Huseby : En parlant de ceux que vous appréciez, j'aimerai en savoir plus sur votre relation avec Robert Pattinson.
Denis : Rob ? Je ne sais pas quoi dire.
Huseby : Qu'en est-il de la chanson de fin dans High Life ? Comment est-ce arrivé ?
Denis : Rob chante. [Denis soupire.] Il a une si belle voix. Il prétend qu'il l'a fait par hasard. Qu'il imitait seulement Stuart Staples [de Tindersticks]. Je n'y crois pas. Il ne veut pas être le centre de l'attention. Il prétend toujours qu'il est là par hasard. Il est très modeste - mais pas d'une manière sophistiquée.
Huseby : Vous allez bientôt retravailler avec lui dans l'adaptation d'un roman de Denis Jonhson.
Denis. Je l'espère. J'ai un projet, mais je ne suis pas américaine, donc je ne sais pas ce qui va se passer. Je dois attendre un trou dans son emploi du temps et que l'argent vienne. Vous savez, c'est vrai ! Il y a une chanson en français qui me rappelle cette situation. Cela dit : "Je suis le mendiant de l'amour" C'est moi, mais je suis aussi une merde.
Huseby : Il semble que nous entrions dans une nouvelle période du cinéma où des méga stars comme Rob Pattinson ou Kristen Stewart ont la responsabilité de garder en vie un certain type de film, fait par des réalisateurs comme vous.
Denis : Je ne savais absolument pas que ce serait Robert ! Je voulais quelqu'un de plus âgé. Tout le monde voulait que je rencontre Daniel Craig, donc je l'ai rencontré à Londres. Je voulais quelqu'un avec qui je peux travailler. C'est un très bon acteur, mais c'est quelqu'un que je ne peux pas toucher. Je ne ressentais rien. Je pensais que si c'était un film avec Daniel Craig, je devrais changer le scénario, pour transformer complètement l'histoire. J'avais besoin de comprendre l'économie du film et Robert m'a apporté bien plus qu'une brillante ou grande attention - Il m'a apporté lui-même.
Huseby : Comment se passe cette conversation, quand vous dites à un acteur que vous avez besoin de le toucher ?
Denis : J'ai dit, "Je suis désolée Robert." Nous étions très timides l'un avec l'autre et j'ai dit, "Quand nous commencerons le tournage, je vais devoir te toucher. Et si je ne peux pas te toucher, je ne saurai pas comment te filmer." Il m'a regardé, comprenant, et a répondu, "Très bien." Pour moi, il est difficile de ne pas aimer les personnes que vous embauchez. Ce n'est pas possible de juste dire, "Oui. C'est un acteur génial. Il est très bien dans le film." Je peux le comprendre, mais je ne suis pas assez forte pour le faire. Je veux être aimée et je pense que Robert m'a bien aimé. Je ne suis pas sûre que les autres acteurs aient été aussi intrigués par moi que ne l'a été Robert. Robert était curieux. Il pensait que j'étais un professeur de philosophie ou quelque chose du genre. Il a été surpris de voir une supercherie.
Huseby : De l'extérieur, il semblerait que le plus bel homme du monde soit amoureux de vous.
Denis : Je voulais dire que je l'intriguais - mais amoureux de moi ? Je serais morte.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires sont validés manuellement, il peut donc se passer quelques heures entre le moment où vous l'écrivez et le moment où il est publié.