accueilforumBiographieFilmographieInterviewsGalerieAgendaImage HTML map generator

vendredi 3 juillet 2015

Nouvelle Interview de Robert Pattinson avec le magazine Total Film - Août 2015 (Scans + Traduction)

image host image host image host image host image host image host

Il semblerait que l'interview date de la Berlinale en février dernier. 

La traduction :

D'Harry Potter et Twilight à Cronenberg et Corbijn, la carrière de Robert Pattinson a été aussi bizarre que folle. Maintenant, jouant le chroniqueur de James Dean, Dennis Stock, dans LIFE, la star britannique médite sur les difficultés à faire partie de la liste des plus grands acteurs. "Il y a sans aucun doute des moments," dit-il, "où vous vous sentez séparez de tout."




Robert Pattinson fait la grimace. "Je déteste être pris en photo," grogne t-il. Ce qui pour un des hommes les plus photographiés au monde, un acteur qui a passé 7 années ou plus a être harcelé par les paparazzis curieux et les téléphones avec appareil photo, peut-être un problème. Twilight a transformé le garçon venant de Barnes en une sensation mondiale; jouer le vampire scintillant Edward Cullen l'a fait passé d'une personne un peu connue à un des acteurs britanniques de moins de 30 ans les plus riches (sa fortune serait de 65 millions de livres selon la liste des personnes les plus riches cette année du Sunday Times).

Il y a une décennie, il était inconnu : juste le fils bien élevé de Richard, un importateur de voiture vintage et de Clare, une employée dans une agence de mannequinat. Coupé au montage de Vanity Fair de Mira Nair et viré quelques jours avant le début de la production de "The Woman Before" en 2005 au théâtre Royal Court de Londres, les choses ont seulement commencé à changer quand il a eu le rôle de Cedric Diggory dans "Harry potter et la coupe de feu". Surnommé comme "le futur Jude Law", même à ce moment-là, cela prenda encore 3 ans avant que Twilight ne voit les caméras crépiter.

Appréciant l’ascension astronomique qui peut faire dérailler les plus jeunes, il y a une certaine résistance à garder son sang froid chez Pattinson, 29 ans. Même la révélation de, sa partenaire dans Twilight, Kristen Stewart avec le réalisateur Rupert Sanders, n'a pas réussi à le déphaser, publiquement tout du moins (peu de stars seraient aller joyeusement dans le show de Jon Stewart, se liant avec lui autour d'une glace Ben and Jerry's). Alors qu'il n'y a plus de "Robsten", Pattinson est maintenant fiancé à la chanteuse britannique FKA Twigs - ajoutant d'avantage à l'énigme R-Pattz. Quoiqu'il en dise, il est arrivé aujourd'hui prêt à être pris en photo : pantalon noir, t-shirt gris et une veste verte, avec le col remonté.

Ses cheveux bruns sont comme d'habitude coiffés comme s'il sortait du lit. Ces sourcils sont épais et sa barbe broussailleuse, il l'a faite poussé pour sa petite apparition dans le prochain film indépendant de Brady Corbet, "The Childhood of a leader" ("Et j'ai oublié mon rasoir" plaisante t-il). Il a alors le look d'un jeune hipster chic - La marque Dior a payé 8 millions de livres pour mettre en avant une campagne de pub pour une fragrance (à travers une publicité torride sous un air de Led Zeppelin). Pattinson, cependant, est bien plus qu'un look de mannequin; il s'est servi de la célébrité de twilight au maximum. Un banquier millionnaire coincé dans une limo dans Cosmopolis de David Cronenberg. Un survivant simple d'esprit dans une Australie post-apocalyptique dans The Rover. Et un scénariste en herbe dans la satire Hollywoodienne de Cronenberg, Maps To The Stars. Ce ne sont pas les choix d'une personne faisant partie de l'élite complotant son prochain mouvement sur l'échiquier d'Hollywood; ce sont plutôt ceux d'un acteur qui veut être crédible.

Sa prochaine étape; loin des adolescents est LIFE, le nouveau film d'Anton Corbijn (Control). Une étude fascinante sur les liens affectifs entre des hommes, cela raconte la relation entre le photographe Dennis Stock (joué par Pattinson) et James Dean (Dane Dehaan). Cela se passe peu de temps après que Dean a fait A l'est d’Éden, Stock se charge d'une mission pour photographier la star montante pour le magazine Life. A la suite de la mort tragique de Dean en 1955, ces photos - comme celles ou on le voit marcher sous un Time Square pluvieux, une cigarette aux lèvres - sont devenues emblématiques.

Alors que LIFE donne à Pattinson une chance de voir la célébrité de l'autre côté de la caméra, c'est bien plus que cela. Le portrait d'un dysfonctionnement assaisonné de tristesse et de désespoir, c'est son travail le plus mature jusqu'à présent. Mais c'est aussi le signe d'ambitions plus large. Dans une carrière où on le voit maintenant rechercher des réalisateur comme Werner Herzog, Harmony Korine et James Gray, Pattinson est prêt pour la prochaine phase. Post-Eward, ces caméras bourdonneront, il semble, pour des raisons complètement différentes.

Qu'est ce qui vous a donné envie de jouer Dennis Stock ?

Je connaissais ce sentiment : quelqu'un de si inhibé qu'il a l'impression qu'il est séparé du reste du monde. Ils n'ont pas les mêmes expériences dans la vie qu'une personne lambda.
C'est un sentiment assez tragique. En plus, le fait de jouer un personnage pas sympathique. La chose qui m'a le plus attirée - et la première - c'est le fait que c'est un jeune homme qui a un enfant et qui n'aime pas son enfant. A qui pouvez-vous demander quoi faire ? Tout le monde vous traitera de connard ! Qu'est ce que vous êtes supposés faire ? J'ai trouvé que c'était une situation difficile intéressante... J'ai rencontré son vrai fils et c'était un père horrible. Il n'y avait pas de fin heureuse. J'ai trouvé intéressant qu'il trouve une sorte de consolation dans son art.

Donc est-ce que Dennis est en manque d'affection ?

Ça sonne vraiment ringard mais il a en quelque sorte besoin d'aimer quelqu'un avant d'être capable de s'aimer lui-même. Il a regardé A l'est d’Éden et il a été très touché par le film, il respecte beaucoup James Dean, mais il ne peut pas être juste un grand fan. Mais quand il prend les photos et que James lui dit "Elles sont vraiment bonnes" - c'est tout ce dont il a besoin. Il se dit soudainement, "Je suis un artiste maintenant !" Vous avez besoin de respecter quelqu'un avant de vous respecter vous-même. J'ai regardé ces photos et vous pouvez voir qu'elles l’élèvent.

Anton Corbijn vous a donné une veille Leica pour vous entraîner avec. Est-ce que vous étiez bon ?

C'est presque impossible de prendre de mauvaises photos si vous avez une bonne lentille et s'il y a une bonne lumière. C'est donné - mais c'est à peu près la seule chose que je peux faire. Je prenais vraiment les photos et tout était éclairé dans ces scènes et j'ai pris un tas de photos mais je ne sais pas où elles sont. Elles doivent êtres vraiment mauvaises ou j'ai pensé que cela aurait été une partie importante de la publicité !

Qu'est ce qui faisait que Dean était charismatique ?

Parfois quand vous pointez la caméra sur quelqu'un, ça intensifie tout à son sujet. Même sans qu'ils aient à faire quelque chose. Ce n'est pas simplement le fait de filmer quelqu'un faisant un documentaire. Si quelqu'un joue une interprétation, vous pouvez comprendre les choses. Je ne sais pas comment le décrire. Vous pouvez voir qu'il est toujours conscient de la caméra. Ce n'est pas comme s'il le faisait tout le temps.

Pouvez-vous vous identifier à la célébrité qu'il a vécu ?

Dans le film, tout au moins, il a une idée très spécifique sur la manière dont il veut que sa vie soit et il était désillusionné avant même que les choses commencent. Avec mon expérience... je ne savais pas ce qui allait se passer quand Twilight a commencé. Quand nous faisions des interviews, je n'avais jamais fait de press junket. Je me disais, "Quoi ?" vous vous asseyez simplement dans une pièce et vous parlez de trucs pourris pendant 8 heures ! Je racontais des blagues. Et tous les jours mon manager recevait des coups de fil du studio. "Vous devez lui dire de se taire !" Et puis, je n'avais rien à perdre.

Dean était un adepte de La Méthode [NDLT : appelé aussi la méthode Stanislavski]. Est-ce quelque chose que vous avez exploré ?

Je ne suis pas sûr de savoir ce que c'est. Si vous regardez certains des trucs qu'à fait Dean au tout début - surtout les émissions télé qu'il faisait avant A l'est d’éden - vous pouvez voir qu'il utilisait une méthode de théâtre avant-gardiste et il était décalé. Il a fait des choix très obscures et il était engagé sans réserve. Il n'agit pas comme un humain normal. Il ressemble à une personne folle. Mais c'est intéressant à regarder. Vous ne savez pas ce qu'il fait. C'est imprévisible et fascinant.

Quand vous avez commencé à jouer, est-ce vrai que votre père vous a encouragé car c'était un moyen de sortir avec des filles ?

C'est vrai, mais c'est juste parce qu'il a vu un groupe de jolies filles qui faisait cela et il a dit, "Hey Rob, tu dois faire ça." C'est la raison pour laquelle je continue à le faire ! [rires]

Vous avez eu du succès très tôt, en ayant le rôle de Cedric Diggory dans Harry potter et la coupe de feu. Est-ce que ça a été un processus difficile ?

Je suis allé à l'audition. Je n'avais pas de téléphone et le jour ou j'y suis allé, j'ai eu une deuxième audition et ensuite environ 2 semaines plus tard, mon agent m'a appelé et m'a dit que je l'avais. Je n'ai jamais vu les autres personnes qui ont auditionné, donc je n'ai jamais su contre qui j'étais en compétition.

Peu de temps après, vous avez fait Little Ashes, jouant le peintre surréaliste Salvador Dali. Était-ce une étape importante ?

C'était la première fois que je me documentais autant sur quelque chose, je suppose. Je ne suis pas sûr que ça se voit dans ma performance mais il a écrit beaucoup de chose sur lui-même aussi. Une quantité de texte - c'est un incroyable écrivain également. Etre capable d'étudier quelqu'un, je ne savais pas comment faire cela avant.

Ensuite est arrivé Twilight. Le voyez-vous maintenant comme un inconvénient ou comme un avantage pour votre carrière ?

Aucun des deux. C'est juste un travail que vous avez fait. Parfois, vous avez des bagages que les gens...Si vous avez une expression neutre sur votre visage, les gens vont dire, "Oh, vous faîtes Edward !" Mais je suppose que c'est plutôt cool. Ça vous stimule pour faire des personnages différents. Et les jobs que j'ai fait ces dernières années, j'essaye vraiment de penser au fait de faire des choses totalement différentes physiquement.

Avez-vous délibérément évité les franchises après Twilight ?

Peut-être après le premier Twilight, j'ai eu des offres, mais je n'ai jamais vraiment fait parti de ce groupe, qui se voit offrir ce genre de choses. Je ne sais pas. Vous êtes assez défini par Twilight en termes de grosses franchises. Alors que je ne suis pas du tout défini par ça dans cette environnement [plus d'art et d'essai]. Ou alors les gens avec qui je travaillent s'en fichent. C'est étrange. Je n'ai jamais vraiment fait parti du système des studios, à part pour De l'eau pour des éléphants, et ce n'était pas à proprement parlé un truc de studio... Il y avait un budget de 35-40 millions de dollars. Et ce n'était pas une série. Je n'ai jamais vraiment eu a prendre une décision. J'ai juste fait ce que je voulais faire.

Vous avez fait Remember Me ensuite. N'était-ce pas fou comme tournage ? Des filles criant et des photographes dans les rues de Manhattan. Comment c'était ?

Vous vous enfermez dans votre bulle. Je me rappelle que le deuxième assistant du réalisateur a été frappé au visage par un paparazzi. Certains jours, c'était complètement fou mais vous ne pouvez rien y faire. 

Vous avez joué un jeune homme affecté par le suicide de son frère. Qu'est ce qui vous a attiré dans cette histoire ?

Je pense que de bien des manières j'aime les choses qui parlent de la perte et des étapes du deuil et comment cela vous affecte. C'est ce que j'ai trouvé intéressant. Je connaissais beaucoup de gens qui ont eu ce genre de traumatisme tôt dans leur vie et c'est devenu leur identité. Et pour pouvoir vous guérir vous devez vous débarrasser de cela. 

Aimez-vous vous pousser à sortir de votre zone de confort ?

Je ne sais pas vraiment ce qu'est ma zone de confort ! Je n'en ai pas vraiment ! Généralement, je me sens tout le temps mal à l'aise [rires]. Je pense que The Rover, juste en terme de mouvement et ce genre de choses, a été ce que j'ai ressenti de plus confortable. Et celui-ci - qui me ressemble sur certains points. Je me suis senti mal à l'aise tout le temps. Je jouais quelqu'un qui était rempli d'anxiété.

Vous avez tourné dans l'outback Australien pour The Rover. Quel est votre souvenir le plus marquant ?

Vivre de sauce barbecue pendant 2 mois et demi ! Je me suis senti assez désolé pour la compagnie de restauration; le bus n'arrêtait pas de surchauffé, donc tous les réfrigérateurs étaient en panne. Mais ça m'a étonné de voir ce que l'équipe du film allait manger. Vous aviez un buffet pour le déjeuner, 10 heures dans le désert, et il y avait des bols de crevette couvert de mouches. Les gens les enlevaient juste et je me disais, "Vous voulez avoir une intoxication alimentaire ?" Donc je mangeais juste du pain et de la sauce barbecue; il y avait tant de mouches la-bas, il y avait des mouches partout sur la nourriture...et je ne voulais pas manger de la merde de mouche.

Qu'avez-vous ressenti quand David Cronenberg vous a contacté pour Cosmopolis ?

La possibilité d'un échec était très présent dans ma tête ! J'ai passé une semaine à attendre pour le faire. Je lui ai dit que je le rappellerai le lendemain et je n'ai pas arrêté de repousser, essayant de réfléchir à la manière de dire "Non!" Et ensuite j'ai réalisé quand c'était le weekend que j'allais appeler Cronenberg et dire "Je ne pense pas être assez bon pour le faire et je suis trop peureux." Et je ne voulais pas passer ce coup de fil. Donc je me disais, "Ouais, Je vais le faire." Ensuite, lors du deuxième coup de téléphone il m'a dit, "Je ne comprends pas non plus de quoi ça parle, mais c'est juteux, d'accord ?"

Vous vous êtes retrouvé pour la satire Hollywoodienne Maps To The Stars. Est-ce que ça sonne juste pour vous, un monde où tout le monde semble être un acteur en herbe ?

Ça a changé un peu maintenant. Depuis que je suis devenu un acteur, beaucoup de gens ne veulent pas l'admettre. Quand je faisais simplement des auditions, tout le monde l'était. C'était dingue. Mais quand vous arrivez à un certain point, personne ne veut plus l'admettre. C'est bien plus cool ! Je n'essaye pas d'être un acteur, je veux juste être un serveur pour le reste de ma vie !

Comment étiez-vous lors des auditions ?

Pas bon du tout ! Mais j'aimais bien auditionné. C'est une existence si isolée, surtout quand vous vivez dans un pays différent, dans un hôtel et donc les auditions permettaient de rencontrer des gens. C'était marrant cependant. Quand j'avais entre 17 et 21 ans, j'allais à L.A 3 mois par an, pour faire des pilotes et d'autres choses.

C'est à ce moment là que vous avez eu twilight c'est ça ?

Ouais. Je suis allé à L.A durant 3 ans sans avoir un seul job. C'était mon premier travail avec mon agent américain. Celui avec lequel j'avais signé avais un taux de turnover de 6 mois avec ses clients. Si vous n'aviez pas de travail en 6 mois, vous étiez virés de l'agence, et mon agent était vraiment bloqué avec moi. C'est drôle - quand vous voyez des gens changer d'agents, s'ils n'ont pas de travail ils virent toujours leur agent et c'est une idée horrible. Généralement vous n'avez que des agents de plus en plus mauvais.

Est-ce que la vie est plus calme pour vous maintenant que Twilight est fini ?

Oui, sans aucun doute. A Londres, c'est plus facile. J'ai réalisé cela il y a quelques années. Je me souviens y retourner - comme par exemple lors de Noël et parce que je n'y étais que quelques jours, il y avait des paparazzis devant ma maison. Donc je voulais seulement repartir à nouveau. Et en essayant de trouver comment y vivre...J'ai été à Londres durant deux mois et c'est ok. Je n'ai pas du tout été photographié. C'est juste bien plus facile.

Qu'est ce que cela vous fait ?

C'est génial. Je n'aurai pas été capable de conserver cela quand les gens veulent garder ce niveau d'intensité. Certaines personnes, cela les nourris et ils se sentent de plus en plus important. Ça me donne juste le sentiment d'être petit et que les choses me sont enlevées. 

Est-ce que ça a été trop à supporter à un moment ?

Pas vraiment. Quand vous vous sentez mal, alors tout semble horrible et insurmontable. Mais si vous vous sentez bien, ça n'a pas d'importance. C'est juste des gens qui vous demande une photo.

Qu'est ce que vous faîtes dans The childhood of a leader ?

J'ai juste un petit rôle. Je viens juste de finir ma partie. Mon ami Brady Corbet l'a écrit. Il essaye de le faire depuis 10 ans. C'est génial, je pense. Je pense que ça peut être un film spécial, qui se passe en 1918. L'enfant - qui a 7 ans - est le rôle principal qui devient un peu un monstre.

Vous avez également joué T.E Lawrence dans Queen of the desert de Werner Herzog. C'est très courageux, de reprendre le rôle qui a été rendu célèbre par Peter O'Toole...

J'étais juste là bas pour 8 jours - Je n'aurais jamais joué T.E Lawrence dans un rôle plus grand. Tout le monde le vois comme un film sacré, mais la version de David Lean [Lawrence D'Arabie] est très différent du vrai homme, comme la version de Herzog. C'est un choix très spécifique dedans. Le vrai homme, il y'a sans aucun doute de la matière pour un autre film entier. Mais c'est génial de jouer ce rôle, de travailler avec Herzog, ce qui est ce que je veux faire. Si c'est un succès ou un échec, cela ne repose pas sur vous, vraiment.

Comment avez-vous rencontré Herzog ?
Je me souviens de l'entretien avec lui. J'ai cru que c'était une audition. C'était il y a des années. Je suis allé chez lui et nous avons eu cette très longue conversation, très ouverte et j'étais assis là, l'écoutant raconter des histoire sur le fait d'être mordu par des serpents et de se faire tirer dessus par un arc et une flèche et je me disais, "Qu'est ce qui ce passe ? J'ai cru que j'étais censé passer une audition !" Et le jeune garcon de 16 ans en moi est devenu fou. Et à la fin il a dit, "Voulez-vous le travail ?" Je me disais, "Je ne sais même pas de quel rôle on parle!" C'était hallucinant.

Est-ce que vous êtes souvent impressionnés par des célébrités ?

Eric Cantona. J'étais vraiment impressionné par lui. J'étais assis à côté de lui lors d'une émission en France. Je ne savais pas qu'il serait là. Et ensuite plus tard, dans la même émission R Kelly a chanté - C'était hallucinant dans toutes les directions !

Vous avez trouvez des réalisateurs très fort pour travailler avec. Vous êtes aussi au casting de films par Harmony Korine et James Gray...

Ouais. J'ai eu beaucoup de chance. J'ai choisi spécifiquement des personnes comme Harmony et James Gray. Ils ont changé le casting [Sur l'histoire de l'explorateur en Amazonie dans La cité perdue de Z de Gray] mais c'est cool. Un casting cool. Vous ne savez jamais. Mais même si le casting a changé, je veux simplement travailler avec James. Je n'ai même pas lu le nouveau script. Je n'ai pas lu le scénario depuis un bail.

Que pouvez-vous dire sur le film de Korine, The Trap ?
Ils continuent de changer le casting aussi. Je connais Harmony depuis longtemps. C'est un rôle incroyablement étrange.

Est-ce que vous vous inquiétiez du succès financier de vos films ?

Ce n'est pas sain si vous essayer de suivre cette route. Il y a de grandes chances qu'ils vous abandonnent de toute façon et puis vous ne faites que des films que vous ne voulait pas faire. Vous êtes simplement coincé avec rien. Les films d'art et d'essai sont souvent financés par des gens qui ne s'attendent pas à avoir un retour ! Ça n'a pas d'importance pour eux et ils sont plus loyaux. Ils les font pour des raisons différentes. Bien sûr, vous avez envie qu'au moins une personne le voit ! C'est le but !

Vous êtes très loyal aussi, vous supportez souvent vos films. Avez-vous déjà eu envie de fuir une promotion ?

Les gens ne le tolèrent plus. C'est ridicule. C'est vraiment triste que les gens ne célèbrent pas quelqu'un d'un peu sauvage. Comme Colin Farrell - je me souviens de lui il y a 7 ou 8 ans.
Vous ne seriez même plus autorisé à faire ça maintenant. Si vous dites, "Qu'importe - Je vais faire mon propre truc", alors vous n'êtes pas embauché. Jamais.

Traduction : Sabine@therpattzrobertpattinson.blogspot.com

Scans

1 commentaire:

amelie a dit…

merci pour la traduction ;)