Traduction :
Je n'aurai pas cru que Robert Pattinson était un grand rieur.
Mec, j'avais tort. Pattinson, 31 ans, a été projeté vers la célébrité avec l'idole vampire Edward Cullen, dans les films "Twilight". Ils étaient idiots mais énormes, faisant de lui une superstar. Depuis, il semble avoir quitté ce chemin pour trouver autant de rôles éloignés d'Edward que possible, et il en a trouvé quelques uns de bons et intéressants dans "The Lost City of Z", "Cosmopolis" et "Maps to the stars", entre autres.
Dans "Good Time", il a peut-être trouvé son meilleur et plus différent rôle.
Il joue Connie Nikas, un petit raté qui recrute son frère handicapé pour l'aider à braquer une banque. Les choses tournent mal et le film suit Connie durant une nuit alors qu'il essaie d'abord de sortir son frère de prison, puis d'un hôpital.
Cela ne pouvait pas être plus éloigné d'Edward Cullen et Pattinson en semble heureux. Mais surtout, il a parlé de braquages de banques. Et en riant.
Question : Sans en dire trop, il y a une scène dans laquelle une cartouche explose dans une voiture et vous êtes couvert de teinture. Comment avez-vous tourné cela ?
Réponse : C'est simplement la cartouche qui explose dans la voiture (rires). Je veux dire, c'est exactement ce qui s'est passé. Et c'est presque impossible à enlever. Et puis j'avais une bronchite à l'époque, donc de respirer dans cette poussière rouge me faisait tousser partout. C'était absolument dégoûtant. Mais oui, ce serait difficile de s'en tirer avec un vol (rires).
Q : Cela ne semble pas être un bon mouvement pour votre carrière.
R : Les gens pensent que le braquage de banque a disparu de bien des façons. Mais les gens font ces petits vols de banque tout le temps.
Q : On dirait que vous avez fait des recherches sur les braquages de banque.
R : Je parlais à un gars, un gars de 21 ans qui était en prison - et bien, il venait juste de sortir, mais il est allé en prison quand il avait 21 ans. Il a braqué genre 70 banques ou quelque chose comme ça. Et il l'a fait de la même manière, juste en les volant de 5 ou 6 milles dollars à la fois. Apparemment, c'est quelque chose d'important, car chaque banque à une police d'assurance. La plupart des banques n'ont plus de garde armé. Si la plupart des banques avaient un garde armé, il n y aurait plus de braquage de banque. Mais un braquage de banque, oui, un guichetier vous donnerez l'argent en gros.
Q : Le film est drôle. Y avait-il autant d'énergie sur le plateau que dans le film ?
R : Oh oui, des tonnes. Je veux dire, (les réalisateurs) Josh et Benny (Safdie) sont comme des petits dynamos. Nous avons vraiment travaillé à vitesse grand V du début à la fin. Je n'ai jamais vraiment vu un film que j'ai fait où le montage final reflète réellement le rythme du tournage. Et c'est aussi le rythme de Connie, mon personnage. L'histoire est racontée en même temps que cela arrive au protagoniste. Et je suis content que vous ayez trouvé cela drôle. J'ai trouvé que le scénario était hilarant. Ce n'est pas très unique, mais il a un personnage, la direction que prend son esprit est toujours inattendue. J'ai trouvé cela très drôle. Mais mon sens de l'humour m'a souvent mis en difficulté (Rires).
Q : Votre personnage est un voyou, mais il essaie de prendre soin de son frère. Est-il un bon gars ?
R : Je ne sais pas s'il est nécessairement bon ou mauvais. Il ne dit évidemment pas, "Je suis un méchant". Du tout. C'est étrange. Le film est drôle, c'est un personnage amusant. Mais vraiment je pense que ce qui est triste c'est que beaucoup de personnages sont un peu condamnés et je trouve qu'une grande partie de l'énergie de Connie vient du fait qu'il peut en quelque sorte ressentir au fond de lui qu'il est condamné.
Q : La plupart des acteurs disent qu'ils ne jugent pas un personnage, ils le jouent simplement.
R : Je ne pense pas que quelqu'un soit nécessairement mauvais à 100%, mais en même temps j'aime jouer des personnages avec lesquels je ne sympathiserais pas vraiment dans la réalité. C'est intéressant. Ce qui est le plus intéressant c'est quand quelqu'un essaie de justifier la prétendue mauvaise action de quelqu'un. Ils diront invariablement, "Oh, c'est parce que cela et ceci leur est arrivé." Mais généralement j'aime trouver un personnage où vous ne comprenez pas pourquoi il fait ce qu'il fait. Je pense que dès que vous définissez quelque chose, c'est ennuyeux. C'est comme établir le fait que vous êtes amoureux ou non de quelqu'un. Si vous pouvez dire en détail pourquoi vous êtes amoureux de quelqu'un, alors vous n'êtes probablement pas amoureux d'eux.
Q : Les gens dépensent beaucoup de temps et d'argent pour savoir de qui vous êtes amoureux. Cela ne devient-il pas frustrant ?
R : Hum, c'est seulement frustrant si cela affecte ma vie personnelle et celle des gens qui m'entourent. C'est une chose étrange. Tout le monde essaie de vous mettre dans une boite, tout le temps. Je vois cela comme une sorte de bataille. Tout le monde vous met dans une boite "Tu as pris cette décision" ou autre. Vous essayez tout le temps de briser les murs de cette boite et il y a cette chose qui se construit autour de vous. Surtout si vous essayez de faire des performances et d'être crédible en tant que personnage. Si les gens connaissent trop de détails de votre vie et ont trop d'idées préconçues, cela devient de plus en plus difficile. Vous devez vous battre contre eux tout le temps. C'est la seule chose frustrante à ce sujet, vraiment. Je peux vous garantir, qu'à la fin de la journée, je suis un ange. Jamais coupable de rien (rires).
Q : Au moins vous êtes célèbre pour quelque chose de bien.
R : Je suis en quelque sorte tombé la dedans, donc les gens essaient de faire avec le jeu qu'ils ont et essaient d'en tirer le meilleur parti. Avec ça, j'adore vraiment les films. J'adorais les films avant même de savoir ce qu'était le métier d'acteur, ou même de le considérer. Cela devient assez satisfaisant au fur et à mesure que les années passent, de se dire que je vais faire l'un des films que j'adorais adolescent.
Q : Vous avez fait des choses vraiment éclectiques. Ce film est-il le genre de choses que vous feriez si vous n'aviez jamais fait "Twilight" ?
R : Oui, bien sûr. La seule chose que j'essaie de viser, c'est que quand votre film sort, vous arrivez à un point où les gens attendent une surprise. Ce sont les performances que j'aime, quand vous regardez un musicien ou un acteur ou autre et que vous ne savez pas du tout à quoi vous attendre. Il n y a pas de réelle cohérence ou une sorte d'archétype. C'est la seule chose que j'essaie vraiment de faire.
Q : Vous avez fait du bon travail pour ça. Personne ne va au cinéma en pensant que vous allez être un vampire adolescent.
R : (Rires). Même ça ! Pour être honnête, j'ai toujours trouvé cela drôle à faire, et puis tout le monde se dit 'n'avez-vous pas peur d'être stéréotypé ?' Et cela ne pouvait probablement pas, bien plus que tout autre rôle, être plus éloigné de ce que je suis. Je ne sais pas quelle est ma vraie personnalité.
Q : Êtes-vous heureux d'avoir fait "Twilight" ?
R : Bien sûr. Tout. Une des choses dont je suis fier c'est qu'à peu près toutes les décisions que j'ai prises, j'ai le sentiment de les avoir prises pour la bonne raison. Je pensais vraiment que les rôles et les expériences allaient être vraiment intéressants pour moi, et ça l'a été. Pas de regrets.
Mec, j'avais tort. Pattinson, 31 ans, a été projeté vers la célébrité avec l'idole vampire Edward Cullen, dans les films "Twilight". Ils étaient idiots mais énormes, faisant de lui une superstar. Depuis, il semble avoir quitté ce chemin pour trouver autant de rôles éloignés d'Edward que possible, et il en a trouvé quelques uns de bons et intéressants dans "The Lost City of Z", "Cosmopolis" et "Maps to the stars", entre autres.
Dans "Good Time", il a peut-être trouvé son meilleur et plus différent rôle.
Il joue Connie Nikas, un petit raté qui recrute son frère handicapé pour l'aider à braquer une banque. Les choses tournent mal et le film suit Connie durant une nuit alors qu'il essaie d'abord de sortir son frère de prison, puis d'un hôpital.
Cela ne pouvait pas être plus éloigné d'Edward Cullen et Pattinson en semble heureux. Mais surtout, il a parlé de braquages de banques. Et en riant.
Question : Sans en dire trop, il y a une scène dans laquelle une cartouche explose dans une voiture et vous êtes couvert de teinture. Comment avez-vous tourné cela ?
Réponse : C'est simplement la cartouche qui explose dans la voiture (rires). Je veux dire, c'est exactement ce qui s'est passé. Et c'est presque impossible à enlever. Et puis j'avais une bronchite à l'époque, donc de respirer dans cette poussière rouge me faisait tousser partout. C'était absolument dégoûtant. Mais oui, ce serait difficile de s'en tirer avec un vol (rires).
Q : Cela ne semble pas être un bon mouvement pour votre carrière.
R : Les gens pensent que le braquage de banque a disparu de bien des façons. Mais les gens font ces petits vols de banque tout le temps.
Q : On dirait que vous avez fait des recherches sur les braquages de banque.
R : Je parlais à un gars, un gars de 21 ans qui était en prison - et bien, il venait juste de sortir, mais il est allé en prison quand il avait 21 ans. Il a braqué genre 70 banques ou quelque chose comme ça. Et il l'a fait de la même manière, juste en les volant de 5 ou 6 milles dollars à la fois. Apparemment, c'est quelque chose d'important, car chaque banque à une police d'assurance. La plupart des banques n'ont plus de garde armé. Si la plupart des banques avaient un garde armé, il n y aurait plus de braquage de banque. Mais un braquage de banque, oui, un guichetier vous donnerez l'argent en gros.
Q : Le film est drôle. Y avait-il autant d'énergie sur le plateau que dans le film ?
R : Oh oui, des tonnes. Je veux dire, (les réalisateurs) Josh et Benny (Safdie) sont comme des petits dynamos. Nous avons vraiment travaillé à vitesse grand V du début à la fin. Je n'ai jamais vraiment vu un film que j'ai fait où le montage final reflète réellement le rythme du tournage. Et c'est aussi le rythme de Connie, mon personnage. L'histoire est racontée en même temps que cela arrive au protagoniste. Et je suis content que vous ayez trouvé cela drôle. J'ai trouvé que le scénario était hilarant. Ce n'est pas très unique, mais il a un personnage, la direction que prend son esprit est toujours inattendue. J'ai trouvé cela très drôle. Mais mon sens de l'humour m'a souvent mis en difficulté (Rires).
Q : Votre personnage est un voyou, mais il essaie de prendre soin de son frère. Est-il un bon gars ?
R : Je ne sais pas s'il est nécessairement bon ou mauvais. Il ne dit évidemment pas, "Je suis un méchant". Du tout. C'est étrange. Le film est drôle, c'est un personnage amusant. Mais vraiment je pense que ce qui est triste c'est que beaucoup de personnages sont un peu condamnés et je trouve qu'une grande partie de l'énergie de Connie vient du fait qu'il peut en quelque sorte ressentir au fond de lui qu'il est condamné.
Q : La plupart des acteurs disent qu'ils ne jugent pas un personnage, ils le jouent simplement.
R : Je ne pense pas que quelqu'un soit nécessairement mauvais à 100%, mais en même temps j'aime jouer des personnages avec lesquels je ne sympathiserais pas vraiment dans la réalité. C'est intéressant. Ce qui est le plus intéressant c'est quand quelqu'un essaie de justifier la prétendue mauvaise action de quelqu'un. Ils diront invariablement, "Oh, c'est parce que cela et ceci leur est arrivé." Mais généralement j'aime trouver un personnage où vous ne comprenez pas pourquoi il fait ce qu'il fait. Je pense que dès que vous définissez quelque chose, c'est ennuyeux. C'est comme établir le fait que vous êtes amoureux ou non de quelqu'un. Si vous pouvez dire en détail pourquoi vous êtes amoureux de quelqu'un, alors vous n'êtes probablement pas amoureux d'eux.
Q : Les gens dépensent beaucoup de temps et d'argent pour savoir de qui vous êtes amoureux. Cela ne devient-il pas frustrant ?
R : Hum, c'est seulement frustrant si cela affecte ma vie personnelle et celle des gens qui m'entourent. C'est une chose étrange. Tout le monde essaie de vous mettre dans une boite, tout le temps. Je vois cela comme une sorte de bataille. Tout le monde vous met dans une boite "Tu as pris cette décision" ou autre. Vous essayez tout le temps de briser les murs de cette boite et il y a cette chose qui se construit autour de vous. Surtout si vous essayez de faire des performances et d'être crédible en tant que personnage. Si les gens connaissent trop de détails de votre vie et ont trop d'idées préconçues, cela devient de plus en plus difficile. Vous devez vous battre contre eux tout le temps. C'est la seule chose frustrante à ce sujet, vraiment. Je peux vous garantir, qu'à la fin de la journée, je suis un ange. Jamais coupable de rien (rires).
Q : Au moins vous êtes célèbre pour quelque chose de bien.
R : Je suis en quelque sorte tombé la dedans, donc les gens essaient de faire avec le jeu qu'ils ont et essaient d'en tirer le meilleur parti. Avec ça, j'adore vraiment les films. J'adorais les films avant même de savoir ce qu'était le métier d'acteur, ou même de le considérer. Cela devient assez satisfaisant au fur et à mesure que les années passent, de se dire que je vais faire l'un des films que j'adorais adolescent.
Q : Vous avez fait des choses vraiment éclectiques. Ce film est-il le genre de choses que vous feriez si vous n'aviez jamais fait "Twilight" ?
R : Oui, bien sûr. La seule chose que j'essaie de viser, c'est que quand votre film sort, vous arrivez à un point où les gens attendent une surprise. Ce sont les performances que j'aime, quand vous regardez un musicien ou un acteur ou autre et que vous ne savez pas du tout à quoi vous attendre. Il n y a pas de réelle cohérence ou une sorte d'archétype. C'est la seule chose que j'essaie vraiment de faire.
Q : Vous avez fait du bon travail pour ça. Personne ne va au cinéma en pensant que vous allez être un vampire adolescent.
R : (Rires). Même ça ! Pour être honnête, j'ai toujours trouvé cela drôle à faire, et puis tout le monde se dit 'n'avez-vous pas peur d'être stéréotypé ?' Et cela ne pouvait probablement pas, bien plus que tout autre rôle, être plus éloigné de ce que je suis. Je ne sais pas quelle est ma vraie personnalité.
Q : Êtes-vous heureux d'avoir fait "Twilight" ?
R : Bien sûr. Tout. Une des choses dont je suis fier c'est qu'à peu près toutes les décisions que j'ai prises, j'ai le sentiment de les avoir prises pour la bonne raison. Je pensais vraiment que les rôles et les expériences allaient être vraiment intéressants pour moi, et ça l'a été. Pas de regrets.
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