelettes dans leurs placards. L'intérêt de jouer c'est que vous avez un filet de sécurité pour être bizarre dans un film, comme cela vous n'avez pas à être bizarre dans votre vraie vie.

Q : En parlant de héros, vous allez jouer le rôle iconique de Batman. Avez-vous eu des hésitations à entrer dans une autre grosse franchise ?

A : Non, c'est un rôle génial. Je pense que quand vous êtes plus vieux, vous ressentez les choses un peu différemment. Je pense qu'une fois que vous avez déjà géré un peu cela, je suis meilleur pour naviguer dedans. Peut-être que je ne le suis pas, peut-être que je ne suis pas du tout préparé.

Version audio de l'interview :


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