lundi 20 juillet 2015

Robert Pattinson interview Jamie Bell pour le magazine "Interview" (Traduction)

Dans le numéro du mois d'Août du magazine "Interview" , Robert Pattinson, le temps d'une interview s'est plongé dans la peau d'un journaliste pour interroger l'acteur Jamie Bell :

Traduction des questions de Robert et résumé des réponses de Jamie :

[...]

Jamie Bell : Comment ça va, vieux ?

Robert Pattinson : Ça va bien. J'ai passé la journée à préparer cette interview.

Bell : Je m'attendais à ce foutu Charlie Rose. [les deux rigolent]

Pattinson : Ne parlons pas du tout de ton travail. Parlons seulement de ta vie privée. Ton usage du crack ? Avec qui tu couches ? Ok ? Quel est ton premier souvenir ?



Jamie lui répond que c'est une bonne question, que ses souvenirs d'enfants sont vagues, mais qu'il se rappelle avoir eu une Batmobile qui avait des missiles et qu'un jour il en a lancé un sur le pied de sa mère. Après ça il se rappelle de ses cours de ballet et que dans le dos des adultes il goûtait le vin que son grand-père fabriquait.

Pattinson : Est-ce que tu jouais la comédie ? Faisais-tu du théâtre ?

Bell explique qu'il a joué dans beaucoup de pièces à l'école. En jouant dans une pièce il s'est demandé ce qu'était le métier d'acteur et quand il a réalisé que ça consistait à être quelqu'un d'autre tout le temps ça l'a intrigué.

Pattinson : Billy Elliot avait-il l'air d'un gros film quand tu le faisais ?

Bell lui répond que ça l'était pour lui car c'était son premier film mais que pour les autres ça devait être un petit film. Quand il y repense il se dit que c'était un petit film, avec une petite équipe et que ce qui s'est passé à la sortie était fou.

Pattinson : Quand as-tu déménagé en Amérique ?

Jamie dit qu'il a commencé à y aller vers 17-18 ans. Après avoir fait Billy Elliot, il est resté en Angleterre pour terminer l'école et quand il est retourné aux Etats-Unis les choses avaient changé et on ne se rappelait pas de lui. Il avait également changé, il n'avait plus 13 ans, c'était un ado et les producteurs se demandaient qui il était.

Pattinson : Tu a été un enfant acteur, mais tu semblais avoir une idée très spécifique des rôles que tu voulais faire. En regardant la chronologie de tes films, ce ne sont que des rôles intéressants. Ce sont des films que je choisirais de regarder maintenant, comme Dear Wendy [2005]. Comment choisissais-tu tes rôles après Billy Elliot ?

Bell explique qu'il n'avait pas vraiment de façon de procédé. Que son agent et son manager avaient bon goût et sélectionnaient des films moins grand public, leur choix était plus centré sur le réalisateur. Lui n'était qu'un enfant, ne connaissait pas vraiment les réalisateurs [comme Lars von Trier ou Thomas Vinterberg]. Il a commencé a s'intéresser à ce genre de film à la fin de son adolescence et s'est pris de passion pour des réalisateurs comme Terrence Malick. Il explique qu'il s'intéresse donc plus au réalisateur et au film qu'à la performance d'acteur. Il parle du fait que c'est difficile de définir quelqu'un sur seulement un film, mais que malheureusement sa vie a lui à tourné autour de Billy Elliot.

Pattinson : Vois-tu l'ensemble de ton oeuvre s'assembler quand tu regardes les films que tu as fait ?
Bell répond que pas vraiment. Quelqu'un a comparé sa carrière à un flipper, essayer de trouver une continuité dans ses choix est délicat. Un autre acteur lui a fait remarqué qu'il jouait souvent des orphelins.

Pattinson : Je ne sais pas si j'aurais parlé du truc de l'orphelin, mais si je devais décrire ton animal spirituel j'aurais dit un agneau nerveux. [les deux rigolent] ou un petit chevreau. Tu es furieusement battu par le fermier mais tu reviens sans cesse. Pour enchaîner avec les Quatre Fantastiques, la chose qui est bien avec La Chose c'est que tu n'as pas à te rappeler du nom de ton personnage ou du nom du film.

Bell : C'est vrai. Mais, tu sais, il a un nom, Rob. Son nom est Ben Grimm. L'autre avantage est qu'on ne voit pas du tout ton visage.

Pattinson : Je ne te verrais pas ?

Jamie lui répond que si, qu'il est humain avant d'être transformé. Il trouve l'anonymat du personnage intriguant et aime le fait que son anonymat soit compromis.

Pattinson : Mais pour les suites, nous ne verrons plus jamais ton visage ?

Bell dit que c'est possible car dans les BD un des personnage développe une technologie pour redevenir normal. Mais il se demande si les réalisateurs ou le public veulent voir ça. Il en doute.

Pattinson : Est-ce que tu devais aller sur le plateau de tournage ? Ou était-ce totalement animé ?

Bell explique qu'il devait aller sur le plateau, ensuite il parle de la technologie qu'ils ont utilisé et qu'il trouvait ça bizarre de jouer un personnage géant alors que lui est petit.

Pattinson : As-tu un travail dont tu es le plus fier ?

Bell dit que non, qu'il n'aime pas voir son travail car il voit ce qui n'a pas été et qu'au final ça ne sert pas à grand chose.

Pattinson : Quel travail était le plus satisfaisant à faire ?

Il parle de son travail avec David Gordon Green en 2004, à cause de son approche différente de la réalisation et avec les acteurs. Et car c'était la première fois qu'il devait jouer avec un accent américain.

Pattinson : Et depuis, rien.

Jamie explique qu'il travaille dur et essaye toujours de donner le meilleur de lui même sur les tournages.

Pattinson : Quel est le meilleur conseil qu'on t'a donné ?

C'est d'être toujours lui-même. D'être lui même l'aide à rester sain on lui demande souvent "Comment avez-vous fait pour ne pas être..."

Pattinson : Fou ?

"en cure de désintoxication ou autre ?". Il se dit qu'il devrait probablement y être, que c'est le piège des enfants acteurs. Son mantra a toujours été d'être lui même et persistant.

Pattinson : Pourquoi penses-tu ne pas être devenu fou ? [les deux rigolent] Je veux dire, tu l'es un peu. C'est étrange quand un acteur ne l'est pas, mais la plupart d'entre eux n'ont pas beaucoup d'humilité. Je trouve que tu es une des personnes les plus humble que j'ai rencontré. C'est inhabituel.

Il ne sait pas, comme tout le monde il a des démons. Il est constamment surpris par les gens. Il essaie toujours de se rappeler d'être humble et d'avoir de l'humilité.

Pattinson : L'humble agneau orphelin perdu : Jamie Bell.

Si vous souhaitez lire l'intégralité des réponses de Jamie (en anglais), rendez-vous ici

Traduction : Sabine@therpattzrobertpattinson.blogspot.com

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