mercredi 15 novembre 2017

De Twilight à une potentielle nomination aux Oscars, Robert Pattinson se questionne toujours sur sa crédibilité ! Nouvelle interview avec Metro UK


Traduction :

Robert Pattinson est passé de l'idole de Twilight à un candidat aux Oscars, mais il remet toujours en question sa crédibilité. 

Près de dix ans après que Robert Pattinson soit devenu un nom connu grâce à un petit film appelé Twilight, l'acteur est devenu un peu une anomalie à Hollywood. 

Il a crée son propre chemin, réalisant que parce que 5 films dans lesquels il avait le premier rôle sont devenus des superproductions mondiales, cela ne voulait pas dire qu'il ne pouvait pas s'éloigner du monde des franchises et choisir sa propre voie pour être heureux professionnellement.

Maintenant, en travaillant avec des auteurs tels que David Cronenberg et Werner Herzog et des futurs réalisateurs tels que Brady Corbet, Pattinson est devenu un homme à l'aise avec la célébrité, mais il serait clairement plus heureux s'il pouvait simplement continuer à travailler avec des cinéastes intéressants et ne pas avoir sa vie et voir chaque mot analysé.

Lorsque nous le rencontrons dans un hôtel londonien pour parler de son nouveau film Good Time, il avait la tête rasée, et beaucoup diront que cela brisera le cœur des fans de Twilight - ne réalisant pas qu'ils l'aiment quelque soit sa coupe de cheveux - et il essaie de tirer discrètement sur sa cigarette électronique.

Pris sur le fait, il rigole et s'excuse.





Dans Good Time, Pattinson joue Connie, un New-yorkais malchanceux qui, après un braquage de banque raté, conduit son jeune frère Nick, joué par Ben Safdie, en prison.

Ce qui suit amène le public dans un voyage à travers le coeur du Queens alors que Connie essaie désespérément de sortir son jeune frère de prison à travers une série de rencontres misérables et souvent violentes avec des trafiquants de drogue, des adolescentes et la police.

C'est clairement un film dont les frères Safdie et Pattinson sont fiers, mais 5 ans après la fin de ses obligations envers la saga Twilight et avec plusieurs films acclamés par la critique sur son CV, ses expériences sur les tournages ont changé et plus importants encore, a-t-il arrêté d'argumenter avec les réalisateurs - surtout ceux qu'il a recherché ?

"Vous ressentez...C'est assez difficile de savoir... quand quelqu'un vous dit quoi faire et que vous ne savez pas vraiment comment faire ce que vous voulez, alors ça devient une confrontation," dit-il.

"Mais je pense que quand vous êtes plus autonome dans les emplois que vous choisissez... généralement, je choisis le réalisateur car je veux faire partie de son monde, plutôt que de vouloir imposer mes idées.

Évidemment, vous essayez de faciliter ce qu'ils veulent faire, mais je trouve que quand j'étais au début de la vingtaine, vous pensez qu'il s'agit plus de vous, donc vous...vous essayez de diriger votre performance alors qu'en faite vous ne faites vraiment que froisser quelques plumes."

Pourtant, n'allez pas penser qu'il a complètement changé.

"J'argumente toujours avec les gens mais maintenant je reviens sur ma position au lieu de m'obstiner !" plaisante-t-il.

Assis avec lui il y a Josh Safdie. C'est impossible pour quiconque de ne pas connaître le nom de Pattinson, même si c'est en lien avec la saga Twilight, mais est-ce que Safdie était prêt pour le niveau de surveillance qui vient avec Robert Pattinson quand on l'embauche ?

"Il a dit que ça allait être quelque chose", "Je savais que vous vouliez tourner dans la rue", et j'ai dit "ne t'inquiètes pas, nous avons nos façons de faire", et ensuite je me souviens d'être allé avec lui faire une permanente et quelqu'un dans le salon a appelé les paparazzi et ensuite on nous a suivi," dit-il.

"Cela m'a intrigué, je pensais que la célébrité était très utile pour le personnage, car Connie est une star soudaine, il est la star de son propre monde et c'est pourquoi il est adorable et aussi méprisable et cette partie était assurée, mais la partie pragmatique du fait de travailler avec quelqu'un que les gens arrêtent et regardent était inquiétante."

On a demandé au casting et à l'équipe de Good Time de signer des accords de confidentialité et on leur donnait un scénario à dire quand on leur demandait ce qu'ils filmaient dans la rue.

Mais est-ce que la célébrité de Pattinson a inquiété Safdie, un cinéaste inconnu dont le monde était sur le point de changer complètement ?

"J'étais un peu inquiet car c'était frustrant, c'est ce que nous avions à gérer mais cela nous a obligé à travailler plus et à y passer plus de temps," dit-il.

Il ajoute : "Quand vous voyez quelqu'un qui à l'indépendance de prendre ces décisions et qui agit réellement sur cette indépendance, c'était rassurant et excitant.

"Beaucoup de gens ne font pas cela, ils voient le succès et suivent la même ligne et nous avons vu en Rob le désir d'aller plus loin, la lutte n'était pas commerciale, elle était artistique."

Safdie avait vu Pattinson, 32 ans, dans The Rover et Cosmopolis et il dit que "les gens qui font et regardent des films" avaient remarqué que Pattinson était "sur cette voie et travaillait avec ces auteurs légendaires".

"Il y avait un modèle strict", ajoute Safdie sur la trajectoire de la carrière de Pattinson, avant d'admettre que l'idée que Pattinson voulait ensuite travailler avec eux était "une leçon d'humanité étrange et une notion bizarre".

Genre "Oh mon dieu, il veut travailler avec nous, c'est étrange !" ajoute-t-il.

Je me suis toujours interrogé sur une idée que Pattinson a déjà admise, à savoir qu'il croit avoir ce qu'il appelle "un manque de crédibilité".

Maintenant, avec Good Time qui l'amène à devenir potentiellement un candidat aux Oscars, a-t-il encore l'impression de manquer de crédibilité ?

"Oui", dit-il alors qu'il rit bruyamment (il rit beaucoup), "à 100%, mais juste en tant qu'humain."

Source

Traduction Sabine@therpattzrobertpattinson.blogspot.com

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